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APPEL URGENT à toutes les forces de la gauche anticapitaliste

Publie le samedi 28 mars 2009 par Open-Publishing
8 commentaires

Un appel de militants et personnalités de gauche de diverses sensibilités du Béarn

Réaliser ensemble une campagne unitaire pour les élections européennes, pour une autre Europe, c’est possible !
Il n’y a aujourd’hui que des bonnes et urgentes raisons pour le faire :

 parce que dans les mobilisations et les mouvements sociaux, partout la volonté d’unité s’exprime et se concrétise. C’est vrai à la Guadeloupe, à la Martinique, à la Réunion ; c’est vrai dans toutes les luttes actuelles qui vont converger dans la grande journée nationale de mobilisation du 19 mars.

 parce que ces mobilisations doivent au plus vite trouver une expression politique dans les urnes, pour s’opposer aux politiques européennes dévastatrices, mais aussi à Sarkozy et au Medef, en battant la droite sèchement.

 parce que ces élections peuvent être l’occasion comme en mai 2005, d’une dynamique unitaire et militante puissante, d’un vaste souffle citoyen et d’un moment fort de contestation du capitalisme, pour contrarier ses politiques d’un autre siècle.

 parce que unis, nous pouvons contester les sociaux-libéraux et leurs fausses solutions, en leur opposant un rapport de force en faveur de la gauche de transformation, et porter une véritable alternative politique.

 parce que nous pouvons nous mettre d’accord sur un programme « pour une autre Europe", un projet d’alternative sociale et écologiste, en rupture avec les dogmes libéraux du capitalisme. Nous condamnons la logique d’un système qui conduit à la catastrophe sociale et écologique.

Maintenant, il y a urgence : il reste quelques semaines pour que ceux et celles qui veulent une autre politique se rencontrent et décident de faire front ensemble !
En ce qui nous concerne, nous n’acceptons pas que cela soit rendu impossible par des tactiques à courte vue, ou des intérêts d’appareils. Le fiasco de l’élection présidentielle de 2007 a montré où conduisait la division.
Alors, se présenter aux élections européennes divisés cette fois encore, serait irresponsable, et désespérant pour des millions de salariés, jeunes, chômeurs, immigrés et sans droits.

Pour que se construise une unité vraiment durable au-delà des élections européennes, c’est dès maintenant que nous devons ensemble engager combat et débat. Ensemble nous pouvons créer un large front de gauche anticapitaliste et écologiste, pour proposer une véritable alternative politique, et redonner espoir à des millions de gens.

La division ça suffit : unis, nous pouvons tout !

Pierre ARRABIE AUBIÈS – collectif Gauche Alternative (la Fédération), René JAMES – secrétaire Parti de Gauche, Jean Louis LABATUT – militant gauche PS, Marie Paule LAVERGNE – militante associative et syndicale, Jean Marie MONG – militant NPA unitaire, Frédéric PIC – candidat « Vraiment à Gauche » 2008 à Pau, Bénédicte VEILHAN – militante altermondialiste.

Messages

  • il y en a marre de voter,de participer à notre asservissement,vive la révolte, à bas ce système soit disant démocratique.Inventons un mode de vie où le seul souci sera l’amélioration de la chose publique(res publica) pour le bien commun.Vive l’anarchie.

  • D’accord pour un campagne unitiaire mais ce serait bien d’établir une plateforme commune anticapitaliste.
    Et que faire après ces élections ? Quelle politique d’alliance avec les libéraux UMPS ?
    L’unité pour l’unité sans principe ça mène à quoi ? A se fondre dans un nouveau gouvernement donminé par les sociaux libéraux. On connait la suite.
    Non merci !
    Organisons une véritable unité autour des luttes, ça oui. Le LKP a mis 6 ans à se constituer.
    Certes comme on le disait "l’histoire nous mord la nuque" mais si c’est pour aller dans le mur de nous mêmes !!! c’est pire.

