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Pour sortir de leur Europe, nous avons raison de boycotter ! réunion à Lille le 4 juin 19h

Publie le mercredi 3 juin 2009 par Open-Publishing
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Pour sortir de leur Europe, nous avons raison de boycotter !

Réunion publique CC59-62/PRCF le jeudi 4 juin - 19 heures - Mairie de quartier de Wazemmes, Lille (136 rue de l’A. Aerts)

Le 7 juin, vous vous apprêtez à vous abstenir pour les élections du parlement européen.

Vous êtes certainement de ceux qui ont voté NON au traité de constitution européenne en mai 2005. Le peuple souverain s’est majoritairement opposé à la construction de l’Europe impérialiste. Pourtant les députés de droite, du centre, les socialistes et les verts ont d’un commun accord piétiné la démocratie et, « au nom du peuple français » procédé à un coup d’Etat en ratifiant par la voie parlementaire le traité de Lisbonne, copie conforme du TCE rejeté par le référendum.

Ces derniers jours, toutes les télés, toutes les radios et tous les bien-pensants de notre pays vous accusent de vous désintéresser de la chose politique et vous tiennent pour responsable du destin tragique de « la nation européenne ».

Les mêmes aujourd’hui, flanqués de leurs collègues du Front de Gauche, du NPA, de Lutte Ouvrière et consorts vous promettent de « changer l’Europe », d’en faire une « Europe sociale », une Europe de démocratie, de progrès social, de paix, rien que cela, avec… des députés européens qui n’ont aucun pouvoir sur le choix des lois que la commission européenne nous impose !

Pourtant quel est le bilan de cette construction européenne qu’ils valident en présentant des candidats à cette élection ?

 Ils nous avaient promis la prospérité  : l’€uro nous a volé notre pouvoir d’achat et la commission européenne ne fait rien contre la délocalisation des entreprises et les licenciements.

 Ils nous avaient promis la démocratie : le parlement européen n’a que le pouvoir que lui accorde la commission européenne (non élue) qui impose tout, à coup de directives liquidatrices des conquêtes sociales et démocratiques.

 Ils nous avaient promis la paix : mais l’armée européenne qui se construit est un danger contre tous les peuples du monde, hier c’était la Yougoslavie, aujourd’hui l’Afghanistan et demain à qui le tour ?

L’Union Européenne est une imposture antidémocratique, construite comme une machine de guerre contre les travailleurs. L’Union Européenne complète l’OTAN et les USA dans l’ambition de sauver le capitalisme en crise par la domination et la paupérisation des peuples.

Voilà pourquoi nous partageons votre point de vue, pourquoi nous appelons au boycott de ces élections et pourquoi nous sommes partisans de la sortie de la France de l’Union Européenne.

Pour faire de votre abstention une arme politique, nous vous proposons d’en débattre !


LE 7 JUIN, DITES NON A L’EUROPE DES PATRONS !

Tous unis pour une abstention massive aux élections européennes !

L’Europe est une arme aux mains des patrons

En obligeant les états membres à détruire leurs services publics, leurs acquis sociaux, leurs droits du travail, en imposant l’Euro et sa dramatique baisse de pouvoir d’achat, en faisant des états européens des petits toutous des US et des multinationales, l’Europe ne nous a pas protégés de la crise du capitalisme. Elle a au contraire imposé un immense marché déréglementé qui se prend cette crise de plein fouet.

Seuls les pays comme la France, où les peuples ont su lutter pour préserver temporairement quelques maigres acquis sociaux, ont encore un petit « amortisseur ».

L’Europe sociale ne peut pas exister dans ce système

Tant que le système capitaliste sera en place, l’Europe restera sa principale courroie de transmission sur notre continent ;

 une machine anti-sociale par nature, qui crache des directives s’imposant aux lois des états membres, permettant aux gouvernements et patrons de se réfugier derrière d’imparables « c’est pas moi, c’est l’Europe » ;

 une machine anti-démocratique qui a toujours imposé ses traités par la force quand les référendums nationaux lui résistaient (que ce soit du temps de Maastricht au Danemark ou du traité constitutionnel refusé en 2005 et imposé en 2008)

Le parlement Européen, c’est 52% de droite sarkoziste et 33% de gauche strausskhanienne, comment croire raisonnablement qu’un ou deux députés vraiment à gauche tireront l’Europe dans une direction progressiste ?

L’Europe sociale, c’est une illusion entretenue pour que le peuple donne une légitimité à ce rouleau-compresseur.

Refusons d’aller cautionner l’Europe des patrons !

Le 7 Juin, tous unis pour une abstention massive

aux élections européennes !

C’est dans nos luttes qu’il faut leur mettre une raclée !


A lire, d’Annie Lacroix-Riz

 La France et l’intégration européenne

A voir, la vidéo d’une conférence d’Annie Lacroix Riz, enregistrée en 2008

 Europe : mythe et réalités
présentation

L’UNION EUROPÉENNE : MYTHE ET RÉALITÉS, CONFÉRENCE DU 13 JUIN 2008.

Le veto enregistré dans presque tous les (rares) pays où un référendum sur le cadre politique de l’Union européenne a été organisé atteste la prise de conscience populaire de ses réalités. Le jugement objectif a tardé, tant les promesses d’Eldorado ont accompagné, après la Deuxième Guerre mondiale en Europe occidentale, après la chute de l’URSS en Europe orientale, les grandes étapes de ce vaste plan d’unification des salaires au niveau le plus bas possible. Depuis que le paradis européen est apparu pour ce qu’il était – une impitoyable course au « dumping social » –, un nouveau thème (électoral) a surgi : la liberté illimitée du capital, baptisée « concurrence non faussée », serait la « dérive » malheureuse, récente et inattendue d’une Europe initialement « sociale ».

L’exposé historique qui suit révèle une « Union européenne » fidèle, tout au long de sa vieille histoire, à son objectif primitif d’écrasement des salaires et de maximisation des profits. Définis peu après la Première Guerre mondiale, ses plans commencèrent à être mis en œuvre pendant la première phase de la collaboration économique franco-allemande, entre 1924 et la crise des années trente. Leur application prit tout son développement, d’abord sous tutelle strictement allemande, pendant l’Occupation, puis dans la sphère d’influence américaine, celle de l’après-1945 progressivement élargie, depuis la liquidation de l’URSS, à presque tout le continent – le champ de notre « Union européenne » d’aujourd’hui.

j’irai voter le 7 juin, mais glisserai ostensiblement un bulletin semblable à celui-ci

encore à lire, un bon résumé exposé sur le site de El Diablo

L’Union Européenne, la créature du Capital

introduction :

Ce texte a été écrit pour un exposé sur l’histoire de l’Union Européenne, destiné aux Jeunesses Communistes du Rhône, le 15 mai 2009

L’exposé qui suit est fortement inspiré des travaux de l’historienne communiste Annie Lacroix-Riz et notamment de son ouvrage paru aux éditions du "Temps des Cerises", "L’intégration européenne de la France". Du fait de sa démarche scientifique argumentée et basée sur l’étude des archives, cette camarade fait d’ailleurs l’objet d’odieuses poursuites de la part de certains milieux européens d’extrême-droite qui ont même demandé à l’Elysée sa mise à l’écart. Egalement, l’ouvrage collectif "L’idéologie européenne" (éditions Aden) écrit par des communistes parisiens B. Landais, A. Monville et P. Yaghledjian, a été largement utilisé.

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