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Le scandale des OGM : Les effets à long terme de la nourriture génétiquement modifiée sur les humains

Publie le mardi 4 août 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

Le scandale des OGM : Les effets à long terme de la nourriture génétiquement modifiée sur les humains

Tout test scientifique doit d’abord être approuvé par l’industrie

Par F. William Engdahl

Le 2 aout 2009

L’un des grands mystères autour de la propagation des OGM dans le monde, depuis la sortie des premières cultures commerciales au début des années 90 aux États-Unis et en Argentine, c’est l’absence d’études scientifiques indépendantes sur les éventuels effets à long terme d’un régime à base d’OGM sur l’homme ou même le rat.

La raison réelle se dévoile maintenant. Les compagnies agro-alimentaires des OGM, comme Monsanto, BASF, Pioneer, Syngenta et d’autres, interdisent la recherche indépendante.

En août 2009, un éditorial du mensuel scientifique réputé, Scientific American, a révélé la réalité choquante et alarmante cachée derrière la prolifération des OGM dans toute la chaîne alimentaire de la planète depuis 1994. Aucune revue scientifique réputée du monde ne publie d’étude scientifique indépendante pour une raison simple.

Il est impossible de vérifier indépendamment que les cultures d’OGM, comme le Soja Roundup Ready de Monsanto ou le maïs MON8110, se comportent comme le prétend la compagnie ou que, comme les compagnies l’affirment aussi, ils n’ont aucun effet secondaire pernicieux, parce que les compagnies des OGM interdisent ce genre de tests !

Parfaitement ! Comme condition préalable à l’achat de semences d’OGM, soit à cultiver, soit à but de recherche, l’utilisateur final doit d’abord signer un accord avec Monsanto et les compagnies génétiques géantes. Au cours de la dernière décennie, la période de la plus grande prolifération des semences d’OGM dans l’agriculture, Monsanto, Pioneer (DuPont) et Syngenta ont exigé que toute personne achetant leurs graines d’OGM signe un accord interdisant explicitement leur utilisation dans quelque recherche indépendante.

Les scientifiques n’ont pas le droit de tester les semences pour étudier dans quelles conditions elles se développent, ou même ratent.

Ils ne peuvent pas comparer les caractéristiques d’une semence d’OGM avec celle, génétiquement modifiée ou non, d’une autre compagnie. Plus alarmant, il leur est interdit de vérifier si les cultures génétiquement modifiées ont des effets secondaires non intentionnels, soit sur l’environnement, soit sur les animaux ou les humains.

Les seules recherches autorisées à publication dans les revues scientifiques réputées, vérifiées par les pairs, sont les études approuvées préalablement par Monsanto et les autres compagnies de l’industrie des OGM.

Aux États-Unis, le processus d’homologation entier des semences d’OGM, en commençant par la proclamation du Président George HW Bush en 1992, à la demande de Monsanto, selon laquelle aucun test particulier ne pourrait être entrepris par le gouvernement sur la sécurité des semences d’OGM, puisque le président les a jugées « substantiellement équivalentes » aux semences naturelles, fut rongé par la corruption des intérêts particuliers.

D’anciens conseillers juridiques de Monsanto furent nommés en charge de l’EPA et de la FDA pour éviter toute réglementation particulière sur les semences d’OGM, et aucun test gouvernemental n’a été effectué jusqu’ici sur leur innocuité.

Tous les tests de sécurité ou de performance des OGM sont assurés pour le gouvernement par les compagnies elles-mêmes, comme Monsanto. Il n’est guère étonnant que les OGM semblent positifs et que Monsanto et les autres puissent prétendre à tort qu’ils sont la « solution à la faim dans le monde. » 

Aux États-Unis, un groupe de vingt-quatre grands universitaires spécialistes des insectes du maïs a écrit au Government Environmental Protection Agency (EPA) pour lui demander d’obliger de changer la pratique de censure de la corporation.

