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Front de Gauche, illusion ?

Publie le lundi 16 mars 2009 par Open-Publishing
35 commentaires

de Michel MENGNEAU

De partout ça s’agite pour les prochaines élections européennes. Les Socialistes suivant leurs mauvaises habitudes se déchirent pour les places. Bon, on commence à ne plus s’y intéresser tellement ce genre de débat est puéril, surtout loin des réalités sociales, et pour rester poli, disons qu’ils me font penser à des margoulins dénués de sens moral en train de maquignonner autour du veau gras. Triste réalité qui fait que l’on est dirigé par des rigollots dont le seul but est de ce maintenir en place. Bref, le vrai débat de société est ailleurs….

Il apparait de plus en plus à beaucoup comme une évidence que le système capitaliste est la principale cause de nos maux, bien que complètement vérolé et allant apparemment vers fin annoncée, il est fort probable qu’il fasse encore énormément de dégâts dans les couches sociales les moins favorisées. Donc si l’on veut que le monde devienne plus juste pour tous, en toute conscience il parait incontournable se débarrasser au plus vite du capitalisme et mettre à la place une société de partage.

Ca, beaucoup l’ont compris. Surtout que cette constatation est exacerbée par un mal être de tout les jours, à chaque instant de plus en plus pressant, lié aussi avec un amoindrissement des libertés collectives et individuelles. Donc il est urgent que cela change et l’on perçoit le trépignement de partis qui veulent changer les choses par les urnes. Certes, cela est tentant quand on pense qu’un moindre résultat cautériserait quelques plaies et mettrait un peu de beurre dans des épinards qui en ont bien besoin. A fortiori on ne peut pas refuser des augmentations de salaires arrachées par la revendication, faire aussi stopper des réformes iniques après avoir opposé une fin de recevoir sans concession au gouvernement, tout cela sera alors apporté à l’actif du peuple, mais jusqu’à quand car le vrai problème, le capitalisme, sera toujours là. D’ailleurs lorsque l’on voit qu’au bout de trois ans l’augmentation de 200 euro sera alors payée par les seuls patrons je suis dubitatif. Je ne suis pas un pessimiste, mais l’histoire a toujours démontrer que ce qui était acquit aujourd’hui était aussitôt contesté par le patronat capitaliste, c’est un éternel recommencement.

Si l’on prend par exemple le front populaire de 1936 qui à permis des avancées sociales dont on a bénéficiées pendant de nombreuses années mais que l’on voit s’étioler peu à peu, quand ce n’est pas disparaître pratiquement, comme un code du travail qui devient un ersatz au service du patronnât, donc « du passé faisons table rase » n’ayant pas été appliqué à la lettre, il faut remettre l’ouvrage sur le métier. Le raté de l’histoire est qu’il n’y a pas eu la prise de pouvoir totale par les travailleurs, avec des nationalisations généralisées, de la cogestion, seul le renversement du capitalisme eu été efficient. En effet, plus de soixante dix ans après, il faut recommencer si on ne veut pas que les acquits de cette époque soient balayés. Il ne faut pas rêver, le « travailler plus pour gagner plus » va en droite ligne pour effacer la semaine de 40h si durement gagnée et que les capitalistes n’ont jamais digérée.

Je sais qu’il y en a certains qui vont se demander si je ne suis pas devenu fou car je vais me faire l’avocat du diable. En effet, je pense que c’est une bonne chose que Sarkozy ait été élu car si cela avait été Royal ont se serait fait enfumer par un semblant de mesures sociales qui n’auraient été que des caches misères et auraient endormi peu à peu la revendication utile, comme se fut le cas sous Jospin. En fait, du capitalisme qui n’ose pas dire son nom, enrobé pour cela dans du papier de soie rose, un attrape nigauds. Madame Royal avait même préconisé des fonds de pensions collectifs pour soigner nos retraites, on aurait bonne mine si cela avait été ! Tandis qu’avec Sarkozy c’est du capitalisme pur et dur qui met au grand jour son iniquité et permet à beaucoup de gens de se rendre compte enfin que le système n’est pas bon.

