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la vie et la mort du système injuste

Publie le lundi 5 janvier 2009 par Open-Publishing

Réduire la population mondiale pour sauver le système injuste

Phase 1 : le système est injuste.
On mesure son injustice par la somme de crimes dont il est coupable et capable pour se préserver lui-même.
Il est plus commode de mesurer son injustice en le comparant avec ce que devrait être un système « juste », équitable, humain, raisonnable, intelligent, etc... A chacun de ces qualificatifs on observe une nouvelle lacune du système actuel.

Phase 2 inéluctable : tout système se préserve lui-même.
Ainsi un système juste aussi, chercherait à se préserver. A l’heure actuelle la moyen de préservation du système injuste consiste à simuler en grandeur factorielle une simple psychopathologie fondée sur le déni et les constructions mentales appuyées sur des conceptions frauduleuses, une névrose.

La forme que prend l’auto-défense du système injuste consiste à incorporer dans les individus les plus puissants et influents possibles le conditionnement qui leur permet de servir une cause qui leur semble confondue avec la leur propre.

Ainsi journalistes, politiciens, et même les gens des rues les moins informés ou les mieux désinformés croient inutile de se fatiguer à repenser le système injuste, que d’autres s’en sauraient occupés si c’était vraiment important, que ce n’est pas la vraie cause de nos malheurs, et qu’il faut savoir la supporter comme on a été habitués à le faire, car il y a pire dans la vie, ou que c’est de la triche de résoudre un problème en changeant le système...

Il y a donc une certaine inertie à changer un système, et c’est bien logique au fond, car tout système doit se consolider avant d’être pleinement fonctionnel.
Il y a aussi une peur légitime du changement, due à ce qu’un nouveau système non consolidé pourrait momentanément être pire qu’un système injuste ancré dans les habitudes.

Mais une fois ceci fait, et ensuite ceci ayant dégénéré, il est plus que temps il me semble de se rendre à l’évidence : le capitalisme n’était que transitoire.
Une fois arrivés à l’extrémité de la vie d’un système injuste, qui est le moment où il s’auto-mange pour survivre, il faut bien admettre son échec.

 

La guerre contre les faibles a commencé il y a longtemps et prend des tournures génocidaires dans le monde.

Les gens ont l’instinct de se ranger du côté des vainqueurs et donc des plus forts, mais oublient que la force ne fait pas la victoire, et s’ils le savaient ils se tourneraient du côté des plus faibles, uniquement dans l’espoir de se retrouver du côté des vainqueurs.

Mais c’est bien qu’il en soit ainsi.
La guerre des forts faite contre les faibles, et pas seulement les colonisés Arabes et Africains, mais aussi tous les travailleurs et non-travailleurs du monde, qui sont contraints à une vie non vraiment choisie au service d’un pouvoir oppressant et anticréatif, est un moment-clef de l’autodestruction du système injuste.

Les commentateurs même les plus israéliens admettent que cette colonie occidentale, qui se veut un barrage contre la barbarie étrangère et passablement anticapitaliste (quoi qu’ils auraient bien aimé en profiter) sont d’accord pour dire qu’Israël signe sa propre disparition en voulant faire disparaître ce qui irrite son subconscient névralgique et perturbé.

Il est certain que ce qu’il veut faire disparaître est sa perturbation, mais à cause d’elle il leur est signalé une fausse cause de celle-ci.

Mais peu encore voient que ceci n’est d’un prémisse de la suite logique, la destruction du système injuste sur lequel toutes les activités humaines se fondent.

Lui aussi en ayant créé des génocides à but lucratif, signe son arrêt de mort.

 

Le plan pour Israël est de tailler les branches de la population comme dans un jardinage pour éviter que sa population de croisse trop supérieurement à la leur ; car il est clair que dans peu de temps la population israélienne sera dans une telle infériorité numérique qu’elle sera obligée de fuir et de se disperser, à la mode biblique.

Mais le plan pour le système injuste est le même, il consiste à faire diminuer la population mondiale de peur que le confort et l’aisance ne soient trop propice à une réflexion saine et rationnelle, à propos des choix de la société humaine terrestre.

Je ne sais pas si c’est utile de salir ce message avec une vision que j’ai eue où des robots armés ratissaient les rues à la recherche de corps à tuer afin de préserver un couvre-feu qui aura été étendu au monde entier.

Mais en gros c’est vers ça qu’on se dirige tant que le système injuste n’aura pas été démantelé et remplacé par un autre plus intelligent.

