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Le NPA et l’unité à la gauche du PS

Publie le mercredi 6 mai 2009 par Open-Publishing
11 commentaires

Il s’est beaucoup dit et écrit que le NPA, d’emblée, avait décidé d’aller seul aux élections européennes. Et cette affirmation toute gratuite s’est souvent accompagnée de propos polémiques et de qualificatifs peu amènes. Nous ne nous placerons pas à ce niveau.

L’opinion publique est en droit de connaître la réalité de notre démarche. Une démarche qui s’appuie sur l’observation des pratiques des uns et des autres, hier comme aujourd’hui. Nous sommes plongés dans une crise globale et historique du capitalisme. Nous sommes confrontés à un pouvoir, celui de Nicolas Sarkozy et de Laurence Parisot, toujours aussi déterminés à faire payer aux mêmes, les classes populaires, la facture d’une crise qui n’est pas la leur.

Hier, nous avons enregistré le bilan catastrophique de la dernière présence du PS au gouvernement, une participation dont le PCF et les Verts partagent la responsabilité : davantage de privatisations que sous les deux gouvernements de droite précédents, participation à des décisions européennes qui ont eu des conséquences catastrophiques sur les services publics (transports, énergie, poste, éducation, santé), sur la déréglementation financière, sur le droit du travail. Aujourd’hui, nous observons que dans beaucoup de régions co-gérées par ces mêmes partenaires, le primat de la gestion publique cède le pas aux partenariats publics-privés, aux concessions privées (pour la distribution de l’eau, par ex.). Nous estimons donc légitime de réclamer de partenaires éventuels le refus de toute collaboration avec le PS qui gère le capitalisme.

Au moment où il se crée, le NPA veut rompre avec la trop longue succession des lendemains qui déchantent et des victoires électorales qui se terminent en échecs politiques, sociaux et écologiques. Créer les conditions d’une unité qui permettent de ne plus décevoir, telle est notre préoccupation. Elle impose de s’interdire des « coups électoraux » porteurs d’illusions mais sans effets sur la réalité d’un système qui exploite les humains et la planète. Elle oblige à sortir de l’ambiguïté et de l’aléatoire.

Pour ces raisons, les congressistes du NPA ont choisi un cadre pour des négociations. Il précise l’unité que nous voulons construire avec d’autres. Un rassemblement durable dans les luttes et dans les élections.

Une unité sur un contenu réel qui développe les raisons toujours actuelles à l’origine de notre refus du traité constitutionnel européen, qui couvre à la fois les questions sociales et écologiques, tout comme les questions démocratiques. L’unité doit porter un projet anticapitaliste au contenu précis en rupture avec le système.

Une unité qui doit se retrouver sur le terrain, dans les luttes sociales et écologiques, contre la casse sociale, contre le démantèlement du droit du travail et des services publics, contre le productivisme, la marchandisation du vivant, pour la sortie du nucléaire. La démarche électorale seule ne pourra résoudre la crise du capitalisme exploiteur et productiviste.

Une unité qui ne soit pas un cartel électoral sans lendemain, mais qui s’inscrive comme un instrument durable pour les luttes des travailleurs. Une unité qui ne se limite pas aux élections européennes, mais s’étende aux élections qui suivent, toujours dans l’indépendance vis-à-vis du PS. La crise et Sarkozy seront, hélas, encore là au lendemain du scrutin européen.

Cette conception de l’unité a été adoptée lors de notre congrès. Nous l’avons présentée à tous les partenaires potentiels, depuis le PCF jusqu’aux Objecteurs de Croissance, en passant par le Parti de Gauche, la Fédération et les Alternatifs.

Nos premiers contacts avec le PG du sénateur Mélenchon avaient été très prometteurs ainsi qu’en témoigne le compte-rendu commun rendu public. Mais ils n’ont pas eu de suite, le PCF ayant exigé que les contacts ultérieurs se fassent de manière tripartite. Une exigence acceptée par le PG. Ce qui a compromis les chances d’un accord, les divergences avec le PCF sur le contenu comme sur la durée de l’unité étant abyssales.

