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COMMUNIQUÉ DE PRESSE : André Gerin s’adresse à Marie-George Buffet et Jean-Luc Mélenchon

Publie le vendredi 20 février 2009 par Open-Publishing
19 commentaires

Marie-George Buffet et Jean-Luc Mélenchon ont adressé un courrier commun à des formations de gauche pour leurs proposer de participer à la construction d’un Front de Gauche pour changer d’Europe. Ils ont confirmé leur demande en adressant une invitation au NPA.

Vous trouverez ci-jointe la réponse que leur adresse André Gerin déplorant ces ronds de jambe politiciens qui ne collent pas, c’est le moins qu’on puisse dire, avec la gravité de la crise sociale et politique.


A l’attention de Marie-George Buffet et Jean-Luc Mélenchon
Copie pour information à Olivier Besancenot

Le 19 février 2009

Chère Marie-George, cher Jean-Luc,

Je trouve complètement décalée la lettre que vous avez adressée à Olivier Besancenot, le 18 février dernier. Les ronds de jambe politiciens ne collent pas, c’est le moins qu’on puisse dire, avec la gravité de la crise sociale et politique.

Dans ce contexte, proposer un front de gauche électoraliste pour les élections européennes, un soi-disant rassemblement pour changer d’Europe est à la limite du ridicule. Annoncez donc la couleur ! Dites franchement que vous proposez une recomposition politique à géométrie variable : partant de la gauche du PS pour les européennes, afin de rejoindre le Parti socialiste aux régionales.

Cette démarche de sommet est complètement en décalage avec les exigences profondes qui montent des tréfonds du peuple de France. Celui-ci n’a pas besoin de combines, au contraire, il doit les fuir et il les fuira, tant c’est pour lui une question d’existence. Dès lors, nous devons travailler à l’union du peuple de France, comme nous y invite l’actualité brûlante des Antilles. Après le mouvement puissant du 29 janvier, la préparation du 19 mars annonce un mouvement plus large encore et surtout d’une force plus radicalement contestataire. Faut-il être aveugle et sourd pour ne pas entendre ce qui gronde dans le pays !

Pourquoi courir après le NPA sinon pour se couvrir de ridicule – d’autant qu’avec les collectifs antilibéraux, nous avons largement donné, de ce point de vue. Tout au contraire, nous devons être disponibles, au service du mouvement social, sans a priori, pour riposter coup pour coup à la férocité du capital, à la politique de Nicolas Sarkozy, à la dictature européenne.

A ce moment de notre histoire, nous devons avoir l’audace d’œuvrer au rassemblement du peuple de France avec toutes les forces de gauche, y compris le Parti socialiste, au rassemblement des énergies républicaines, à l’union de touts ceux qui veulent que notre peuple relève la tête et construise son avenir. C’est cette construction d’un mouvement large, unitaire, majoritaire qui sera déterminant pour les constructions politique futures.

Tout autre démarche coupée du mouvement social me paraît sans issue tant la dictature du capital bancaire et financier ne laisse aucune marge de manœuvre. Ce n’est pas d’un front de gauche dont le peuple a besoin mais d’un front de lutte. Retrouvons-nous, tous ensemble, unis contre les dégâts du libéralisme. Pour cela, nul besoin de se fondre ni de se confondre.

La cuisine électoraliste est vouée à l’échec, d’autant plus que le peuple de France n’a toujours pas digéré les mauvaises sauces de la gauche, depuis 1981. Je crains sincèrement qu’à poursuivre dans cette voie, nous ne soyons à côté de nos pompes et, surtout, à mille lieues des attentes populaires.

Recevez, chère Marie-George, cher Jean-Luc, mes fraternelles salutations.

Messages

  • Le seul objectif de la direction du PCF c’est de sauver les élus.
    et bravo MGB et autres permanents pour la pub que vous faites au nouveau parti de gauche, il n’en demandait pas temps
    pierre

  • Gerin ne veut pas du NPA mais ne serait pas défavorable à un rassemblement avec le PS, ça remet au gout du jour l’aliance avec la sociale démocratie, il sait pourtant que se fut néfaste au PCF néanmoins il persiste et signe.

    • D’ailleurs je me demande s’il a compris que le PS n’est pas un parti ant-capitaliste, son cas est grave...

