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Un jour ils nous traiteront de collabos !

Publie le lundi 8 décembre 2008 par Open-Publishing
7 commentaires

Depuis l’avènement du petit caporal de Neuilly, c’est tous les jours que les mauvaises nouvelles tombent : les services publics démembrés et fourgués au privé, la sécu qui ne tient plus qu’a un fil que Sarko à décidé de couper au plus vite, la loi Bachelot (HPST), pas encore votée mais déjà mise en application un peu partout en France (Besançon, région Parisienne, Finistère). Pourquoi se gêner.

Comme si ce n’était pas suffisant, la crise leur sert de prétexte à une vague de licenciements sans précédent et leur permet en plus de d’en appeler à l’unité nationale avec nos bourreaux. Parisot avec son sens de la provocation… Ou le sentiment d’impunité que lui donne la présence de son larbin à la présidence vient de demander la baisse des cotisations sociale. Rien de moins.

Au niveau des confédérations syndicales, la réaction n’est pas à la hauteur, c’est un euphémisme. Malheureusement, il n’y a rien à attendre de dirigeants qui ont décidé d’accompagner le désastre !

Les partis de gauches sont déjà lancés dans la campagne pour les Européennes… Chapeau !

La lutte paye ! Un seul exemple. Ce qui a fait le succès de la lutte pour l’hôpital de Carhaix c’est : l’auto-organisation, le choix des moyens qui nous semblaient les plus efficaces ET SURTOUT l’unité. Quand la maison brule, tu ne demande pas au voisin qui te donne un coup de main s’il a sa carte dans tel syndicat, tel parti. ON SE BAT POUR SAUVER L’ESSENTIEL. Sans attendre les mots d’ordres venus d’en haut. On attendrait encore et ce serait trop tard !!!

Si on ne bouge pas, on aura mérité que dans 20 ans, les jeunes nous jettent des cailloux ! On aura été les collabos de la destruction de leur avenir !!!

Carland

Messages

  • Il est pas mal ton site, simple et propre.

    T’inquiètes, on se bat et va se battre pour nos enfants, nos petits-enfants, pour nous.

  • « Le Congrès confédéral d’Amiens confirme l’article 2, constitutif de la CGT :
    « La CGT groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat ».
    Le Congrès considère que cette déclaration est une reconnaissance de la lutte de classe, qui oppose sur le terrain économique les travailleurs en révolte contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression, tant matérielles que morales, mises en œuvre par la classe capitaliste contre la classe ouvrière. Le Congrès précise, par les points suivants, cette affirmation théorique : dans l’œuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l’accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d’améliorations immédiates, telles que la diminution des heures de travail, l’augmentation des salaires, etc. Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’œuvre du syndicalisme : d’une part il prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste, et d’autre part, il préconise comme moyen d’action la grève générale et il considère que le syndicat, aujourd’hui groupement de résistance, sera, dans l’avenir, le groupe de production et de répartition, base de réorganisation sociale.
    Le Congrès déclare que cette double besogne, quotidienne et d’avenir, découle de la situation des salariés qui pèse sur la classe ouvrière et qui fait, à tous les travailleurs, quelles que soient leurs opinions ou leurs tendances politiques ou philosophiques, un devoir d’appartenir au groupement essentiel qu’est le syndicat.
    Comme conséquence, en ce qui concerne les individus, le Congrès affirme l’entière liberté pour le syndiqué, de participer, en dehors du groupement corporatif, à telles formes de lutte correspondant à sa conception philosophique ou politique, se bornant à lui demander, en réciprocité, de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu’il professe au dehors. En ce qui concerne les organisations, le Congrès déclare qu’afin que le syndicalisme atteigne son maximum d’effet, l’action économique doit s’exercer directement contre le patronat, les organisations confédérées n’ayant pas, en tant que groupements syndicaux, à se préoccuper des partis et des sectes qui, en dehors et à côté, peuvent poursuivre en toute liberté la transformation sociale

    Voilà sur quoi se basent certains syndicats encore aujourd’hui mais en lui ôtant pour certains sont contenus révolutionnaire.

    Le problème c’est que les élites des syndicats les permanents se sont fait acheter par ce système capitaliste.
    Syndiqué récemment à la CGT OM je reste conscient de la trahison de la confédération et de ses élites confortablement installées dans leur confort petit bourgeois trop habitués aux négociations de salons. Les appareils syndicaux sont aujourd’hui caviardisés comme le Ps ou le PC.
    La mort du capitalisme ne se négocie pas, seule la grève générale expropriatrice tuera le monstre faiseur de guerre

    Que l’on soit de SUD de la CGT de la CNT du SNUIPP ou d’aucun syndicat mais que nous avons cette même volonté révolutionnaire de transformation de la société unissons nos forces pour détruire les nantis on ne veux pas les miettes du gâteaux on veux tous le gâteaux en ne laissant même pas une miette aux patrons . nothing NADA que dalle .

    pierrot CL

    • Merci pour ce petit rappel historique. Venant d’un syndicaliste, ça me conforte dans l’idée que le problème de l’union syndicale et encore plus du manque d’action vient des stratégies des dirigeants pour conserver leur strapontins dans le train du capitalisme.

      Y en a marre des manifs de témoignage qui font perdre une journée de salaire à ceux qui ont encore un boulot, marre de voir le MEDEF se foutre ouvertement de notre gueule !

      Alors peu importe les étiquettes : d’abord liquider le capitalisme. Après on aura tout le temps de discuter de nos désaccords...

  • Sur ce site,il y a quelques mois ,une personne disait :

    "un jour nos enfants nous tuerons,et ils auront raison"

    Oui Carland,aujourd’hui ces mots ont tous leurs sens.