Nous avons rencontré la Fédération, qui nous a reproché notre refus de signer un chèque en blanc avec le cartel PCF-PG. Alors qu’eux-mêmes n’ont pas obtenu du PCF de pouvoir le rencontrer !

Le Parti Pour la Décroissance et le Mouvement des Objecteurs de Croissance ont affirmé ne pas être intéressés par les élections, mais souhaiter poursuivre le dialogue sur des questions de fond.

Avec les Alternatifs, nous avons enregistré de très nombreuses convergences. Mais leurs militants ont préféré, faute d’unité plus large, ne pas participer aux élections, même si 41% d’entre eux étaient favorables à un accord avec le NPA.

Si « une occasion historique a été manquée », ce n’est pas notre fait. Le « Front de gauche » n’est qu’un tête à tête entre deux partis : le PCF et le parti de Gauche. Ce qui marque l’échec d’un rassemblement sans contenu et sans clarté stratégique.

Nous regrettons cet échec avec des interlocuteurs qui ne sont pas des adversaires et qui pouvaient devenir des partenaires dans le cadre d’un accord précis sur son contenu et sur sa durée. Personne ne peut faire grief au NPA d’être ferme sur les principes et les stratégies, tout particulièrement en ces temps où la confusion des idées domine, où on entend de la bouche des mêmes le contraire de qu’ils disaient il y a à peine un an.

Raoul Marc Jennar

Messages

    • Je pense que cette querelle, qui ne devrait pas exister entre camarades de gauches dure depuis longtemps déja,pour l’ élection présidentielle elle a fini d’ éclater,les premiers qui se sont retirés sont Bové et Besancenot ,( on voit ou a attérit Bové) vous même avec quelques autres avaient apporté de l’eau au moulin de la discorde,je crois que c’est déjà à ce moment là que nous avons loupés le coche,à cause de beaucoup de méfiance, qui à mon avis aurait pu se réglée en faisant un pacte entre nous pour ajouter à la constitution un artcle qui aurait permis de pouvoir destituer le président quelqu’ il soit d’ être destituer s’ il ne se conformait pas aux accords conclus,je crois que c’ était faisable,Chavez la fait ajouter dans leur constitution, maintenant bien sûr chacun donne la faute à l’ autre mais c’ est nous qui subissons les consequences de ces querelles inutiles, parce que finalement nous sommes trés trés proche un de l’ autre, cette désunion fera bien l’ affaire de la majorité et de son président qui ne demande que çà et peut être même attise les conflits, je crois qu’ avec une véritable union on aurait pu faire du mal a cette majorité tant décriée, mais qui reste en tête dans les sondages et peut être on perd une occasion de battre comme il faut le PS ce qui aurait renversé la donne.AL de TOULOUSE ;

    • Pas d’accord sur une union sans minimas et en retraits avec ce que fut feu l’union de la gauche.

      Pourquoi recommencer sans cesse ce qui ne marche pas ?

      La volonté explicite du PC et du FdG d’instrumentaliser le mouvement social afin de le jeter dans l’entonnoir électoral des européennes a contribué à l’embourbage de la première vague de résistance des travailleurs contre la sur-agressivité du capitalisme.

      Une union qui n’était pas dirigée vers le renforcement des capacités de résistance des travailleurs était un obstacle et une forme de collaboration de classe avec la bourgeoisie, NPA ou pas.

      Quand j’entends capacités de résistance des travailleurs j’entends bien une résistance, une critique vigoureuse et concrète de la politique d’embourbage faite par les nomenclaturas des confédérations syndicales.

      Le PCF et le PdG n’en ont pas voulu et le NPA a été à la limite du hors jeu en n’étant pas très loin de l’orientation extérieure aux interets de la classe ouvrière menée par les deux partis du FdG. Ils se sont repris un peu tard mais repris (le NPA) ;

      Raoul est un camarade courtois, je pense que la critique doit être bien plus féroce :
      Le FdG a tourné le dos aux obligations concrètes de la lutte des classes en se concentrant sur le seul terrain électoraliste, vampirisant les démonstrations populaires pour faire une pub qui attire les travailleurs sur un terrain qui les éloigne des tâches de riposte, sans travailler à la centralisation, la mobilisation du mouvement social contre les agressions de la bourgeoisie.