    • le problème est que tout est mélangé et confus dans la tête du camarade.
      Oui au Front Unique de toutes les organisations de gauche pour résister au rouleau compresseur capitaliste, car c’est en unifiant la classe ouvrière que nous serons efficace pour lutter.
      Mais oui aussi à des discussions plus poussées et programmatiques entre partis anticapitaliste pour tenter de construire un parti large, qui puisse redonner espoir dans un changement radical de société. Le terrain électoral peut être propice à ce genre de discussion.
      Le souci avec la direction du PC, c’est que pour les européennes, elle se veut indépendante du PS (fastoche vu le type de scrutin) pour mieux aller s’acoquiner avec lui aux régionales, municipales, législatives et autres, tout cela pour ne pas perdre ses élus. Donc fi des grands principes.
      Ne confondons pas la nécessité de l’unification stratégique de la classe ouvrière qui passe inévitablement par l’unité de toutes les organisations ouvrières et une unité plus restreinte en vue de la construction d’un grand parti.

    • Il faudrait que Gérin cesse de fumer la moquette. Lors du dernier congrès celui ci rejetait l’alliance avec le PS pour les raisons que nous connaissons.
      Sa contribution allait dans le sens de la radicalité et a été comprise par 40% des communistes. Nous militants de base nous avions compris que l’union devait se faire naturellement avec le NPA.
      Un démenti de Gérin est nécessaire, très vite. FDM

    • Effectivement, la préparation des prochaines européennes en ce moment relève d’un surréalisme total, vu que ce n’est pas l’Europe, sa commission, sa Banque, aux pouvoirs exorbitants et a fortiori sa majorité parlementaire prévisible, parce que l’Europe est une création libérale, qui va changer quelque chose dans notre pays. Au mieux, ce sera un sondage grandeur nature et les gens le savent bien, c’est la raison pour laquelle ils n’en veulent toujours pas. Et le niveau à partir duquel on peut changer quelque chose, c’est bien le niveau national, pour ce qui concerne la France, malgré les trahisons des uns et les renoncements des autres. Les expériences pépères de MGB exclusivement sur le terrain électoral, ça suffit. Quant au PS qui met actuellement en avant sa façade de gauche minoritaire dans ce parti social-libéral, on peut traiter avec lui mais pas plus ni moins qu’avec les autres. Nous avons besoin de rendre coup pour coup à Sarkozy et à son régime anti-démocratique et non continuer sur la voie syndicaliste donc réformiste du "Huisme".
      C’est ce que nous avons décidé dans notre section avec nos petits moyens : le capitalisme est notre adversaire et non notre concurrent...(à suivre)

  • Oui au Front Unique de toutes les organisations de gauche pour résister au rouleau compresseur capitaliste, car c’est en unifiant la classe ouvrière que nous serons efficace pour lutter.

    Si le peuple veut se faire entendre et se faire respecter dans ses droits et ses intérêts, c’est bien dans ce sens qu’il faut aller.

    Maintenant, pour que tous les lecteurs qui passent par Bellaciao, il conviendrait de définir ce que veut dire "politique anti-capitaliste", car il y a encore pas mal de frileux qui en ont peur, peur qu’ils n’aient plus droit à l’accès à la propriété privée, peur qu’il y ait moins de démocratie, etc... Staline a fait beaucoup de mal au communisme, des peurs persistent. Et puis, si le pari réussit d’un Front Unique, un François Copé, un Sarko, un Fillon ou une Parisot ne manqueront pas de semer la zizanie avec ce genre de peur citée plus haut. Autant prendre les devants, pour expliquer et réexpliquer. C’est quitte ou double.

  • Ridicule pour ridicule, pour moi le choix est fait, ce sera, c’est le NPA !

    Pas de bricolage électoral, une ligne politique claire, révolutionnaire, écologique, radicale et assumée.

    Le PCF va au mieux garantissant, ses finances, et ses élus, telle une girouette. On y fait plus de politique mais de la comptabilité. On y dénonce le libéralisme du PS et l’irresponsabilité des gauchistes mais on veut bien de leurs petits bras pour faire recettes.

    On y cautionne l’EPR, on s’accommode des multinationales dans l’attente de les nationaliser, un jour...

