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Vive le mouvement des séquestrations !

Publie le mercredi 1er avril 2009 par Open-Publishing
4 commentaires

Séquestrons les patrons et partageons-nous leur fortune !

C’est ce genre de mot d’ordre que refusent de suivre les syndicats.

Complices des gangsters qui nous gouvernent, ils préfèrent négocier nos vies avec une monnaie dévaluée...

J’en veux pour preuve l’épilogue de la séquestration des quatre cadres de l’entreprise américaine Caterpilar, à Grenoble, et la capitulation des syndicats de la métalurgie, à Grandange.

Dans un juste accès de colère, les ouvriers avait capturé et retenu prisonnière la direction, à Grenoble.

La CGT en connivence avec la préfecture a joué la négociation.

Les ouvriers en colère ont obtenu trois jours de grève payés.

Misérables !

A Grandange, la CFDT, pour tout combat, a planté une plaque mortuaire, "Ci-git les promesses de Sarkozy".

La vie des travailleurs ne semble pas valoir grand chose aux fossoyeurs de la classe ouvrière.

Pourtant partout des hommes et des femmes défient la police et la justice bourgeoises.

Les séquestrations de patrons se multiplient.

Saluons le courage des camarades qui n’hésitent pas à transgresser la légalité bourgeoise.

Messages

  • Tu sais bien que si les syndicats lachent la bride, c’est une véritable insurrection populaire qu’il y aura dans le pays, et même dans toute l’Europe, parce qu’à la base il y a eu mensonges sur mensonges, abus de biens sociaux des patrons, détournements de fonds planqués dans les paradis fiscaux, abus des travailleurs floués et cloués sur place par des plans sociaux qui n’en finissent plus. Oui, il faut croire que les dirigeants syndicaux ont véritablement peur des débordements de la base. C’est pour cela que la manifestation du 1er mai sera unitaire pour calmer notre colère !

    Mais ce mois d’avril risque d’être véritablement explosif, surtout si la police continue ses bavures en toute impunité, en ne respectant pas la liberté d’expression, de manifester dans la rue ! Ca va mal finir, jusqu’au fauteuil de Sarko qui n’a vraiment aucune envergure pour traiter la situation actuelle. Normal, il ne sait même pas à quoi ressemble la vie d’un ouvrier, et pour cause : il n’en a jamais vu à NEUILLY ! Un "détail" qui nous coûte cher aujourd’hui !

  • Oh que oui ... qu’il enfle, s’étende, perdure, se multiplie, se répande, explose, ce mouvement !

    Mais serions-nous de taille face à la répression qui viendrait ensuite ?

    (k)G.B.

  • demandons à cristo d’envelopper l’elysée !
    et ouf on respire ,et ouf ça va mieux !