En fonction de constat et de l’agitation qui touche différentes couches sociales certains voient dans les élections européennes l’occasion de faire un grand front politique de gauche pour faire barrage à la droite. Certes l’opportunité est tentante et serait fondée sur de bons sentiments dans l’espoir que cela permettrait de s’unir superficiellement pour aller glaner quelques avancées sociales, car il ne faut pas rêver il ne s’agit que de cela, c’est certes important, mais à mon avis pas suffisant. D’autant que de récupérer quelque sièges au parlement européen, si cela permettra effectivement de connaitre l’échiquier politique européen, cela n’aura aucune efficience dans la remise en cause du capitalisme. Donc dans l’état actuelle des choses ce genre de front n’est que illusion, surtout avec des partenaires dont on peu douter de la fiabilité.

De toute façon, force est de constater que la révolution ne se fera pas par les urnes. C’est dans la rue, dans les usines que le peuple affirmera ses convictions. Je pense donc pour ma part, que l’attitude qui veut que l’on construise idéologiquement le monde de demain en préparant le peuple à prendre ses responsabilités en toute connaissance de causes est une attitude responsables, en tout cas plus que celle de ceux qui veulent nous amener au changement par des voies louvoyant dans le microcosme politique.

Donc le plus dure reste à faire, celle d’éduquer et convaincre que demain sera peut-être le grand jour, mais il faut qu’il soit déterminant. Ecoutons toujours les anciens et en l’occurrence Louise Michel qui a bien dépeint ce qu’il faut faire…..

« Si la révolution qui gronde sous terre laissait quelque chose du vieux monde, ce serait toujours à recommencer ! Elle s’en ira pour toujours, la vieille peau de la chrysalide humaine. Il faut que le papillon déploie ses ailes, qu’il sorte saignant ou qu’il crève. »

Louise Michel (Mémoires de Louise Michel écrits par elle-même, en 1886

http://le-ragondin-furieux.blog4ever.com

Messages

  • De toute façon, force est de constater que la révolution ne se fera pas par les urnes. C’est dans la rue, dans les usines que le peuple affirmera ses convictions.

    Je regrette, la rue oui mais avec les urnes en plus. Ou, comme en 36, les urnes puis la rue !

    • Justement l’exemple de 36 n’est peut-être pas le meilleur. C’est en bloquant les moyens de procutions et en se les appropriant que l’on arrivera à quelque chose. Il faut bloquer les usines, investir les banques, raser la bourse puis après on ira voter en fonction de la conception que l’on veut de la révolution !

    • comme en 36, les urnes puis la rue !

      Je pensais, aux dires de mon père, que cela avait été : la rue, les urnes et de nouveau la rue.

    • 90 - 73, comme vous je crois que ce serait la meilleure solution,les urnes d’abord et en suivant la rue,parce que le peuple ne doit pas laisser les nouveaux élus fairent ce que bon leur semble,il faut qu’il prenne conscience que c’ est lui qui a la clef du changement, et de bien veiller a ce qu’ une fois en place les élus ne changent pas de politique comme bon leurs semble, ca c’ est fait trop de fois hélas,pour ça il faut resté mobilisé constament et non seulement au moment des élestions,et mettre la pression sur les syndicats et les partis politique pour leur faire voir que maintenant il faut qu’ ils tiennent compte de nos avis,j’ espère qu’ on est assez matures pour faire cela car il y va de notre avenir. AL de TOULOUSE

    • Les chiliens ont failli, Salvador Allende est mort pour un peuple qui ne le reconnaît même plus. Peut-on les en blâmer ? Après tout, que reste-t-il des élections présidentielles en France : une Star Academy améliorée ! L’épidémie est planétaire. Les griffes du capitalisme sont implantées dans nos crânes et il est plus que temps de s’en débarrasser.

