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DALAI-LAMA : BREF COUP D`OEIL SUR UN NID DE VAUTOURS

Publie le vendredi 15 août 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

Malgre ce que repete a lenvi, Tenzin Gyatso, le gouvernement tibétain en exil est une eglise constituant un minuscule Etat, un peu comme le Vatican, avec à sa tête un prince de leglise, le dalai-lama, choisi par les “eveques” de la secte gelougpa.

Pour satisfaire leurs parrains americains, ce gouvernement fantoche a établi un cadre legislative, Assemblée des députés du peuple, un organe exécutif, Kashag, et un organe judiciaire, Commission de la justice suprême du Tibet, qui miment un semblant de separation des pouvoirs.

Mais le dalaï-lama, omniscient et omnipotent, demeure le maitre inconteste du pouvoir spirituel...

La preuve : son trone, couvert de faux joyaux, est installe, symboliquement, au coeur meme de lAssemblee au-dessus des sieges des deputes; et le premier ministre porte la toge monacale. “Le gouvernement democratique” de Dharamsala est une sorte de village Potemkine ou lon delivre aux refugies des papiers de couleur jaune qui ne servent a rien ; les sujets du dalai-lama ne peuvent ni traverser les frontieres avec ses papiers ni pretendre a de quelconques droits sur le sol indien.

Seuls les riches, cest-a-dire les nobles et leurs relatifs, peuvent se payer des passeports onusiens, indiens, nepalais ou chinois. Les pauvres tibetains qui vivent dans des bidonvilles appartiennent corps et ame a “lOcean de sagesse” et a sa bureaucratie de pacotille.

Les enfants qui viennent du Tibet sils appartiennent a une  autre secte religieuse, Bon, Nigmalpa, Sakya, Drukpa, etc. doivent faire allegeance a la seule figure de letat-eglise, le XIVe dalai-lama.

Les adorateurs de la divinite gelougpa Dorje Shugden sont invites a cracher et injurier limage bannie par une bulle papale, sils souhaitent etre pris en charge par ladministration.... - “Nombre de tibetainsevades du Tibetsont, en fait, des touristes venus voir des proches; ils se font enregistrer par le bureaux des refugies, recoivent les 500 roupies quon donne au nouvel arrivant et refont le chemin inverse…” raconte Tsering, un habitué du systeme.

Daprès les experts en tibetologie, la philosophie de cette entite, dirigee par Gyatso et ses freres, est inchangée depuis quelle a ete creee, il y a plusieurs siecle, aux frontieres de la Mongolie, par un empereur chinois lequel a nomme le Premier dalai-lama...

Un tibetologue chinois Bi Hua crache avec mepris sur cette entite : “Il s’agit juste d’une autre église médiévale d’Europe déguisée en démocratie occidentale”.

Pour un psychanalyste ethnologue, “le dalaï-lama, dans ce village des contreforts de lHimalaya, est le surmoi dune communaute attardee de quelques milliers dames dont le mode de penser se serait arrête, quelque part, entre le XII et XIIIes siecles”. Les nobles rimpoche qui composent la cour du dieu-roi, quant a eux, semblent etre fortement impressionnes par le grand timonier qui les a vires du Tibet en 1959. Le musee du genocide, construit il y a quelques annees, qui pretend que les chinois ont tue plus dun million de tibetains* depuis 1950, represente Tenzin Gyatso comme une sorte de Mao-tse-toung, infaillible, dont la moindre pensee respire la grace et la justesse.

Il y a la, pour lobservateur attentif, un curieux melange de superstitions moyenageuses, de fascination inconsciente pour la Chine rouge. Tellement sure delle et conquerante, cette Chine medaillee olympique, que la minorite tibetaine, en exil, se sent oblige de comparer le dalai-lama au grand timonier.

 “Le culte de la personnalite est tellement pousse, a Dharamsala, que les sujets de Sa majeste pretendent que la sueur et lodeur de Tenzin Gyatso ont des vertus miraculeuses” me dit un touriste chinois. La chose nest pas extraordinaire sur le continent indien ; on recuperait le crottin et lurine des Maharadjas, autrefois, pour en faire des philtres et des parfums... La croyance a donne naissance a une industrie lucrative: selon un apothicaire, crasseux et coiffe dun bonnet zanskari, le dalai-lama passerait sa journee a souffler sur des pillules, faites dherbes himalayennes et de poussieres “divines”, a avaler au dernier quart de la lune montante. En France, le marabout Tenzin Gyatso serait accuse dexercice illegale de la medecine, traffic de drogue, de faux, usage de faux, abus de confiance et manipulation de personne vulnerable.

En Inde, Il est le Bouddha vivant, cest-a-dire celui qui soigne par la parole… Les cancereux en phase terminale et les grabataires a cinq minutes de la tombe viennent du bout de monde, par charter, acheter ces produits miracles. La spiritualite tibetaine sest faite une specialite des soins palliatifs et de laccompagnement aux riches mourants. Le lama qui illustre le mieux le phenomene, cest lescroc genial Sogyal Rimpoche avec son best seller, “Le livre tibetain de la vie et de la mort”. “Un Bardo Todol” a lusage daide soignant, mal intentionne, qui souhaiterait etre couche sur le testament de riches patients. Dans les annees 1980-1990, le lama a connu la fortune et la celebrite aux Etats-Unis. Helas pour lui, la roue du karma a brutalement tourne. Des disciples de sexe feminin lont denonce, en 1994, a la police ; pendant 19 ans, le lama persuadait ses auditrices davoir des relations sexuelles avec lui pour atteindre lillumination…

Le Maitre etant riche, il a pu eviter un proces en payant tres cher ses victimes.