  • De partout surgissent des appels à lunité, surtout de la part des dissidents du NPA, mais aussi des alternatifs puisque j’ai reçu une invitation pour un meeting.

    J’ai pour ma part l’impression que c’est du temps perdu qui serait mieux utilisé en allant au contact de la population pour la convaincre que le capitalisme est le seul fléau qui faut combattre. Là c’est une démarche utile car il reste nombre de septiques qu’il faut rallier à la cause de l’anti-capitalisme. Se n’est donc pas avec un branle-bas de combat autour d’unité électoraliste que l’on va convraincre les foules. Au contraire...

    Et ceux qui pensent qu’une union momentanée va faire évoluer les consciences politiques, au vrai sens du terme, se foutent complétement le doigt dans l’oeil ! Non, travaillons à la base sur des éléménts idéologiques fiaibles qui seront le support à tout changemment durable. Le reste n’est que l’histérie d’un moment....

    D’ailleurs, je suis pratiquement persuader que les gens qui ont manifesté n’ont aucune conscient véritable que la crise est due essentiellement au capitalisme, beaucoup s’accomoderaient de régulations hasardeuses et fausses moralisations si on faisait un effort du côté de leurs porte-monaies, et une fois de plus tout serait à recommencé si l’on ne fait pas de travail de fond.

  • Cet appel arrive un peu tard....

    Le PCF et le PG ont lancé ce même appel à une liste commune pour les européennes rassemblant toute la gauche du non au TCE, dans un mouvement visant à bloquer le traité de Lisbonne et montrer qu’unis nous passions loin devant le PS et le social-libéralisme. Il s’agissait de porter l’unité de la rue dans les urnes....

    Mais le NPA veut faire joujou en solo avec sa nouvelle étiquette et se braque sur de faux prétextes (les élections régionales d’après) pour refuser l’alliance ! Quant aux alternatifs, ils préfèrent ne pas faire campagne plutôt que de soutenir le "front de gauche pour changer d’Europe".

    Heureusement, la gauche unitaire s’est ralliée au PCF et au PG, des bouts du MRC vont faire campagne pour nous, la fédération et le Mpep soutiennent l’initiative.... La campagne est lancée maintenant !

    le peuple attend la victoire d’une gauche radicale et anti-libérale unie pour changer d’Europe, et c’est le front de gauche qui lui ouvre cette perspective !

    • Aux urnes ! Citoyens ! Aux urnes !

      Encore une énième réplique de la lutte des places !

      Mais là, on force un peu sur le marketing.

      Parce que nous faire croire que quelques députés français du Front de gauche, avec ou sans le NPA , seraient capables de changer l’Europe, c’est nous prendre pour des demeurés ou des amnésiques !

      En 1981, l’union de la gauche, puis ensuite la gauche plurielle, avec chaque fois une majorité de députés, ont-elles permis une transformation radicale de la société française ?

      Soyons honnêtes, comment une vingtaine de députés sur près de 500, qui plus est dans un parlement européen qui n’a pratiquement aucun pouvoir, comment pourraient-ils s’en prendre au capitalisme ?

      Faire croire aux gens qu’il suffit de voter, "et on s’occupe de tout", pour renverser le capitalisme, ça sent le discours de politiciens professionnels, qui nous vendent les urnes et un 1er mai revendicatif parce qu’ils désertent le mouvement social et qu’ils ne veulent surtout pas "transposer la Guadeloupe" en France.

      Une fois de plus, on essaie de nous fourguer le package complet : fin du capitalisme + une autre Europe (on ne sait pas vraiment laquelle d’ailleurs, mais c’est pas important !) pour seulement un bulletin de vote.

      Et braves gens, profitez de la promotion !

      Parce qu’après le 8 juin, c’est fini ! On continuera la lutte des places, mais avec les sociaux-libéraux et là, on pourra plus vous proposer le même package !

      Oui, mais l’option :"l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes" a toujours cours et elle est inépuisable !

