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Privatisation de La Poste : exigez un référendum !

Publie le dimanche 26 octobre 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

Marianne

Signez en ligne la pétition initiée par Marianne pour réclamer l’organisation d’un référendum d’initiative populaire sur l’ouverture au privé du capital de la Poste. Laurent Neumann, directeur de la rédaction de Marianne, explique cette initiative.

Un séisme financier fait vaciller l’ensemble du système bancaire international et, au-delà, l’économie mondiale. Et, malgré cela, le gouvernement français persiste à vouloir privatiser La Poste.

L’administration américaine « nationalise » des pans entiers de la finance pour éviter la débâcle, mais l’État français, lui, est prêt à céder au privé une partie au moins d’un service public auquel les Français sont attachés. Et, avec lui, la banque des classes moyennes et des tout petits épargnants.

Comme dans le cas du fichier Edvige, Nicolas Sarkozy, sentant la montée des oppositions, a repris les choses en main et créé une commission de réflexion. En réalité, c’est tout réfléchi : une fois transformée en société anonyme, La Poste ouvrira son capital aux investisseurs privés pour lever en bourse les fonds nécessaires à sa croissance - dans un marché totalement ouvert à la concurrence d’ici 2011.

Pour nous faire avaler la pilule, les promoteurs de cette idée de génie nous promettent que l’État restera majoritaire – même si on nous a déjà fait le coup avec France Telecom dont l’État ne possède plus aujourd’hui que 27 % du capital ! Ils nous jurent que La Poste conservera toutes ses missions de service public. Sans jamais dire lesquelles et pour combien de temps ! Ils nous assurent que les tarifs n’augmenteront pas – contrairement aux prix des péages depuis la privatisation des autoroutes. On nous certifie que l’usager y trouvera son compte - contrairement au fiasco des renseignements téléphoniques privatisés. Le tout, bien évidemment, sans supprimer le moindre emploi. Tout juste fermera-t-on quelques centaines de bureaux de poste dans les zones rurales ou les quartiers populaires (après avoir fermé casernes, tribunaux et hôpitaux…). Au nom de la rentabilité !

Pour toutes ces raisons, Marianne a décidé de relayer l’idée d’un référendum d’initiative populaire, comme le permet la réforme de la Constitution. La Poste est un service public. A ce titre, elle appartient à l’ensemble des citoyens-usagers-contribuables. C’est donc à eux - à nous, à vous - de choisir si cette entreprise doit ou non demeurer à 100 % dans le giron de l’État. Dès aujourd’hui, vous pouvez signer cette pétition en faveur de ce référendum ici.

Quant à la question « faut-il privatiser La Poste ? », pour notre part, la réponse est non.


Je soussigné, réclame l’organisation d’un référendum d’initiative populaire sur l’ouverture au privé du capital de la Poste et signe la pétition ici :

http://www.marianne2.fr/Privatisation-de-La-Poste-exigez-un-referendum-!_a91324.html

http://internationalnews.over-blog.com/article-24110484.html

Messages

  • oui excellent,aprés en faire un autre sur l’immigration, que l’on rigole

  • Franchement est ce qu’un référendum suffit à arrêter le démantèlement du Service Public. Dans ce cas proposer un référendum contre les démantèlements de tous les Services Publics et de la Protection Sociale. Attendre d’un référendum un moyen de lutte contre la privatisation, la marchandisation et le capitalisme ça me fait quand même rire !!! Marie54

  • Quand tu obtiendras ton référendum,ce sera juste pour le poids de tes chaines.momo11

    • 11 THESES SUR LA MOBILISATION COLLECTIVE DES TRAVAILLEURS

      Quoique de portée assez générales ces positions sont celles d’un secteur national : l’administration des Impôts et au dessus des Finances. La question de la mobilisation collective se pose différemment dans mon secteur que dans une boite du privé plus petite mais qui compte sur le "débrayage" des boites similaires voisines. Autre précision, mon secteur est relativement syndiqué et actif. Je ne me souviens pas d’une année sans grève ou manifestation. Je connais même les périodes d’intensification de la lutte. Contrairement à ce que peut suggérer le titre, ce que je dis n’a aucune prétention à valoir ailleurs. Et même pour mon secteur, il n’y a pas de "thèses" immuables comme si le champ social ne bougeait pas. Il y a toujours à apprendre des conditions de la mise en mouvement.

      1 - J’ai sondé les cœurs. Je sais que les travailleurs dans leur grande majorité refusent de subir la crise de la finance et les politiques de Sarkozy . Il est donc faut de dire que les salariés n’ont pas envie de contester la politique menée. Ils refusent massivement de subir la crise.