      Les militants du PCF et du nouveau PdG ont été là bradés dans un gros effort, avec de très gros moyens, commencé très tôt au détriment de la bataille de classe, alors que des travailleurs désespérés se battaient pour leur survie dans un tas d’endroits et qu’il était important d’aller vers la jonction de ces résistances, d’appuyer les occupations, et autres mouvements permettant d’être points d’appuis à reconquête populaire.

      Un grand mal a été fait et ce n’est pas sur le terrain électoral que cela c’est produit.

      Il s’agit de se remettre , sortir du crétinisme électoral qui sorte de ce que cela produit toujours, des nomenclaturas sans contrôle agissant en notre nom.

      Les coups de buttoir de la crise capitaliste s’amplifient de semaine en semaine, sarko qui a bien pris note que les bureaucraties dirigeant les confédérations ne voulaient pas tenter de centralisation de l’affrontement (elles préfèrent la défaite sans combat) et que la gauche désertait le terrain social (c’est pour ça qu’ils ont concentré les tirs d’artillerie contre l’extreme gauche) appuie sur l’accélérateur des agressions (sur le travail du dimanche, Hadopi, les lois policières, les provocations policières, etc) contre les travailleurs tout en remerciant les confs pour leur servilité.

      D’autres vagues de résistance, sous le double impact de l’agression de l’état et de la crise capitaliste, vont produire à nouveau de la résistance désespérée parmi les travailleurs. Il importe plus que tout que la résistance s’organise de partout, se centralise, et prépare méthodiquement une grève générale populaire pour bloquer et faire reculer la bourgoisie.

      Les élections doivent servir à cela et non pour faire croire des conneries sur ce qu’on ferait avec un beau catalogue si on était élus.

      le FdG doit réinvestir ses responsabilités dans le mouvement social, faire des propositions de mobilisations nécessaires, participer au seul front populaire qui importe, celui qui prépare la bataille sociale et qui soumet les champs électoraux périphériques à ses objectifs .

      Le NPA c’est bien redressé sur ce terrain là, le FdG le peut aussi, pour une unité de combats sociaux dont le centre de gravité ne peut être des élections européennes.

    • Je ne suis pas d’ accord avec vous, je pense que dans cette élection on loupe une grande occasion de porter un grand coup au pouvoir en place, cela ne veut pas dire que pour les priochaines élections on puisse mettre les choses vraiment au clair pour élaborer une autre orientation politique ,pour les prochaines élections, je veus vous faire remarquer qu’ au Vénézuela le parti communiste n’est pas dans l’ union du parti gouvernemental, bien que jusqu’ à présent il soutient totalement le gouvernement, il a tenu à être en dehors de l’union du parti gouvernemental pour éventuellement pouvoir contester une action qui ne serait pas conforme aux decisions du peuple, je pense que lorsqu’ on peut faire sentir la force d’ un peuple au pouvoir il ne faut pas hésiter,à prendre des décisions qui sont peut être en dessous de nos désirs pour pouvoir rebondir qu’on on aura frappé un grand coup, je crois qu’ on va vers une grande déception du peuple après cette élection parce que le pouvoir sera rassuré et continuera, le désastre qu’il s’est promis de faire. amicalement. Alfred.

    • Je ne suis pas d’ accord avec vous, je pense que dans cette élection on loupe une grande occasion de porter un grand coup au pouvoir en place, cela ne veut pas dire que pour les priochaines élections on puisse mettre les choses vraiment au clair pour élaborer une autre orientation politique ,pour les prochaines élections, je veus vous faire remarquer qu’ au Vénézuela le....

      Sauf que :

      1) En pleine bataille sociale, dériver la volonté de résistance des travailleurs vers une élection sans grands enjeux de pouvoir (voir statut du parlement européen) par des partis et courants ayant travaillé par le passé avec assiduité au profit de la casse du service public et de la bourgeoisie fait douter fortement de la sincérité de ces partis.