    Suivre le corbillard n’est pas une perspective réjouissante, je quitte le cortège et laisse ces gens "responsables" psalmodier leurs salades et solder les reliques.

    Les camarades finiront bien par cesser de ronchonner et se décideront à faire le pas vers l’avenir en construction au NPA.

    On vous y attends.

    Bien fraternellement.

    Stéphane

    http://ablogm.org/soupires

  • Assez de MGB et de Mélenchon et de leur tambouille électorale....Le mouvement social est en plein développement et les deux politiciens s’ occupent des urnes des européennes et d’ un vote qui ne sert pas à grand chose, ça suffit...Je crois que je vais bien finir par rejoindre le NPA !

  • Dommage , les prémices de la proposition étaient OK :

    Dans ce contexte, proposer un front de gauche électoraliste pour les élections européennes, un soi-disant rassemblement pour changer d’Europe est à la limite du ridicule. Annoncez donc la couleur ! Dites franchement que vous proposez une recomposition politique à géométrie variable : partant de la gauche du PS pour les européennes, afin de rejoindre le Parti socialiste aux régionales.

    Pourquoi courir après le NPA sinon pour se couvrir de ridicule – d’autant qu’avec les collectifs antilibéraux, nous avons largement donné, de ce point de vue. Tout au contraire, nous devons être disponibles, au service du mouvement social, sans a priori, pour riposter coup pour coup à la férocité du capital, à la politique de Nicolas Sarkozy, à la dictature européenne.

    Mais finir avec cela c’est compliqué :

    A ce moment de notre histoire, nous devons avoir l’audace d’œuvrer au rassemblement du peuple de France avec toutes les forces de gauche, y compris le Parti socialiste, au rassemblement des énergies républicaines, à l’union de touts ceux qui veulent que notre peuple relève la tête et construise son avenir. C’est cette construction d’un mouvement large, unitaire, majoritaire qui sera déterminant pour les constructions politique futures.

    Grosses confusions, où on voit poindre le front interclassiste.

    Avec les grandes illusions sur le Parti Socialiste, sa nature. Si le PS vient ça doit être à nos conditions, aucun pas vers eux n’a d’utilité pour le combat social et révolutionnaire, le PS n’étant plus du monde populaire sauf par l’aspect électoral, ce qui fait qu’aucune dynamique ne peut se nouer avec ce parti (peut-être un jour redeviendra-t-il autre chose, mais pour l’instant ce ne peut être le cas).

    Toutefois, en se concentrant sur l’aspect luttes sociales (j’aime moins les fariboles chauvines sur "notre" peuple et les messes républicaines qui ne sont pas des positions de classe), Gerin fait un pas en avant.

    L’appel à resistance et le front proposé de Gerin est en dehors des élections, ou plus exactement ne veut pas soumettre le mouvement social à des élections sans enjeu de pouvoir, et ne veut apparemment pas soumettre du tout le mouvement social à des élections.

    Et c’est l’aspect qui différencie completement son appel à l’unité jusqu’au PS , d’une alliance à finalité purement électoraliste.

    La question du PS là dedans c’est qu’il voit le PS avec des lunettes déformées, ne se rendant pas compte que le PS est essentiellement un parti dont près de 70% des adhérents à plus de 50 ans (comme moi), dont une fraction significative et qui décide de tout est son appareil d’élus, de permanents légaux ou pas, de quelques salariés qui en dépendent et de 3 à 4% d’ouvriers. Ce n’est plus du tout la SFIO de 36 qui était majoritaire dans le plus grand syndicat de l’époque.

    Mais cela est moins grave de penser qu’il puisse s’approcher d’un front de lutte car il aura énormément de mal à s’y intégrer et à y participer, étant très étranger à notre classe. Bien au contraire, comme sur la question des Antilles il passera la moitié de son temps à attaquer les travailleurs en lutte.

    Mais disons qu’une bataille populaire, centrée en dehors des fariboles électoralistes, c’est bien une belle avancée, de se souvenir de ce qui fit les batailles de 34 à 36, de ce qui fit la sortie de la résistance, de 68....