C’est comme si Chevrolet, Tata Motors ou Fiat essayaient de censurer les tests de collision comparatifs de leurs voitures dans Consumer Reports ou une publication de consommateurs comparable, parce qu’ils n’aiment pas les résultats du test.

Seulement, cela concerne la chaîne alimentaire humaine et animale. Les scientifiques affirment à juste titre à l’EPA que la sécurité alimentaire et la protection de l’environnement « comptent sur la mise à disposition des spécialités végétales pour leur minutieux examen scientifique habituel. »

Aux États-Unis, nous devons réfléchir à deux fois avant de manger au petit déjeuner la boîte de céréales suivante, si le maïs utilisé est un OGM.

Article original en anglais : GMO Scandal : The Long Term Effects of Genetically Modified Food on Humans, Scientific Tests Must Be Approved by Industry First, publié le 29 juillet 2009.

Traduction Pétrus Lombard, Alterinfo.

F. William Engdahl est associé de Mondialisation.ca/Global Research. Il est l’auteur de Pétrole, une guerre d’un siècle : L’ordre mondial anglo-américain, et de Seeds of Destruction : The Hidden Agenda of Genetic Manipulation. 

Son site : 

www.engdahl.oilgeopolitics.net.

www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=ENG20090802&articleId=14609

Messages

  • Les producteurs d’OGM sont ils impliqués dans la propagation de l’ Ug99 ? :

    Un dangereux champignon se propage de l’Afrique de l’Est au Moyen-Orient

    13/03/2008, 13:43

    Un nouveau champignon virulent s’attaquant au blé s’est propagé d’Afrique de l’Est et du Yémen vers les principales régions céréalières d’Iran, a mis en garde l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture le 5 mars 2008. Le champignon peut causer de lourdes pertes en détruisant des champs entiers.

    Les pays à l’est de l’Iran tels l’Afghanistan, l’Inde, le Pakistan, le Turkménistan, l’Ouzbékistan et le Kazakhstan, tous grands producteurs de blé, sont les plus menacés par le parasite et doivent être en état d’alerte, selon la FAO.

    On estime que jusqu’à 80 pour cent de toutes les variétés de blé semées en Asie et en Afrique sont susceptibles d’être victimes de la rouille des tiges du blé (Puccinia graminis). Les spores sont essentiellement véhiculées par le vent sur de longues distances et à travers les continents.

    “La détection du champignon de la rouille du blé en Iran est très préoccupante”, a déclaré Shivaji Pandey, Directeur de la Division de la production végétale et de la protection des plantes.

    “Le champignon, qui se propage rapidement, pourrait fortement compromettre la production de blé dans les pays à risque. Les pays concernés et la communauté internationale doivent veiller à endiguer la diffusion de la maladie afin de réduire le risque pour des pays déjà aux prises avec la flambée des prix alimentaires.”
    Le gouvernement de la République islamique d’Iran a informé la FAO que le champignon a été détecté dans certaines localités de Broujerd et de Hamedan dans l’ouest du pays ; les tests de laboratoire en ont confirmé la présence. L’Iran a annoncé qu’il renforcerait ses capacités de recherche pour affronter la nouvelle infection et mettre au point de nouvelles variétés de blé résistantes à la maladie.

    Ug99

    Apparu pour la première fois en Ouganda en 1999, le champignon du blé a été baptisé Ug99. Le parasite transfrontalier s’est ensuite propagé jusqu’au Kenya et en Éthiopie, porté par le vent. En 2007, une mission de la FAO a confirmé qu’il avait contaminé les emblavures du Yémen. La souche d’Ug99 découverte au Yémen est plus virulente que celle qui sévissait en Afrique de l’Est.

    En 2007, l’Éthiopie et le Kenya ont été victimes de redoutables épidémies de rouille du blé qui ont occasionné de lourdes pertes de rendements.