      2) Le Vénézuela, jusqu’à preuve du contraire c’était des élections avec des enjeux réels de pouvoir, dans une société qui est ce qu’elle est. Tandis que les Européennes non. En plus le Vénézuela demeure un état où la bourgeoise conserve des places dominantes. Tout l’enjeu est devant.
      La structure de la société n’est pas la même et Chavez n’est pas Mélenchon ni Buffet... qui sont pour quelque chose là bas qu’ils n’ont pas fait ici quand ils étaient aux affaires. Bien pire dans des alliances locales ils continuent une politique anti-sociale dans pas mal d’endroits.

      La réalité ...

      3) En quoi est-ce que de faire un "score" aux Européennes (toute proportion gardée quand même) changera quelque chose alors que le FdG est sur un programme plus à droite que feu le programme commun qui était alors avec un PC à 20% ?

      Là ça se mord la queue en rond, on recommence comme des écureuils le même chemin. Le FdG mène une campagne de détournement du combat social dans un entonnoir et une impasse, en essayant de faire croire que là est la solution.

      Désolé mais l’avenir a un long passé, ce dernier n’est toujours pas nettoyé par ces deux partis, qui ne proposent absolument rien permettant d’aller vers le pouvoir des travailleurs, même d’un millimètre.

      Un score honorable n’y changerait rien car ce front n’est pas construit sur une rupture, mais seulement sur un rideau de fumée et de gros moyens.

      En même temps que le violon joue, la politique de droite de ces 2 partis continue dans l’énorme majorité des alliances locales. Le fait que cela ait été le point sur lequel ce couple ne voulait absolument pas bouger pour s’unir avec d’autres montre clairement les volontés en question.

      Un bon score du FdG ne permettrait que de négocier plus de postes avec le PS pour la bureaucratie dirigeant le PC, au détriment des travailleurs, au détriment des militants qui auront rêvé d’autre chose.

      Ce FdG est diviseur des nécessités de la résistance à Sarko et aux attaques violentes du capitalisme.

      La seule utilité aurait été de (serait, on peut rêver) que le FdG se serve de la tribune électorale pour appeler à la révolte, à la rébellion, à la grève générale et au renversement du pouvoir.

      Qu’il appelle à la création d’un LKP en métropole qui organise explicitement à préparer méthodiquement la résistance et la grève générale.

      Ce n’est pas l’orientation du FdG et depuis le début de l’année il vampirise les mobilisations sociales pour essayer de faire croire que le vote en sa faveur pour avoir 3 députés dans un parlement sans grands pouvoirs serait un débouché aux batailles sociales.

      C’est évidemment une connerie.

      Mais pire, cette orientation en faveur d’une grande messe électorale à favorisé la démobilisation sociale, le FdG n’a pas assumé sa place comme courant parmi les travailleurs en ne proposant pas que la lutte passe à un niveau supérieur.

      C’est une diversion par rapport aux nécessités de l’heure.

      Globalement LO et le NPA seront beaucoup plus utiles en faisant revenir la réalité des choses dans le débat.

  • Il aurait été plus bref de résumer en une phrase laconique les points de vue pour une fois unanimement identiques du PCF et du NPA : "C’est pas moi c’est lui". Arrêtez de nous la faire à l’envers, ce qui tue l’unité des travailleurs aujourd’hui, ce sont tous professionnels de la politique qui pinaillent en permanence du haut de leurs strapontins sans entendre un temps soit peu les militants.

    • Sauf que là, si tu fais un effort, tu as tous les éléments pour aller vérifier les positions des uns et des autres sur ce qui c’est réellement passé.

      je sais il faut lire et c’est vachement fatigant....

      Plutôt que de raconter des conneries sur les professionnels de la politique (as-tu une petite idée sur le nombre de professionnels dans un parti et dans l’autre ?).

      Le NPA n’a pas de bureaucratie, on peut lui reconnaitre cela .