      Géraldine Bonvini
      pour Le Grand Soir

    • dE GERALDINE BONVINI :

      Qu’en disait Fidel Castro en 1972 (1) :

      « On sait que les sociétés capitalistes n’organisent pas l’économie et la production de biens matériels pour satisfaire les besoins de l’homme. Les sociétés capitalistes organisent la production pour le profit. Bien souvent, quand un besoin est satisfait, elles en inventent un autre, tentent d’inculquer à l’homme un besoin artificiel. Je parle de ce problème parce que c’est l’un de ceux qui touchent le plus les pays latino-américains. On voit par exemple dans de nombreux pays latino-américains des centaines de milliers de mendiants, des millions et des millions d’analphabètes, des taux élevés d’enfants qui meurent dans leur première année, des taux très élevés d’abandon scolaire, de faibles moyennes d’espérance de vie. Et l’on voit pourtant que dans ces pays pauvres, exploités, sans hôpitaux, sans écoles, sans emplois, les impérialistes introduisent leurs habitudes. Et vous voyez toutes les revues de ces pays vous dire : »Achetez-vous une voiture de telle ou telle marque ! » « Voyagez à New York sur telle ou telle compagnie aérienne ! » « Bâtissez vous une maison de tel ou tel type ! » « Utilisez tels ou tels articles, utilisez telle ou telle mode ! ». Ils inculquent à nos peuples les habitudes de consommation des sociétés développées »

    • En 36 le mouvement est parti le 1° mai (le 1° mai n’était pas férié à l’époque) et s’est étendu à partir du 11 suite à des sanctions patronales contre les grèves du 1° (Breguet au Havre). Le 2° tour des élections législatives ayant eu lieu le 5 mai !

    • Oui bon donc tu dis exactement la même chose que Michel sur le fond quant au FP ;-) Mais différemment quand même .... pour le plaisir de contredire non ? Pour surtout garder le cap "ne nous éloignons pas des sacro-saintes élections " hein...on ne dévie pas de la ligne n’est ce pas.

      Votons ! votons ! même pour des prunes même pour des cuistres et des fumistes et des opportunistes VOTONS !

      Perso, je suis de plus en plus d’accord avec Michel dans le sens où on devrait enfin avoir une sacrée grosse discussion et sérieuse sur le sujet "ÉLECTIONS" - avec les coco les socialo et les anar et les "rien du tout" (c à d allez... 50 % du peuple de base ? :-))

      "Élections pièges à cons" ou pas ? Utiles ou pas ? Hypothèse léniniste tjs valable ou pas ?...

      LL

    • Salut la Louve, tu as bien résumé ma pensée.

      Je ne crache pas sur les élections européennes de par le fait que cela va apporter un éclaicissement sur la composition de l’opinion du peuple européen, mais ça s’arrête là. Car s’il faut avoir un quelconque espoir de changement cela ne viendra pas de là. Par contre si dans toute l’europe l’agitation sociale monte en puissance et se fédère par la suite, là oui, on pourra espérer au changement. Donc effectivement on peut aller voter pour les raisons que je viens d’évoquer, mais avant tout c’est dans la rue et sur les lieux de travail qu’il va falloir prendre le pouvoir, de la base vers le haut, autrement tout sera à recommencer dans peu de temps...

    • Article écris par STING, qui je crois à raison. AL de TOULOUSE ;

    • On peut parfaitement comprendre "élections, piège à cons" encore faut-il s’appuyer sur des bons exemples, qui, d’ailleurs, ne manquent pas, mais pas sur 36 !

  • Si l’on prend par exemple le front populaire de 1936 qui à permis des avancées sociales dont on a bénéficiées pendant de nombreuses années mais que l’on voit s’étioler peu à peu,

    Toujours intéréssant de se repencher sur 36, qui semble être ce à quoi tous les syndicalistes aspirent.

    Alors il faut bien se rappeller que :

    En 36, on (le PCF et la CGT) nous a forcé à accepter un programme purement économique :

     Pas de droit de vote des femmes (les anglais l’avaient, ca a été proposé plusieurs fois à l’assemblée)

     Le "front popu" se fichait complétement des questions coloniales

     la nationalisation de la SNCF n’en était pas une (les dvidendes ont continuées à tomber pour les anciens proprios jusqu’en 1982).

     Pas d’intervention en Espagne (et là les blumistes vont me dire : mais les généraux voulaient pas y aller ! Ben justement, c’est pour ca qu’il faut une révolutiion, pour changer les généraux, bananes)

    Conséquence : En 38 annulation de l’essentiel des gains puis en 40 la bourgeoisie fait le choix de la défaite et de la collaboration.

