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L’écologie, le capitalisme et les "écologistes" libéraux...

Publie le jeudi 4 juin 2009 par Open-Publishing
4 commentaires

Bon... je ne peux pas m’empêcher de lancer un trait à l’attention des listes "écologistes", notamment, celle de "europe écologie", tellement c’est drôle.

Ca me fait trop marrer de voir le bisness gigantesque que les capitalos sont d’ores et déjà en train de faire de l’écologie et du développement durable, et d’entendre ensuite les zécolos défendre à la fois l’Europe libérale de Maastricht, et la sauvegarde de la nature...

Peut on m’expliquer comment on peut sérieusement être "écolo" sans être au moins anti-capitaliste, et au contraire, en se soumettant à un modèle de développement libéral, comme notre "ami" Dany -ex le Rouge- Cohn Bendit par exemple ?

Je ne comprends pas - surtout que les capitalistes (les vrais, les propriétaires du capital, pas les charlots qui leur servent de faire-valoir soi disant "politiques"), pas cons, se sont déjà engouffrés dans la bonne brèche que représente l’écologie comme perspective nouvelle d’enrichissement et de renouvellement (recyclage) de leurs actifs pourris, idées toxiques, modèle de développement suicidiaire etc...

Quand Total ou Véolia sera devenu la "première puissance écolo" du monde, quand le "créneau écolo" aura été entièrement capté par les toujours identiques sociétés capitalistes, et qu’un jour, comme ça ne manquera pas d’arriver, dans 15 , 20 ou 25 ans, comme cela a fait avec "l’économie numérique et multimédia", une nouvelle "crise" explosera, ils diront quoi ces gentils amuseurs publics ?

Que l’écologie "la vraie" ça ne peut être QUE anti-capitaliste ?

Mignon - nous, ça fait un moment qu’on le dit.

Enfin bon, faudra retourner sa veste quoi - pour préserver son petit pré-carré électoral.... Remarque , ’z’ont l’habitude ces écolos-là...

Messages

  • Aux dirigeants bellicistes meme ecolos pour qui la guerre n’a rien a voir avec l’ecologie :

    .........(Tous ces gens discutant d’une attaque contre l’Iran se souviennent-ils qu’une étude du National War College US de fin 2007, examinant l’option extrême de l’invasion terrestre, a déterminé qu’elle nécessiterait une mobilisation d’un millions d’hommes aux USA, qui prendrait quatre ans pour sa seule préparation, avant l’engagement des opérations ? Cela situe la logique complètement irréaliste et absurde de l’option de l’attaque qui, pour être assurée, condition de la certitude en matière nucléaire, doit prendre en compte de manière pressante l’option d’une guerre d’invasion.)..........

    Les à-côtés de BHO

    04/06/2009 - Faits et commentaires

    http://www.dedefensa.org/article-les_a-cotes_de_bho_04_06_2009.html

  • Tout a fait d’accord avec ton raisonnement.
    Le dernier sondage donne 13% d’intention de vote pour la liste cité dans ton article.
    J’ai du mal a le croire, ou alors les "capitalistes" sont en train de gagner une bataille politique avec les "écolos"....et vont se refaire...

    Tout ça fait réfléchir....

    • C’est exactement ça, ils sont en train de gagner une bataille avec le écolos tartuffes ou à la graisse de chevaux de bois, c’est pareil. Une nouvelle fois la médiatisation à outrance d’un Hulot, Bertrant, Bové, Bendit, ont eu raisons du bon sens populaire qui n’a pas compris que ces dénonceurs de la déstruction de la planète étaient à la solde de ces mêmes destructeurs qui profitant de la situation ont ouvert un nouveau business juteux. C’est une véritable arnaque baffouant l’intelligence humaine puisque les solutions écologiques apportées ne sont que superficielles dans la mesure où le véritable fléau est l’hyper productivisme capitaliste.

    • T’as raison. j’ai regardé une partie du film d’’Arthus Bertrand ce soir.

      Images magnifiques, commentaires dégoulinants de bonnes intention, et sans arrêt l’emploi du "nous" pour stigmatiser les coupables de l’assassinat de l’environnement.

      Pas un mot sur les coupables réels.

      Au bout d’une demi-heure j’avais le choix de foutre en l’air la TV, (C’était pas une grosse perte), me soûler la gueule, ou faire le break.

      J’ai choisi la troisième solution.

      G.L.