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Petrella dit sa "compassion" aux victimes des Brigades rouges

Publie le dimanche 19 octobre 2008 par Open-Publishing
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Petrella dit sa "compassion" aux victimes des Brigades rouges

PARIS (Reuters) - L’ancienne activiste italienne Marina Petrella, que Nicolas Sarkozy a décidé de ne pas extrader vers l’Italie malgré la demande de Rome, a exprimé sa "peine" et sa "compassion" envers les victimes des Brigades rouges.

Le Monde publie dans son édition du 16 octobre une lettre de Marina Petrella intitulée "dire ma compassion" qui a été adressée le 10 juillet dernier à son avocate, Irène Terrel, de l’hôpital de Fresnes où elle était hospitalisée pour dépression.

Cette publication survient quelques jours après l’annonce de la décision du président français de ne pas extrader l’ancienne militante de 54 ans, condamnée en Italie à la prison à perpétuité pour complicité de meurtre d’un policier.

"La perte d’une vie humaine est toujours une tragédie et une souffrance incommensurable pour les proches", écrit Marina Petrella, selon le texte publié par Le Monde.

"Je le ressentais ainsi même, lorsqu’il y a trente ans, j’ai cru et participé, avec des milliers d’autres, à un mouvement révolutionnaire armé qui voulait changer le monde. Le choix a été déchirant".

"La douleur des victimes m’a toujours accompagnée, ajoute-t-elle. "Aujourd’hui, livrant le plus intime de moi-même, avec pudeur et infinie modestie, je voudrais dire ma peine, mon respect profond, et si elle était acceptée, ma compassion".

Marina Petrella forme, enfin, "l’immense espoir" que son avocate parvienne à convaincre de sa sincérité.

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