Disons qu’en attendant que l’humanité fasse preuve d’une intelligence collective, ce sont les solutions les plus triviales qui sont adoptées en tout premier recours, de sorte que quoi qu’il arrive l’ensemble de la population ne soit pas complètement exterminé, au détour d’une de ces bombes dont le grand public n’a jamais entendu parlé, mais qui peuvent faire sauter des planètes comme un ballon de baudruche.

Disons que c’est en attendant l’intelligence que les solutions les plus inhumaines sont adoptées dans un cadre d’auto-destruction d’une société qui se refuse à évoluer et à changer sa mentalité.

 

Pourtant ce n’est pas si dur et cela serait bien plus économique de profiter de l’élan donné par un siècle d’une croissance inégalée dans le monde pour poser les fondations d’une société juste et pensée.
Rien que ça, « une société pensée », est révolutionnaire.

Il est certain que pour faire ce travail il va falloir faire appel à tous ceux qui ont un esprit vierge des manies et coutumes du système injuste.

Si au lieu de commettre des génocides à répétition (car ils vont se répéter, ça c’est sûr et celui qui en doute est un crétin de la masse) on avait : le courage de réfléchir (mais si ! Seulement cela !) on s’éviterait une telle quantité de souffrance que pour toujours et dans toute l’histoire de l’humanité un exemple vibrant de puissance morale et spirituelle indiquerait aux générations futures la force inexploitée qui est en eux.

En fait dans l’état actuel des choses – et cela est dû à la base à la limitation caractérielle d’une mentalité bipolaire qui vire vite à extrêmisme – l’humanité se trouve devant une fourche dramatiquement radicale telle que :
soit ce siècle sera le pire et le plus décevant de toute l’histoire de l’humanité, auquel cas on se dira qu’une humanité est potentiellement incapable de passer un certain cap d’intelligence et d’auto-organisation, et dans ce cas il est légitime qu’elle s’éteigne afin de ne pas aller nuire aux autres civilisations dans l’espace (qui elles vivent parfaitement en paix)
soit cette décennie verra s’ouvrir devant elle les portes d’une pensée collective organisée, rationnelle humaniste, et se montrera capable de soulever les montagnes des habitudes acquises et de contredire avec force les discours rhétoriques, dans l’optique de GENERER LA JUSTICE.

 

Tout ce pour quoi les forts se battent désormais est futile, mesquin, et nuisible à l’humanité.
La seule conséquence de leurs crimes est de retarder l’apparition du système collectif rationnel ; de tuer ceux qui avaient des solutions à proposer, de porter préjudice à toute l’histoire de l’humanité, de la traumatiser.

Tous ces crimes sont d’autant plus affligeants qu’inutiles et surtout, il aurait été très simple de s’en passer.

Je pense qu’il y a comme un message désordonné dans les crimes, qui contient la solution au problème : en craignant que tout cesse ils font tout cesser, et ce qui doit cesser n’est pas là où ils le croient (alors ils recommencent).

Alors peut-être faut-il que la population commette un choc cardio-vasculaire à sa société pour l’alerter d’un danger imminent, peut-être faut-il, à l’image des boycott, boycotter le monde lui-même en entier, puisque toute la fortune créée par l’humanité transpirante n’a pour seule fin que de permettre aux forts de génocider les faibles.

Entrer dans une grève générale et globale, couperait les revenus à une élite dérangée, et bien plus important, transporterait le message d’une désapprobation unanime.

Et puisque le chantage du système injuste est de reverser un minimum vital aux travailleurs qui avalisent l’activité génocidaire de leurs gouvernements, c’est là qu’intervient mon premier projet de créer un système social parallèle complètement distant des structures étatiques, avec sa propre monnaie, ses propres fonctionnements et ses propres lois.

De toutes façons quelle que soient l’issue de la réaction psychosociale mondiale unitaire, qu’elle soit un échec ou une promesse, le système injuste meure, souffre en mourant, et il vaut mieux l’achever que d’entretenir le vain espoir de lui rendre un quelconque hommage en essayant de le maintenir dans cet état.

 

Plus simplement, j’aime à dire que les solutions sont si criantes qu’elles paraissent invisibles à la plupart des gens.

Si Israël est vraiment un gentil pays digne de confiance qui ne fait que se défendre contre des méchants étrangers, si c’est vraiment cela le discours officiel du système injuste, qui a besoin de ne jamais perdre la face sur le plan symbolique s’il veut survivre, alors dans ce cas pourquoi ne pas lui répondre, tout simplement, qu’il serait fortement élogieux de vouloir protéger Israël des sentences qui pèsent sur elle ? Pourquoi ne pas fondre sur la vieille dame ridée et grognon en lui disant de ne plus s’occuper de rien, que tout va bien, que ce n’est plus son problème maintenant.

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