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LA MAJORITE DU NPA REFUSE DE DIRE CHICHE !

Publie le mercredi 11 février 2009 par Open-Publishing
9 commentaires

BIZARRE ! vous avez dit bizarre ! et oui certaines prises de position
doivent laisser des aigreurs d’estomac à certains(nes). et bien je
récidive, si l’intervention de Besancenot pour lancer le congrès était
d’une grande qualité oratoire, il y a actuellement deux priorités qui
sont extrémement liés = la suite de la mobilisation du 29 qui a surpris
par son nombre et sa qualité aussi bien le gouvernement que les confé-
dérations syndicales. D’où le théâtre actuel autour du 18 en excluant
certaines organisations syndicales préparant des renoncements futurs !
deuxième priorité, la première échéance politique depuis la victoire de
Sarkozy , les élections européennes. Soyons clairs = il est normal d’avoir
une garantie : un front de classe ne peut être conjoncturel, il faut donc
que le PCF et le PG s’engagent à une continuité vis à vis du PS ! il faut
appeler un chat un chat ! ensuite, il faut revenir sur le refus du traité de
Lisbonne, cela semble acquis ! ensuite, dire que nous voulons changer
de société et notamment de revenir au service et secteur public dominant
en y intégrant d’ailleurs l’eau mais aussi la grande distribution ! il y a
aussi une position à prendre sur la démocratie au niveau des institutions
européennes et sur la banque européenne. Donc si la majorité du NPA
est cohérente, qu’elle fasse des propositions concrètes publiques
d’accord minimum et ce seront alors les électeurs concernés du PCF,
du PG et du NPA plus d’autres forces qui jugeront ! chiche ! oui encore
et encore chiche ! pour ne pas louper cette possibilité historique de
faire un grand bon en avant dans le débouché politique indispensable
comme relai des luttes sociales ! attention, 9000 adhérents, c’est un
succès, des millions d’électeurs sur un projet anticapitaliste commun,
c’est encore mieux !

Messages

  • Bon, argumentons :
    Le gros point commun aux PG, PCF, NPA c’est d’avoir dit non au traité européen de Lisbonne, qui finalement a été ratifié totalement antidémocratiquement.
    Le PS, lui, était pour ; ceux du PS qui étaient contre se sont cassé et forment, en gros le PG.
    On peut donc dire que le non au traité de lisbonne correspond plus ou moins avec une ligne anticapitaliste, voire une ligne de classe.

    Et cette ligne politique commune est valable en permanence, pour les élections européennes comme pour les suivantes.
    Donc quand tu dis "il faut donc que le PCF et le PG s’engagent à une continuité vis à vis du PS" je pense que non, pas du tout, au contraire, la démarcation doit être nette. Car comme le rappelle un autre article, le PS est aussi pour de nombreuses "réformes" antisociales comme celle de la Santé.

    Alors sincèrement je pense que les trois partis ont tout intérêt à se présenter ensemble aux européennes et à d’autres élections, et je le souhaite, mais il faut que la ligne politique soit saine, c’est à dire loin des positions du PS.

    J’insiste : l’argument d’indépendance à l’égard du PS n’est pas un prétexte à faire cavalier seul pour gratter des pourcentages, c’est une limite de classe.

    • C’est exactement ce qui est dit dans l’article.

    • Voila qui est meilleure façon d’engager le débat.

      Le copain du NPA parlait d’un front permanent, j’insiste quand même pour rajouter que ce front ne doit être qu’accessoirement électoral, la vraie bataille se déroulant en dehors des urnes.

      Nous avons voté en 2005, par les urnes, infligeant une gifle de grande ampleur, nette, à la claque bourgeoise ultra-libérale de l’UMP, du MOdem et de l’appareil du PS.

      Mais cette victoire démocratique a été annulée, tout simplement, par un coup d’état constitutionnel contre une volonté du peuple sans aucune ambigüité.

      Cette question replace bien la question du positionnement des urnes par rapport au pouvoir réel.

