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LE PARLEMENT EUROPÉEN TENTE LE BUZZ

Publie le lundi 18 mai 2009 par Open-Publishing
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L’humour au secours de la motivation politique. LaTéléLibre.fr

Les élections européennes arrivent à grands pas. Du 4 au 7 juin prochain, 375 millions d’Européens éliront 736 députés, leurs représentants, qui siègeront au Parlement européen. Mais il y a un hic. Si les élections approchent, la motivation et l’intérêt des Européens pour ce scrutin est toujours au point mort.

Le Parlement européen tente une solution : le rire ! En sortant quatre vidéos sur sa chaîne Youtube, et en investissant Myspace, l’institution trente le buzz et vise à dérider les zygomatiques des jeunes. Qui sait, un électeur qui rit est peut-être déjà à moitié dans… l’isoloir.

Le Parlement tente donc ici de se refaire une jeunesse. Depuis des années, on lui reproche comme à toutes les institutions européennes, son manque de communication surtout en direction des jeunes. L’appel semble avoir été entendu, même si on peut douter de l’efficacité de la démarche.

Antoine Sanchez

Voir les vidéos : http://www.lelotenaction.org/rubriq...

Messages

  • Les electeurs futurs malades,fini de rire alors :

    Voici ce que dit la quatrième version, datée du 20 février 2009, du « Plan national de prévention et de lutte ’Pandémie grippale’ », publiée par le bureau du Premier ministre et du Secrétariat Général de la Défense nationale :

    « La cinétique et l’impact d’une pandémie ont été modélises par l’Institut de veille sanitaire sur la base des pandémies historiques. En l’absence d’intervention sanitaire, le bilan français pourrait s’établir de 9 à 21 millions de malades, et de 91 000 à 212 000 décès en fin de pandémie. 500 000 à un million de personnes pourraient développer des complications nécessitant leur hospitalisation.

    « Outre son impact sanitaire majeur, une pandémie pourrait provoquer durablement : 1) une désorganisation du système de santé en raison de la saturation rapide des services de soins ; 2) des difficultés graves pour certains secteurs d’activités d’importance vitale ou d’autres services essentiels au fonctionnement de la société et de l’Etat en période de pandémie ; 3) une désorganisation de la vie sociale et économique. »

    Si ces estimations sont calculées dans le cas d’« absence d’intervention sanitaire », la faible connaissance du virus A-H1N1 par les scientifiques, le délai de production du vaccin ainsi que la limitation de cette capacité de production, ne permettent pas de penser que la pandémie actuelle épargnerait un pays comme la France. De surcroît, selon les derniers chiffres disponibles, le nombre de lits dans les hôpitaux publics de l’hexagone est passé de 348 301 en 1992 à 294 802 en 2004.

    Contrairement à la volonté actuelle de rentabilisation de l’hôpital public qui sous-entend un taux d’occupation des lits de 100%, une véritable politique de santé publique et de population doit prévoir en permanence 15% de lits inoccupés, ainsi que le personnel qui va avec. MM. Sarkozy et Fillon devraient au moins se réveiller, s’ils ne veulent pas perdre leurs électeurs dans une éventuelle pandémie...