Mais revenons au soit-disant gouvernement tibetain en exil, modele de democratie.

Au sein du gouvernement en exil, le président de l’Assemblée et les Kalons (ministres) du Kashag sont soumis au dalaï-lama.

A la fois saint et gouverneur, c’est lui qui fixe les résolutions du Kashag et de l’Assemblée ; et nomme les officiels aux postes gouvernementaux.

Il est le maitre du calendrier et le patron des bouddhas. Ses frères DamCe Tubdainnorb et Dainzin Qoi’gyai (nom et prononciation chinoise des ”elus”) sont des bouddhas vivants, et occupent des postes officielles au gouvernement.

Le pouvoir spirituel et temporel du DL est inscrit dans la constitution du gouvernement ; aussi aucune personne, raisonnable, ne peut denoncer ouvertement le nepotisme de la famille royale.

Le frère du dalaï lama Gyalo Toinzhub (Thondup) est responsable a la fois de la securite, de la diplomatie et de la finance ; autre frère cadet, Losang Samdain, est ministre de la Sante.

La soeur cadette Jezuin Bai’ma dirige le département de l’éducation.

Le beau-frère a été “ministre de lInterieur” pendant 18 ans... De  nombreux parents de Tenzin Gyatso ont occupé des postes importants  dans son gouvernement.   Lhistoire de cette famille agrippee au pouvoir depuis les annees 1940 au Tibet jusqua aujourdhui, en Inde, en exil, est pleine de coups de poignards, de lettres empoisonnees et de trahisons.

Lhistoire de levasion rocambolesque du Tibet en lan 2000 du XVIIe Karmapa, choisi curieusement par le DL et la republique populaire de Chine, illustrerait bien la saga. Cette evasion etait une necessite pour la survie de la secte; des rimpoches comme le gerant Sharma, proche des interets indiens, avait choisi un autre tulku pour succeder au tres riche XVIe Karmapa, protecteur du monastere de Rumtek au Sikkhim. Il fallait empecher que ce Karmapa, choisi par lInde, soit intronise…

Cette histoire pourrait faire lobjet dun thriller passionnant et enrichir un producteur de Bollywood.

Mais, helas ! cela ninteresse meme pas un scenariste de film B de Hong Kong. Pourquoi une telle protection ? La republique populaire de Chine et lUnion indienne protegeraient-elle ensemble cette mafia ?

Himalove

* Selon Patrick FRENCH, lancien directeur du mouvement “Free Tibet”: le chiffre dun million et demi de victimes tibetaines, donne par le gouvernement en exil, est une supercherie.

Messages

  • Au fourneau les obscurantistes religieux.

    Au travail, comme tout le monde.

  • 70.**.138.***

    Tenez... pour voir encore d’autres facettes de cet enfant de famille mulsulmane tibétaine élevé au rang de grand chef incontesté et incontestable à qui on a répété comme un mantra qu’il était spécial et un bouddha vivant. www.aboutwss.org/fr, si seulement c’était une fiction, mais c’est la triste vérité.

  • Je tiens a mexcuser, aupres des lecteurs, pour les trop nombreuses fautes dorthographe qui emaillent mon texte et rendre penible sa lecture.

    Je ne dispose pas dun clavier "francais" et de systeme de correction automatique en langue francaise. Larticle a ete ecrit et publie trop hativement.

    Cela dit je ne renie rien de ce que jai ecrit : Tenzin Gyatso et ses freres sont des escrocs et des imposteurs, nourris, loges, blanchis, par une bourgeoisie mondiale qui a des problemes metaphysiques face a la mort. Bien que partageant pas mal le point de vue de la Chine sur la nature du DL et son gouvernement - je me suis servi du reste darticles chinois pour composer le texte que vous denoncez -, je pense quil existe, de maniere sous-terraine et non dite, des complicites entre la secte religieuse et le gouvernement chinois. Un peu les memes qui existent en Inde, entre New-Delhi et les innombrables sectes, Rama Soami, Sai Baba, Osho, etc., qui pullulent sur le sol indien. Ces sectes ont une utilite publique dans leconomie liberale. Lorsque lappareil detat se desengage des secteurs educatifs et de sante, elles prennent le relai. Elles batissent des semblants decoles, des dispensaires, et, surtout, dans le deploiement de leur propagande, empechent les gens de penser et de se revolter. Dans le meme ordre didee, la propagande qui fait saffronter la clique du dalai-lama, le peuple tibetain martyrise par les mechants chinois, et Pekin, est factice. Cette propagande, largement diffusee par les medias et reprise par les militants des deux bords sert a occuper le terrain. Cest dautant plus vrai, pour la cause tibetaine, que ces derniers, hormis la marionnette souriante, ne possedent aucun leader, aucun parti politique, qui puissent developper une strategie demancipation.

    Tashe Deley !

    Himalove