      Par contre, un peuple mobilisé a fait reculer la droite sur la question du CPE et c’est par là qu’il faut chercher à avancer.

      Les élections peuvent servir à cela si elles concentrent dans l’aide au mouvement populaire, au soulèvement social, si elles aident à faire propagande, à déblayer les obstacles à la démocratie prolétarienne à construire.

      Mais elles n’aideront à rien si elles enferment le mouvement social vers des urnes sans pouvoir réel.

      Les partis de gauche réelle, cahin caha, qui nous restent, peuvent aider à sortir du traquenard d’une parodie de démocratie en dynamitant le ronron de telles élections, en faisant sortir une odeur épaisse de souffre , en rappelant le déni de démocratie du traité de Lisbonne et en désignant ce qui se traitera probablement centralement en dehors des urnes , par une extension sauvage de la démocratie qui aille aux vrais pouvoirs, ou du moins les disputent.

      En menant campagne vers ce qui se situe en dehors, par nature, des élections,car trop grand, une bonne coalition ouvrirait des perspectives au mouvement social .

  • Je suis une béotienne. Quelqu’un peut m’expliquer comment on peut faire un bout de chemin clairement loin du PS mais avec le PC qui passe son temps à lui proposer "la botte" ....
    AM

    • En allant rencontrer les individus (je dis bien l’individu),du pc,des libertaires,des écolos et d’autres....Partout en france et dans le monde,existent des anticapitalistes sincères qui envisagent de se réunir pour lutter contre le cancer "du moins pire" qui est le plus malin.Il existe aussi des gens non cartés à ce jour qui ,dans leur discours et leurs actes ,sont de vrais engagés politique,et qui ne demandent qu’à s’unir.Ils doivent pouvoir s’identifer avec la liberté démocratique de penser et de dire.C’EST POSSIBLE.
      (une nana du NPA)

  • NE LEGITIMONS PAS L’ILLEGITIME !!!

    Traité illégitime, assemblée illégitime, et toujours cette logique comptable de partis à la mord-moi-le-noeud.

    Manifestons devant les bureaux de vote, au lieu de jouer LEUR jeu !!! C’est quoi, pour vous, la démocratie, bordel ? Voter à la Star Ac’ ?

  • Sur la question de front commun de la gauche

    Il semblerait bien que peu à peu, après quelques légitimes réactions de défiance, le NPA soit mieux entendu par les camarades du PC et du Parti de la Gauche lorsqu’il parle d’engagement durable, non assujetti aux seules Européennes. Je ne parle pas de certains dirigeants, souvent très liés économiquement aux places importantes dans les appareils, qui avant de songer aux formidables perspectives que cela promet entreprennent avant tout des manoeuvres d’appareil songeant àpréserver une place élective sur des listes unitaires.
    On sait ces ’’militants’’ là prêts à d’autres discussions avec le PS lorsque viendra l’heure des régionales.

    L’urgence nous mord la nuque. Devant l’extraordinaire mobilisation qui s’annonce, devant la recrudescence des luttes et la résistance à la politique assassine de Sarko, un front commun de tous les militants progressistes est nécessaire. Les échéances électorales sont certe importantes, elles ne seront qu’un épiphénomène de la période de luttes qui s’annonce.

    Il faut se réjouir de l’unité syndicale retrouvée, il faut aussi être heureux des récents communiqués communs des partis de la gauche de la gauche.
    Pour le PS, il existe en son sein là aussi des militants sincères. Ils rejoindront le front commun
    Pour les éléphants et les notables, aucune concession, aucun travail en commun. L’heure de l’inventaire est enfin venue.

    • Je pense que prende l’occasion de l’election européenne comme pretexe pour la création d’un front unitaire est une trés mavaise idée.

      J’ai fait avec enthousiasme la campagne contre le TCE et nous avons gagnés. Hélas, cette victoire dans les urnes (comme la révolution par les urnes de mélenchon) n’a rien changé, ils ont continuer à construirent leur Europe social démocrate capitaliste que nous avions rejetés massivement.

