Accueil > FSE Londre : compte-rendu réunion de Rome des 22 et 23 mai 2004

FSE Londre : compte-rendu réunion de Rome des 22 et 23 mai 2004

Publie le lundi 7 juin 2004 par Open-Publishing

Cette réunion était convoquée à l’initiative du Forum italien pour la
démocratie constitutionnelle, avec le soutien du réseau Transform, du
Forum social italien, du Réseau Reds (réseau pour une Europe démocratique
et sociale)
Elle s’inscrivait dans la suite des débats menés lors des FSE de Florence
et Paris.
Lors de l’AG des mouvements sociaux à la fin du FSE de Paris, il avait été
proposé une initiative de mobilisation le 9 mai 2004 à Rome, date
initialement retenue pour la signature du projet de traité constitutionnel
par les gouvernements.
Ce rendez-vous avait été annulé compte tenu du report de cette adoption...
cette rencontre de Rome visait, non pas à remplacer cette initiative, mais
à prolonger les débats du FSE sur l’analyse du projet de traité
constitutionnel et sur les initiatives à prendre par le mouvement
altermondialiste en Europe ; il visait aussi à préparer le prochain FSE de
Londres.
Une centaine de personnes se sont retrouvées à Rome venant de
Grande-Bretagne, Grèce, Allemagne, Hongrie, Suisse, France et ItalieŠ
Pour la France, étaient présents : la Ldh, Espaces Marx, l’Union
syndicale-G10 Solidaires, Sud Ptt, les Marches européennes contre le
chômage, Campagne pour la citoyenneté européenne, un représentant du
PCF/GUE-NGL

Six ateliers se sont tenus sur les thèmes suivants :
Paix et désarmement, citoyenneté européenne de résidence, droits sociaux et
droits du travail, nouvelles politiques économiques, biens publics, société
vivable ; égalité et différence de genre ; démocratie, participation et
communication.
Chacun de ces ateliers a donné lieu à un rapport en pleinière (ces comptes
rendus seront mis sur le site) et a montré de larges convergences sur les
analyses et sur les propositions alternatives face à ce projet de traité.

Le débat en plénière a porté en particulier sur les points suivants :
 processus actuel n’a rien à voir avec un processus réel de " constituante
", mais une opération de légitimation politique des politiques libérales
contenues dans les Traités, et qui vise à graver dans le marbre ces
orientations pour qu’elles deviennent définitives et non amendables.
 Nécessité de critiquer le projet, d’en faire un enjeu démocratique mais
d’avancer aussi en même temps sur les propositions qui partent des
mouvements sociaux, de leur exigence " d’une autre Europe " et qui s’appuie
sur les droits existants dans certains pays ;
 Les questions liées à l’Europe doivent être au c¦ur des débats du
prochain FSE de Londres. Des propositions seront faites pour cela à l’AEP
de Berlin ;

Les débats ont montré qu’il y avait des approches différentes sur certains
points : tous les mouvements ne sont pas d’accord pour se prononcer sur les
institutions européennes et leur architecture, l’appréciation de la charte
des droits sociaux et son intégration dans le TraitéŠ Mais il y a accord
pour dire que la partie 3 doit être rejetées et les parties 1 et 2
réécrites.

Les débats et propositions de cette rencontre doivent aider à élargir ce
débat, à faire en sorte que les divers mouvements sociaux s’en emparent et
permettent un large débat démocratique dans toute l(Europe. Ils doivent
être versés comme contribution à la préparation du prochain FSE.