      Jak

    • Il faudrait d’urgence revoir tes arguments, en effet, dans l’herault les responsable du front de gauche font un appel public, dés maintenant au PS de se débarrasser de Georges Freche pour pouvoir construire la liste d’union avec eux aux régionales .

      C’est bien là, la preuve irréfutable que le front de gauche est déjà en discutions avec le PS pour des listes communes avec lui dés le premier tour, et donc que l’argument du NPA pour refuser un front de gauche qui ne concernerai que les européenne était tout à fait réaliste.

      De plus il est d’une mauvaise foi lamentable d’oser parler d’une fraction du NPA qui aurait rejoint le front de gauche derrière Christian Piquet, alors que les militants de son courant qui l’ont suivis ne sont qu’une cinquantaine sur 12000 militant du NPA.

      De toute façon, l’élection européenne se déroulant à la proportionnelle à un seule tour, les voies du NPA participerons pleinement au rapport de force ente la gauche radicale et PS.

      Le veritable problème se posera début 2009 pour les régionales, et là nous verrons qui veut vraiment une unité anticapitaliste, mais d’ici là les luttes sociales contre le pouvoir de Sarko serons beaucoup plus efficaces que vos petits magouilles électoralistes.

      Raymond

    • Décidément ce front de gauche n’arrête pas de s’élargir et ce de manière conséquente au fil des jours.

      Voici venir la « gauche unitaire » forte d’une partie du NPA, en fait peut-être 50 adhérents du NPA.

      Le MRC lui n’en veux pas mais les membres du front de gauche contournent le PB. La direction du MRC ne veux pas l’unité mais nous ont fait l’unité à la base avec les militants.

      La fédération, là , le front de gauche n’en veux pas, trop de communistes unitaire semble t- il. Le front de gauche a des principes, pas de double appartenance. Par contre on nous présente, pour les meetings, Piquet comme membre du NPA, de Besancenot. La aussi double appartenance, mais ont peut faire l’unité avec le groupuscule.

      « NPA, de Besancenot » là on espère que ça fera vendre le produit.

      A oui reste les alternatifs, eux aussi n’en veulent pas du front de gauche. Enfin pas tous. Alors l’unité ce fera en débauchant les militants alternatifs, à la base ???
      Drôles d’unité.

      L’unité des travailleurs dans tout ce pataquès elle est bien loin.

      Unité dans les luttes oui, unité dans les urnes non

      Lutte des classes, oui, lutte des places, NON merci.

      Panchoa, NPA, furioso

  • Nous vivons dans une crise profonde du capitalisme et il s’agit d’aider à l’organisation d’une riposte populaire qui ait la force de :

     Faire reculer la bourgeoisie au concret sur des mesures d’urgences et des conquêtes sociales.
     Faire reculer la bourgeoisie au concret pour favoriser un développement soutenable sur la planète.
     Par ces batailles, dégager le chemin pour une société où les travailleurs dirigeront les entreprises et les centres créateurs de richesses (entre autres).
     Faire avancer au concret le dernier point par des batailles pratiques qui favorisent, en même temps que les mobilisations sociales, des formes d’organisation de lutte qui puissent prendre contrôle de l’économie, par contrôle des travailleurs, occupations, conseils de surveillance.

    Ca c’est pas un programme pour les soirées et campagnes électorales (qui commencent à nous les briser menu) mais une bataille globale dont les élections ne sont qu’un des aspects mais pas le centre d’une stratégie.

    A l’approche des Européennes, qui sont la plus merdique des élections car elles ne concernent pas LE POUVOIR DANS l’UNION EUROPEENNE , on voit surgir toutes sortes de farces sordides.

    Ces élections ne changeront rien des rapports de force si elles n’ont pas objet principal de favoriser et encourager la mobilisation sociale, son organisation, renforcer les organisations syndicales au travers de l’unité et la volonté de lutte.

    Il ne s’agit pas là d’exposer les plus beaux catalogues (quoique bonjour les contenus !) et de faire croire que ces élections sont une quelconque solution, de près ou de loin, aux problèmes des travailleurs et du peuple.

