Accueil > En juin, aux barricades pour une Europe Sociale

En juin, aux barricades pour une Europe Sociale

Publie le mardi 12 mai 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

Variations sur un tas de pavés

Nourrir des permanents-es, cela devient lassant.

Nous vous avons dit NON au TCE, ce n’ est pas pour accréditer aujourd’ hui l’ autoritarisme du Traité de LISBONNE en élisant des permanents qui ont voté Chirac et Royal.

Votre Europe antisociale, raciste et policière,

ON n’ en veut pas, ABSTENTION

Messages

  • L’abstention n’est pas un mot d’ordre, ne constitue pas un programme d’action. Que des activistes, des militants, des engagés dans des pratiques sociales affirment que ce qu’ils font est mille fois plus politique, plus important, plus efficace qu’un vote sans véritable enjeu, là d’accord. Que l’investissement dans un mouvement social, une insurrection, que sais je, aboutisse à rendre dérisoire la participation à ces élections européennes, OK. Mais militer pour l’inaction, l’abstention sans organiser de formes actives de luttes, alors là non, c’est trop facile, celà fait trop le jeu de ceux qui confisquent le pouvoir et qui redoutent plus que tout autre chose en ce moment la sanction des urnes.

    • Mais militer pour l’inaction, l’abstention sans organiser de formes actives de luttes, alors là non, c’est trop facile, celà fait trop le jeu de ceux qui confisquent le pouvoir et qui redoutent plus que tout autre chose en ce moment la sanction des urnes.

      Je pense que Sarko, comme la gauche de droite et la gauche molasse (PCF et PdG) sont contents de cette trêve des confiseurs qui détourne les travailleurs de leurs combats.

      Car il y a eu tout ce début d’année de grandes batailles et multiplication de luttes dures qui ont montré que le climat était propice pour la résistance, la vraie résistance.

      Pas celle des Européennes qui n’a de sens que si cette campagne sert aux travailleurs à se mobiliser, à mieux s’organiser.

      Là , ça en a pris l’inverse strict. Les Européennes font parti de l’enfumage démobilisateur qui pousse à l’inaction sociale, avec les bêtes à corne qui essayent de nous faire croire que de telles élections puissent être une issue aux résistances désespérées des travailleurs.

      La plupart des façons de participer à cette campagne relève d’un cadeau fait à Sarko et aux patrons : démobiliser, en faire une trêve sociale.

      Alors je relance l’appel :

      Servez-vous de la campagne pour appeler à la mobilisation sociale, car c’est dans le réel qu’on gagne ou on perd, pas dans les élections.

      Ceux qui essayent de faire croire que dans des urnes comme les européennes il y aurait une réponse quelconque à la crise rendent un très mauvais service aux travailleurs.