    Et dans ce cadre, et sur cet aspect précis, la position de Gérin est une rupture profonde positive avec le passé, car mettant le mouvement social de résistance populaire au centre de tous processus, son renforcement comme l’axe et la colonne vertébrale d’une politique révolutionnaire.

    Si le reste du texte non vu ne sombre pas dans l’électoralisme par un autre biais, bienvenu Camarade Gérin !

    Et laisses les illusions interclassistes à la porte, comme les dérives nationalistes (de quel côté seras-tu si les travailleurs antillais demandent leur indépendance ?), on est sur le bon chemin.

    C’est le mouvement social, la classe ouvrière qui lutte, qui commande aux participations électorales, qui doit commander aux participations électorales, en s’en servant pour le renforcer, et non l’inverse, un mouvement de lutte populaire dont on proclame, comme l’ont indiqué explicitement PdG et PCF, que son débouché est sur le terrain d’une élection européenne, ce qui est évidemment ridicule.

    L’immense crise qui vient va recadrer tout ça , dans tous les courants politiques ...

  • En une seule phrase, les masques tombent et on se demande pourquoi André GERIN est en opposition à MGB !!!! Car si on lit bien entre les lignes, cela va plus
    loin que le PS, c’est comme le préconise Ségolène Royale l’union sacrée avec une
    partie de la droite ; seule différence, André ne va pas jusqu’à l’UMP ! ouf ! on est sauvé ! comme quoi une fois de plus le sectarisme se marie parfaitement avec
    l’opportunisme !!!!

    • Tout à fait.. comme je le disais avant, c’est une des caractéristiques du stalinisme.
      Soit la division à outrance, soit l’unité sans principe qui est synonyme de collaboration de classe. Ce sont les deux faces de la même médaille.
      Jamais le balancier ne s’arrête au juste milieu : celui de l’unité ouvrière indépendante de la bourgeoisie !

    • La notion de "peuple de France" est très ambiguë.

      Peut-on oublier que la notion de peuple fait l’objet d’une définition si englobante qu’elle permet à l’UMP et de Sarkozy de se poser comme Union pour un Mouvement Populaire. Le PS aurait pu en faire de même. Point commun , l’intérêt du peuple est rabattu sur celui de la nation ou de l’entreprise au détriment de l’immense majorité du peuple. L’interêt général se rabat sur celui de la bourgeoisie et de la France (d’en-haut) alors que pour la gauche vraiment socialiste ou communiste l’intérêt à défendre porte sur la satisfaction des besoin sociaux de tous et donc pour enfoncer le clou en priorité ceux du peuple-classe et en son sein des salariés. Cela passe par des droits à défendre.

      Parler de peuple sans autre précision c’est sombre dans l’idéologie et créer un rideau de fumée qui permet de voir exclusivement des chats gris partout ou - pour reprendre le propos de la patrone du MEDEF - de se concevoir comme étant tous sur le même bateau. Diable ! L’esprit critique n’avancera pas d’un lumens si la gauche parle comme la droite.

      Peuple de France renforce le rideau de fumée puisqu’il renforce la différence avec l’extérieur. La porte est ouverte au nationalisme qui aujourd’hui prend la forme de la xénophobie d’Etat.

      Les travailleurs salariés d’a côté sont non frères. La fraternité est plus réalisable avec eux qu’avec la classe dominante française ou non.

      Christian Delarue

  • L’intérêt suprême des exploités exige que l’union se fasse.

    Heu... les exploités... tu veux dire les députés PCF sortants ? :-)

    Proposition : rassemblons nous le jour de celle-ci pour demander à nos dirigeants de conclure ou bien lançons une grande pétition.

    Belle leçon de démocratie : le congrès du NPA (donc les militants) vient de décider très majoritairement d’une stratégie, d’une ligne politique, et tu voudrais que des gens extérieurs à cette organisation fassent pression sur la direction pour qu’elle trahisse son mandat ? On avance !

    Si le NPA rentrait dans cette cuisine électoraliste, il se grillerait définitivement, à peine né. Il perdrait l’essentiel de ses militants. Et à titre personnel, je ne voterai jamais, au premier tour (celui où on vote pour ses idées), pour une liste où figureraient des responsables politiques ayant participé (ou participant encore, dans les régions, les départements...) à la gauche plurielle et prêts à y retourner.