    Ce n’est pas vrai.

    Il suffit de se pencher sur le fonctionnement concret de l’UE pour s’en rendre compte.

    L’offensive bourgeoise se précipite et prends une tournure explosive. Le peuple est de plus en plus nerveux et prêt à en découdre.

    Pas plus tard qu’hier j’apprenais que la direction de Continental avait décidé d’exporter à Nice son CCE sur les licenciements pour éviter, par le fric et le cout du déplacement, que des travailleurs mobilisés viennent leur demander des comptes.

    Ils seront attendus de pied ferme dans la métropole Côte d’azur, région déjà durement éprouvée par la crise .

    L’économie s’est là arrêtée d’un coup avec le mirage envolé du tourisme .

    La côté d’azur n’est pas un refuge pour les patrons ! ça c’est fini.

    Pour ça il y a les kerguelen et les Aléoutiennes ! (du moment qu’ils ne font pas chier les pingouins et les baleines !).

    Si une campagne électorale peut servir ce n’est pas en disant combien on sera bons une fois majoritaires au parlement. Cela, on connait.

    C’est aller en soutien des batailles.

    Quant on est au gouvernement on se conduit en fripouilles , comme les autres, pas beaucoup mieux. C’est donc travailler , se concentrer sur ce qui rend utile des batailles électorales , voir des victoires, si la bourgeoisie nous laisse l’opportunité de mener des batailles électorales et surtout des gouvernements réellement révolutionnaires sur de bonnes mesures.

    Une campagne peut servir si elle soutient la mobilisation sociale, son organisation, comme axe stratégique de la gauche. Car c’est là que tout se joue.

    Seulement, ce que je constate c’est que ces élections servent de dérivatif, et d’alibi plus ou moins conscient pour lever le pied du mouvement social et de n’en faire qu’un élément de pression , pas plus.

    Les vaches sont ainsi bien gardées :

     D’un côté des élections pour rien, élisez-nous et on fera le reste
     De l’autre des batailles sociales mises subalternes, implicitement, aux élections.

    Une grande partie des campagnes électorales actuelles des partis, sinon toutes, ne servent qu’à créer des dérivatifs au détriment de la mobilisation, de l’organisation démocratique du peuple, seule apte à donner un sens à l’irruption de travailleurs et représentants des travailleurs dans les parlements et instances diverses élues.

    Pourquoi refaire les niaiseries sur l’unité avec infiniment moins de contenus qu’il y a presque 40 ans avec l’union de la gauche de l’époque qui proposait des centaines de nationalisations, etc, pour finir par faire des gouvernements libéraux, privatisateurs, etc.

    Comprendre qu’on s’est pris des branlées et en chercher les raisons aide. Je crois que c’est parce qu’on a mit au centre l’électoralisme bêlant en croyant qu’ainsi on avancerait. Électoralisme bêlant d’ailleurs construit en contre-feux de Mai 68 et ses mobilisations.

    Les campagnes qui n’auront pas ces objectifs de mobilisation de renforcer ce qui, par nature, est sur un autre terrain que les élections ,mais concerne le rapport intime entre les classes, le vrai pouvoir, sont et seront des campagnes de diversion.

    L’ensemble des partis politiques qui situent leur combat dans le cadre de la lutte des classes, doivent prendre leurs responsabilités dans le mouvement social, non pas pour subordonner celui-ci, ni comme avant-gardes auto-proclamées, ni comme "élisez-nous et nous ferons le reste", mais comme courants du mouvement social, travaillant pour le pouvoir de celui-ci (et non le pouvoir des partis), à son unification, à sa détermination et à sa démocratie.

    La crise nous précipite vers des affrontements de grande ampleur et on nous fait mu-muse avec l’élection de 3 potiches dans un parlement croupion !

    On se tord de douleur dans tous les sens sur ces élections.

    Croit-on que le monde s’arrêtera avec ce truc ?