    J’ai beaucoup d’espoirs pour la période qui vient car aujourd’hui plus personne n’accepter a un ordre de fin de grévegentillement par respect pour les directions auréolées du prestige de 1917, ce respect elles devront le gagner en agissant dans notre intéret ou disparaitre.

    • Attention camarade ton post est bourré d’inexactitudes, la Cgt de l’époque a peu à voir avec la Cgt d’aujourd’hui (La Résistance est passée entre les deux...)

    • CGT différente ?

      Avant, peut-etre, il y avait tellement de nouveau adhérents qu’elle bougeait pas mal.

      mais de nos jours ?

      Si Sarko vous (j’imagine que tu y est) propose de créer des commissions pour gérer les conflits du travail, vous accorde des subventions, vous permet de créer des syndicats de bassins d’emploi et plus par établissement, et quelques autre sucreries du même genre, vous direz "c’est pas assez !" ou vous direz "bon s’arréte là, exploitons ce qu’on a déjà, retournez au turbin les gards". ?

      Toi personnellement tu sera peut-être pour continuer, mais si la direction n’est pas de cet avis ? tu reste par fidélité, pour pas "jouer contre ton camp" (mais le quel exactement ? ) on tu essayera de créer autre chose ?

      Et quelles autres erreures (à part l’orthographe) aurais-je commis dans ce petit billet, stp ?

    • On se fout de l’orthographe.

       La nationalisation de la SNCF n’était pas au programme, elle l’a été en 37 à la demande des patrons.

       Colonialisme (le PC était contre, le PS et les radicaux pour)

       Vote des femmes le PS et le PC étaient pour (3 femmes ministres dans le gouvernement) les radicaux ont bloqué la loi au Sénat

       Fin de la récréation en 38, sauf pour les congés payés, et le fait essentiel qu’en France le fascisme n’a pas pu s’imposer avant 40, dans les fourgons de Hitler. C’était l’objectif n°1 du Front Populaire !

       La non intervention en Espagne concerne le PS et les radicaux

    • Alors :

      Tu oublie un point capital dans tout ça, michel : le PCF proclamait haut et fort son soutien au Front populaire, staline aussi.

      C’est à dire que toutes leurs divergences avec SFIO et radicaux ne justifiaient jamais la rupture politique, la critique franche, la qualification de "bourgeois", l’appel à l’entrée des masses dans le jeu feutré de la politique.

    • Tu oublie un point capital dans tout ça, michel : le PCF proclamait haut et fort son soutien au Front populaire, staline aussi.

      Le FP est la "chose" du PCF ( Thorez+Fried), qui finit par penser (34) que l’arrivée de Hitler au pouvoir découle de la division SPD-KPD en Allemagne. Avant d’approuver Thorez, Staline tente de le dissuader via Toglatti.

    • Mais une fois que c’est fait staline en fait sa politique générale, tous les PC du monde en font autant, que ce soit aux US, espagne, angleterre etc.

      Thorez avait en partie raison sur l’arrivée d’Hitler au pouvoir : la politique qui assimilait les socio-démocrates à des fascistes au point de sanctionner un membre de base du PC qui avait des discussion régulières avec un socialo c’était aller droit dans le mur.

      Mais la politique de FP c’est l’excés inverse : ont est tellement tous copains qu’on ne peut même plus critiquer les directions, ou alors juste histoire de dire "on aurait pas fait pareil" mais sans en tirer de conclusions concrétes.

      Et au passage chanter la marseillaise, chant récupéré par la bourgeoisie depuis Napoléon 3, ca n’aidait pas l’internationalisme.

      Sur staline :

      Pourquoi n’a-t-il pas poussé plus fort contre le FP alors ?

      évidement on peut dire qu’il voulait l’alliance des démocraties bourgeoises pour contrer le risque d’attaque nazie. Mais 1 ca l’a mené jusqu’à étouffer des chances de révolution, très consciemment, et ca c’est inadmissible, 2 l’armée allemande n’était pas de taille à attaque l’URSS avant 38, il aurait eu le temps. 3 le régime nazi était en équilibre instable, une révolution n’importe où en europe aurait poussé la classe ouvrière allemande à reprendre le combat.