    Il y a deux grandes options, à gauche du PS : passer des alliances avec le PS pour essayer de le tirer à gauche, ou au contraire miser sur une indépendance totale vis à vis de lui. Que ces deux options fassent valoir leurs arguments dans le débat public, et on verra bien quelle stratégie semble la plus crédible aux yeux des électeurs.

    Chico

  • Ta grande union n’a pas besoin des nains politiques ....

    On pourrait écrire autrement si les révolutionnaires du NPA étaient aussi ravagés que toi :

    Il faut par ailleurs être un nain politique pour ne pas se rendre compte que les candidatures PC-PdG sont des candidatures de division, cherchant ainsi à complaire à sarko...

    Ne t’es-tu jamais rendu compte qu’un argument peut être retourné ?

    Quand serez-vous capable de parler de politique sans faire de l’invective et du commentaire poubellier ?

    Tu parles d’unité en demandant que les autres se rallient à l’alliance PCF-PdG sur les positions de cet attelage et en même temps tu injuries.

    Comment concilier cela ?

    Retour donc à la discussion politique :

    Les propositions des uns et des autres sont différentes sur le contenu d’une alliance.

     Les uns pensant que le mouvement social et les luttes ont comme issue politique des élections européennes pour un parlement sans pouvoir et préparent parallèlement une alliance avec le PS pour les régionales qui suivent. Cette constatation ne relève pas de l’invention mais se vérifie en demandant à ton parti pour les négos sur les régionales , ainsi qu’en lisant les déclarations séparées du PCF et du PdG, ainsi que leur déclaration commune.

     les autres pensent que des élections sans enjeu de pouvoir ont pour finalité d’aider le mouvement social à se renforcer et parallèlement estiment qu’une alliance ne peut se faire avec des partis qui, en même temps qu’ils accusent les autres de sectarisme sont en négociations de partage des postes avec le PS pour les régionales qui suivent juste après.

    Le NPA et LO, qui représentent peut-être 3 fois l’attelage électoral PC-PdG, ont une conception de l’unité plus durable.

    Les assauts de sectarisme , les invectives, criant aux autres de se ranger derrière sa bannière, bizarre conception de l’unité, ne servent à rien.

    Gérin interroge, à sa façon, de même que de très nombreux militants du PCF, sur les négos engagées avec le PS.

    Quand cela finira-t-il ?
    Quand le PC n’existera plus ?

    Je suis pour l"unité, un front politique au service de la mobilisation et des luttes.

    En cas d’élections je suis pour une campagne qui ne met pas le mouvement ouvrier, au sens large, au service d’une nomenclatura électoraliste, mais met la campagne électorale, ainsi que les éventuels élus au service du mouvement populaire.

    Bref, une autre conception de la démocratie , celle de la démocratie ouvrière, celle de la démocratie proletarienne comme d’autres disent.

    Cette conception doit être majoritaire dans la gauche de la gauche, puisqu’on appelle cela comme ça , par contre la conception surannée, qui consiste à mettre au service d’une alliance électorale le mouvement social tue ce dernier, et produit les expériences de politique de gauche au service du capital.

    Je suis toujours surpris qu’au moindre fumet électoral certains perdent tout sens commun et oublient leurs serments de la veille.

    Tu cries contre le NPA en appelant à se ranger derrière PCF et PdG au nom de la lutte contre le capitalisme, variante PS comprise.
    Comment est-ce possible alors que notre duo continue de s’allier avec le PS et en même temps négocie les postes pour les régionales qui suivent juste après...

    Expliques-nous tout ça ...

  • Camarade Gérin

    Là, écoute, J’ai rien compris...

    D’abord tu fais marche arrière toute par rapport à ta position pré congressuelle (et à celle de la majorité des camarades qui avaient accordé leur signature à la motion dont tu faisais partie)....

    Ensuite, le début de ton raisonnement est bon, intéressant, on se dit "super ça commence bien".... mais la chute est juste...tout simplement..... hallucinante....oui au front de gauche avec le PS et sans le NPA ????!!!!???????

    Explique moi en quoi ta position diffère de celle de la direction de MGB ?

    Je nage - en fait non ,je pense que là, c’est toi qui nages....