      2 - Entre la passivité affichée et l’envie profonde il y a l’expérience de luttes sans résultat. Le nombre de grèves et de manifestations n’ayant pas eu de débouchés concrets ou du moins n’ayant pas eu d’effets visibles et jugés suffisants est un frein à l’action,


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      - C’est trois paramètres - envie de réagir, passivité affichée, expérience de l’échec - sont à la base du travail de mobilastion collective des équipes syndicales. Rappeler que toute grève ou toute manifestation a quelque part un effet même non visible ne suffit pas à éveiller le gout pour l’action car beaucoup font une sorte de "calcul d’efficacité" sur la base d’une analyse spontanée de la situation.

      4 - Les salariés qui voient nettement que les conditions sont réunies pour un rapport de force efficace partent dans l’action. Les syndicalistes savent cela. C’est le quatrième élément à déployer pour enclencher l’action.

      5 - Les conditions de la mobilisation collective touchent à deux registres : les revendications estimées justes, le sentiment du probable soutien massif .(Sur ce besoin de "masses en lutte", certains ne se mettent jamais en grève le premier jour : ils veulent voir. Si tous faisait la même chose...).

      6 - La réunion de ces conditions appartient en générale aux syndicats en lien avec les syndiqués et les salariés : Quand les syndicats ne font cette tâche correctement les coordinations apparaissent à partir des salariés les plus expérimentés et les plus déterminés.

      7 - La tâche de toute équipe syndicale est d’élaborer des propositions revendicatives à soumettre à la discussion en AG. Cette tâche peut être complexe car elle nécessite des rencontres avec les syndiqués et des rencontres avec les autres syndicats avant d’aller en AG avec tous les salariés syndiqués ou non ; du moins le maximun de salariés.

      8 - Tout ne dépend pas de la démocratie à la base. Il est arrivé a des AG de partir trop tôt et d’épuiser des forces certes déterminées mais non suffisantes sans résultats. Les salariés se souviennent plusieurs années après de ce genre d’erreur. Cela ne signifie pas pour les équipes syndicales qu’il faille être "attentiste". Il importe simplement de bien juger l’état de la mobilisation . Un travail d’information "pour exporter la grève" est nécessaire pour susciter le mouvement là ou il peine à se mettre en branle.

      9 - Les salariés d’un secteur d’ampleur national ont aussi et toujours un oeil rivé sur ce que disent les directions nationales des syndicats et sur l’ensemble du mouvement de grève et de manifestations. Si un appel unitaire clair et franc est lancé pour la mobilisation, cette dernière aura plus de chance de parvenir à ses fins et ce indépendamment de ce qui a été voté en AG. Je risque de décevoir ici mais le fait est avéré. Il n’est systématique non plus. Il y a un jeu dialectique entre le local et le national.

      10- Dans un mouvement revendicatif, il faut voir à quel moment se fait le passage entre revendications sectorielles et revendications de l’ensemble de la classe. Lorsque la question se pose évidemment. Un collectif revendicatif n’est pas une entité figée. Les grèves peuvent démarrer sur des revendications strictement professionnelles et ensuite vouloir se déployer dans un mouvement de masse porteur de quelques grandes revendications phares pour l’ensemble des travailleurs privés et publics, chômeurs et retraités.

      11- Aujourd’hui, ce qui freine la mobilisation c’est la multiplicité des initiatives diverses. La demande semble bien être au "tous ensemble, le même jour". Ce qui implique plus les directions syndicale pour allumer haut et fort le grand feu rouge de la lutte . Mon propos n’est pas le résultat d’un clacul scientifique mais il est issu de débats avec des syndicalistes chevronnés, qui ont ménés des luttes variés pendants plusieurs décennies . Ils ont signé l’appel "Assez de confusion, Assez de division !" C’est un appel local.

      CINQ REVENDICATIONS UNIFIANTES PRIVE-PUBLIC
      travailleurs, chômeurs, retraités, jeunes, hommes, femmes, résidents étrangers !

      UN APPEL UNITAIRE CLAIR ET FRANC POUR UNE GRANDE MANIFESTATION LE MEME JOUR

      Christian Delarue - Rennes

      Membre de la CGT Impôts Ille-et-vilaine
      Membre du collectif UGFF 35.

      Assez de confusion ! Assez de division ! Appel de syndicalistes d’Ille et Vilaine - Rennes info

      http://rennes-info.org/Assez-de-confusion-Assez-de.html

  • Bof.. Un référendum pourquoi faire ? Dejà on risque de perdre (les médias seront encore pire qu’en 2005), et puis c’est encore faire croire aux gens que l’arme absolue c’est un bulletin de vote.

    Le mieux c’est la grève, avec le soutien de ceux qu’on appelle "usagers" qui sont avant tout des travailleurs, tout comme les trieurs, les facteurs, etc. Bref des prolos quoi.