  • En effet, je pense que c’est une bonne chose que Sarkozy ait été élu car si cela avait été Royal ont se serait fait enfumer par un semblant de mesures sociales qui n’auraient été que des caches misères et auraient endormi peu à peu la revendication utile, comme se fut le cas sous Jospin.

    Et pour cause !

    Il y a une différence fondamentale entre la droite et... la gauche (pas le PS), c’est que la droite n’a pas de morale, elle est individualiste et violente, tout le monde le sait, il n’y a pas de surprises, personne n’est pris en traitre, par rapport à la gauche qui elle fait appel au coeur, à la générosité, à la solidarité et à la morale... et que personne ne lui pardonne ses écarts, ses faiblesses si elle échoue.

    Maintenant que je sais que Sarko compte se représenter en 2012 (ce qui explique que Copé veuille se présenter seulement en 2017 ) pour finir d’appliquer toutes ces réformes, parce que, aurait-il dit il ne voit personne pour reprendre le flambeau, donc il veut bien "se sacrifier" ! (rance inter ce matin), c’est bien un "front de Gauche" puissant qu’il nous faut, parce qu’on sait ce qu’est cette droite !

    • Pourquoi est-il quasiment impossible d’accéder au site du Front de Gauche ce matin en passant par Internet Explorer ?

    • ah bon ? Ben passe par mozilla

      c pas le bureau des pleurs du front de gôche ici....

      moi j’y vais sans pb

      Je n’y reste pas car il n’y a rien d’intéressant à lire sur ce site

      à part du blabla qui se met à la remorque du (déjà faible) travail syndical, et qui fait l’économie d’un vrai projet politique

      tout ceci est creux vide, navrant, insupportable face à ce que nous vivons.

      LL

    • D’ailleurs j’ai cherché (EN VAIN) un onglet ou un lien "PROJET DU FRONT DE GAUCHE" et ô surprise je n’ai RIEN TROUVE

      quand on tape "projet du front de gauche" sur Gogol re-ô re-surprise on ne trouve RIEN non plus.

      Y’en a qui nous prennent vraiment pour des C..S !

    • c’est meme pas une question de navigateur, c’est leur site qui ramait...

      ils devraient demander à l’héberger sur le serveur de Bellaciao !

      ok, je sors :)

    • Bonjour LL,

      Sois un peu plus amène avec le front de gauche (et en particulier avec le PdG), ils ne peuvent pas tout faire en même temps.

      Là ils sont très occupés par leur opération anti NPA. Dans ma petite ville ils ont même diffusé un tract consacré exclusivement au ralliement de Picquet et de ses 50 militants (ça intéresse follement la population !). Les 3/4 de leurs autres tracts et interventions diverses sont consacrés à la dénonciation des affreux sectaires du NPA. Ils ont été jusqu’à emmerder des jeunes militants du NPA qui faisaient leur première diff sur le marché. Etc...

      Un projet, un programme ? ça viendra sans doute après...

      Chico

    • Bravo, pas mal comme vanne Chico :-)

    • Parce que chaque internaute qui s’y connecte y reste indéfiniment à chercher leurs idées et maintenant il est saturé...

  • Si le FRONT POPULAIRE en 36 a été si porteur de grandes avancées sociales
    pourquoi on ne le refait pas ?

    • Parce que tu as des idiots utiles du pouvoir en place (suivez mon regard vers l’émission de Drucker ou de Ardisson) qui refusent le rassemblement de l’autre gauche. Qui te sortent la même rhétorique depuis plusieurs décennies, qui sont incapables arrivés au pouvoir dans une collectivité de mettre en oeuvre le moindre projet politique. Ils finissent par devenir des amuse-bouches de la droite car en permanence dans la contestation et bien réfractaires à l’idée de gouverner un jour en France... pour tout simplement prendre le pouvoir et changer les choses. Car jusqu’à preuve du contraire ce n’est pas la rue qui gouverne.

      A bon entendeur salut

    • Si ma mémoire est bonne, la dernière fois qu’une réforme a vraiment été rejeté, ne serait-ce pas lorsque Vilepin était premier ministre que celui-ci a du céder sous la pression de la rue... Dont acte !