      La verité c’est que dans leur système tout le pouvoir est confisquer par les representants au gouvernement des interets des multinationales économiques et financieres et que le suffrage universelle ne changera jamais rien.

      Avec le NPA nous somment pret à prendre toute notre place dans un front unitaire, mais à la condition, bien sur, de depasser les petites combines électoraliste au coup par coup et de s’attaquer globalement à ce système capitaliste qui n’en fini plus de crever.

      Tous ensemble, tous ensemble dans la rue avec le peuple qui creve de colére et qui ne comprend pas nos debats steriles et qui ne veut plus attendre.

      Fraternité révolutionnaire.

      Raymond NPA

  • La gauche, pour moi, c’est désormais la gauche anticapitaliste rouge et verte dans sa diversité.

    Celle qui abuse du mot mais n’a plus, dans son programme, la transformation sociale radicale de la société en usurpe l’identité.

    La porosité idéologique entre PS et UMP est telle que plus personne ne s’étonne des « transferts » d’un Besson ou d’un Kouchner. C’est dire.

    La gauche anticapitaliste n’inclut pas plus, à mon sens, un PC emmené par MG Buffet que le PG de Mélenchon, vite marié (avant son congrès , belle leçon de démocratie !) avec la direction du PC (Qu’en pensent les membres du PC ? On ne le saura pas davantage !).

    PC et PG ont en commun leur participation au gouvernement Jospin avec, sur l’Europe, un bilan funeste résultant, entre autres détails, des signatures des traités d’Amsterdam, de Barcelone et de l’agenda de Lisbonne qui nous valent déréglementations, privatisations et dérégulations dont se délecte désormais la droite au pouvoir.

    Il n’est certes pas question de rappeler sans cesse ces soumissions à l’Europe des marchés financiers pour repousser toute alliance future avec ces formations mais la retenue s’impose.

    Les pressions de JL Mélenchon et de MG Buffet sur le NPA à propos du prochain scrutin des « européennes », dérisoires par leur insistance et savoureusement relayées par la presse sarkozyste, font de cette élection leur seul horizon unitaire !

    Le NPA, lors de son récent congrès, n’a pas cautionné une telle combinaison électoraliste. Ce serait avaliser des unions à géométries variables selon le type d’élections et préparer des lendemains qui déchantent pour celles et ceux qui espèrent encore en la parole et la pratique politique.

    Tout le monde sait que le PC (avec le PG ?) reconduira ses alliances avec le PS pour les « régionales », neuf mois après les « européennes ». Il ne s’en cache d’ailleurs même pas. Ce parti est tellement sous perfusion électorale qu’il ne voit rien de funeste dans son étrange comportement. Un coup à gauche, un coup à droite. Avec le NPA, les années impaires, avec le PS – MODEM, les années paires !
    Personne n’a le monopole de l’aspiration à l’unité pour nous débarrasser de Sarkozy et comme beaucoup, ici, je souhaite un autre paysage politique que celui auquel nous sommes confrontés. J’ai, malgré tout, au 2ème tour, toujours voté pour ceux qui se prétendent de gauche.

    Mais, faut-il persévérer dans la voie d’éventuelles victoires électorales qui deviennent des échecs politiques dont "on ne se remet pas" ?
    La balle de la « désunion de la gauche de gauche » est donc dans le camp des heureux conjoints PC / PG sous l’appellation usurpée de « front de gauche ».
    Cela veut-il dire qu’aucune alliance ne soit possible ?
    Evidemment, non.

    Dès lors que différents partis ou courants (tels les Alternatifs) adhèreraient à des comportements unitaires basés sur un solide fond programmatique tout en s’engageant sur la durabilité de « cadres unitaires », tout devient possible.
    D’ailleurs, des rencontres ont eu lieu. D’autres se tiendront.

    Et si PC et PG retrouvaient, par "miracle laïque", le chemin d’une certaine vertu politique, des accords resteraient possibles malgré d’importantes divergences sur le rapport aux institutions européennes, le nucléaire, l’indépendance de la BCE.