  • Brise de Nice

    Cantonale-partielle-nice

    Le 3 mai, a eu lieu à Nice, une élection cantonale partielle, conséquence de la démission du conseiller général socialiste, Patrick Allemand, par ailleurs 1er vice-président de la région et secrétaire fédéral du PS. En général ce type de scrutin ne suscite pas beaucoup d’intérêt. Là , un an après les municipales, un an avant les Régionales et alors que le patron local de l’UMP a des ambitions ministérielles il y a eu comme une embellie. Présence active de l’ancien maire, Jacques Peyrat pour soutenir son poulain, implication directe du conseiller général démissionnaire devenu pour l’occasion suppléant de la candidate du PS. Présence tout aussi active de l’ex PS Patrick Mottard qui avait failli emporter la mairie en 2001. Lui aussi avait son propre poulain, soutenu par le MODEM. Dans cette campagne « riche en personnalités » les Alternatifs et le NPA, unis pour la circonstance, ne sont pas en reste en faisant largement référence au soutien de Besancenot. Enfin le candidat de l’UMP, Benoit Kandel et sa suppléante Denise Fabre ( !) soutenus très activement par le maire de Nice, Christian Estrosi.

    Pour éviter toute mauvaise surprise, le Préfet a précipité le scrutin avec le délai minimum possible, soit trois semaines, dont deux semaines de vacances. Pour emballer le tout Nicolas Sarkozy, lui-même, s’est personnellement impliqué en venant à Nice quelques jours seulement avant les élections, avec pour thème l’insécurité. Thème porteur dans une ville où le FN à longtemps flirté avec les 30%.

    L’enjeu pour la droite et Christian Estrosi était de taille pour confirmer une suprématie. Mission remplie avec un score de près de 48% au premier tour. Echec pour le PS, sa candidate essuie un sérieux recul sur tous les scrutins précédents. Echec pour l’alliance NPA- Alternatifs dont la référence à Besancenot n’a pas suffit à décoller des 2%.

    La bonne surprise de ce scrutin à gauche est venue des candidats PC et PG du Front de Gauche qui avec 6,08% doublent le score obtenu aux législatives en 2007 par le candidat du PCF (seul scrutin de référence car aux cantonales 2004 il y avait accord dès le 1er tour PS-PC).

    Dans une campagne tout à la fois courte où la machine UMP a tourné à pleine puissance,le choix de mener une campagne de proximité intense a été payant. Au travers de la multitude des contacts engagés, cette campagne a mis en évidence la forte demande d’une véritable alternative de gauche dans ce pays. A Nice ce scrutin marque le début d’une dynamique encourageante, porteuse d’espoir, qui peut porter ses fruits à l’occasion des élections européennes.

    Robert INJEY PC

    Roselyne GRAC PG

  • Je redonne ici une info qui n’avait pas provoqué beaucoup de réactions alors qu’elle me semble non négligeable, dans la série Dis moi qui est ton candidat et je te dirai qui tu es...

    Dans le sud-est, la tête de liste du Front de gauche est Marie-Christine Vergiat. Voici son CV trouvé sur le site Politique.info :

    Mme Marie-Christine Vergiat
     Née le 23 septembre 1956

     Maîtrise de droit public
     DEA d’histoire du droit
     Secrétaire générale adjointe puis secrétaire générale du Groupe PS à l’Assemblée nationale (1989-1997)
     Conseillère technique au cabinet de la ministre de l’Emploi et de la Solidarité, Martine Aubry (1997-1999)
     Chargée de mission auprès du délégué interministériel à l’innovation sociale et l’économie sociale (1999-2001)
     Déléguée adjointe de la délégation interministérielle à l’innovation sociale et l’économie sociale au ministère de l’Emploi et de la Solidarité (2001-2004)

    On peut remarquer qu’elle n’a pas eu besoin d’interrompre ses activités au coeur de l’état lorsque la droite est revenue au pouvoir, ce qui lui a valu des délégations de signatures de la part de Raffarin et Fillon (source : Journal Officiel du 23 novembre 2002).

    Bref, une personne qui a plus l’habitude des ministères et du sommet de l’état que des réunions syndicales et des fins de mois difficiles...

    Chico