  • Faisons un front de gauche populaire anticapitaliste et unitaire sans les socialistes qui ont adhéré à l’économie de marché donc au capitalisme.
    Unisons nous LO NPA Communistes Verts et bien d’autres sur des listes unitaires avec le même but la fin du capitalisme.
    Arrêtons de nous manger entre nous n’oublions pas que notre ennemi est le capitalisme et ses sbires UMP et autres ALORS QU’ATTENDONS NOUS BORDEL POUR FAIRE ENFIN BOUGER LES CHOSES ET FAIRE DES SCORES IMPORTANTS !!!!!!!!!!!!!
    HASTA LA VICTORIA SIEMPRE le reste on s’en balance !!!!!!!!!!!

  • Toujours le même son de cloche à l’appel de plus de justice sociale, en se gargarisant que le pouvoir permet par sa dureté de nous unir pour la lutte. Mais la verité c’est que nous voulons avoir les avantages du capitalisme c’est a dire la consommation à outrance et la fin de celui-ci pour avoir une égalité de droit. C’est notre consommation qui developpe le capitalisme donc c’est tout les jours que nous devons faire la révolution et c’est une révolution individuelle du refus de l’achat futile. Le changement de pouvoir ne permettra que la contrainte de s’installer pour en arriver au même résultat. Comment pourriez vous changer quelque chose tant que les mentalités ne change pas. Le concret passe par notre attitude individuelle aujourd’hui et non par l’abstrait d’un monde futur appliqué par la contrainte.

    • je ne peux qu’applaudir à 2, voire 3,4, ... 12 mains !
      ben oui parce que "plus de pouvoir d’achat" pour pouvoir tous du plus riche au plus pauvre acheter une voiture neuve tous les deux ans, changer de portable tous les mois --- j’ai peur que ça ne nous mène sensiblement nulle part ou plutôt qu’à l’ultime chaos qui se profile déjà ... sans parler du plein emploi ... si on consomme moins, si les choses produites devenaient plus durables quelle nécessité de bosser 35 heures pour les vernie, quand on pourrait TOUS bosser ... beaucoup moins

  • Voici une partie de l’appel du comité de soutien du Front de gauche...

    Nous soutenons donc les listes du Front de Gauche pour changer d’Europe, rassemblement ouvert à tous les citoyens et les citoyennes, toutes les forces politiques et sociales, qui défendent une Europe nouvelle, solidaire, de justice et de paix, écologique, démocratique, en rupture avec les dogmes néolibéraux et les traités européens actuels.

    Ce n’est pas jouer sur les mots, ni faire de procès d’intention, mais l’on ne peut que constater et dire que n’est pas affirmé haut et clair qu’ils soient vraiment anti-capitaliste, ils sont en rupture..., ce qui ne veut pas dire grand chose.... A mon avis pour être crédible ils leur faudra vraiment affimer cette rupture et préciser qu’elle est cette Europe nouvelle dont ils parlent, et ceci dans le temps, en attendant on navigue dans le vague. Ca ressemble plus à un coup électoraliste qu’à un véritable engagement révolutionnaire.

  • Débat intéressant. Je me permettrais un raccouci :

    La rue sans les urnes:1968. Avancées sans véritable lendemain.

    Les urnes sans la rue : 1981. Des mesurettes sans lendemain.

    Les urnes et la rue : 1936. Pas interdit de faire la fine bouche, si certains en ont envie. Inutile aussi de copier le modèle : on a essayé avec le programme commun, on a donc déjà donné.

    De quoi seront faits 2009, 2010, etc ? Je n’en sais rien, mais si on continue de se demander "les urnes ou la rue ?", on n’ira nulle part.

    • Prendre, les entreprises, les institutions etc ne sert à rien c’est d’abord les consciences qu’ils nous faut éduquer
      Le vote est un instrument de rapport de force qui doit nous être favorable et au plus il le sera au moins on
      prendra de coups.
      La colère doit sortir dans la rue et si maintenir.
      Les alliances avec les gents et les partis politique vraiment de gauches doivent se créer rapidement et le reste
      n’est que foutaise.
      Les divisions ne servent que les capiralistes et l’union leur fait peur.
      A vous de choisir Alain 04