    La Borlaug Global Rust Initiative (BGRI), mise en place pour combattre la rouille des céréales dans le monde entier, aidera les pays à mettre au point des variétés résistantes, à produire des semences propres de qualité, à améliorer leurs services nationaux de protection des plantes et de sélection végétale et à élaborer des plans d’urgence. La BGRI a été fondée par Norman Borlaug (père de la Révolution Verte), la Cornell University, le Centre international pour la recherche agricole en milieu aride (ICARDA), le Centre international d’amélioration du maïs et du blé (CIMMYT) et la FAO.

    La surveillance des maladies et la sélection du blé sont déjà en cours pour suivre la trajectoire du champignon et mettre au point des variétés résistantes au Ug99. Toutefois, il faut davantage d’efforts pour obtenir des variétés résistantes à long terme à mettre à la disposition des agriculteurs des pays touchés et des pays à risque. La FAO a exhorté les pays à renforcer la surveillance et à redoubler d’efforts pour lutter contre la maladie.

    http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1601_champignon_ble_rouille_Afrique_Asie.php

    La rouille du blé Ug99 pourrait toucher 80% des cultures de blé au monde :

    Sunday, August 2, 2009

    Ug99 Fungus Threat To 80% Of World’s Wheat Crops
    by Eric deCarbonnel

    LA Times reports about a ’time bomb’ for world wheat crop.

    http://www.marketskeptics.com/2009/08/ug99-fungus-threat-to-80-of-worlds.html

  • Aux États-Unis, nous devons réfléchir à deux fois avant de manger au petit déjeuner la boîte de céréales suivante, si le maïs utilisé est un OGM.

    Et pour cause, c’est ce qui ferait considérablement grossir ! Les obèses aux USA représentent au minimum 30 % de la population et nous voyons apparaître chez nous cette même obésité. De quoi inquiéter la population et la Sécu.

    Les ouvriers qui travaillent dans le maïs ont fait d’étonnantes découvertes, à savoir qu’ils ont observé que le maïs OGM produit une graine dure et fait grossir le poulet à vue d’oeil, tandis qu’ils ont observé que le maïs Bio produisait une graine tendre et bonne en bouche, ne faisant pas grossir exagérément la volaille. Ca de quoi nous interpeller, de même rien que le fait que Monsanto et autres pollueurs-voleurs-empoisonneurs nous cachent la réalité de leurs OGM jusqu’à faire signer les acheteurs qu’ils ne feraient pas d’analyses sur cette m. !

  • Gouvernance alimentaire

    Si nous voulons préparer une souveraineté alimentaire pour la Planète, continuons à revendiquer une Economie d’Existence indépendante des pouvoirs des hobbys industriels.
    Cette revendication est légitime car elle assurera à nos enfants un avenir plus serein dans des métiers nobles qui font partie de notre patrimoine culturel alimentaire garantissant des productions sans OGM. 

    La gouvernance alimentaire a commencé à se mettre en place avec le danger des OGM dans notre alimentation, danger bien entendu découlant des cultures en plein champ.
    Toutefois, des viandes nourries aux OGM viendront des pays producteurs, il n’est pas normal que les malades consommant ces produits soient soignés par notre régime national d’assurance-maladie.

    Pour cela, demandons à abollir la TVA payée par tous les consommateurs pour des productions qui leur sont imposées. Demandons la Taxe directe aux pollueurs qui ne font pas les recherches indispensables garantissant la prévention-santé et imposant leur : la TPE ( la Taxe à la production Empoisonnée) .

    Nous rétablirons de ce fait la démocratie : la Volonté du peuple des consommateurs bien supérieur à la Volonté minoritaire des Producteurs qui empoisonnent la Planète.

    Cette Taxe mettra en lisibilité la valeur nocive des produits sur l’étiquetage et de ce fait permettra à ceux qui consommeront ces produits de se responsabiliser face au danger encouru et d’être soignés par cette Taxe.

    Notre association Lien en Pays d’OC travaille avec le Conseil de développement du Pays Midi-Quercy pour faire avancer la culture alimentaire locale et sa responsabilité vis à vis de la prévention-santé.

    Un évènement "Gouvernance alimentaire à partir de la culture occitane’ est envisagé pour Octobre 2010 dans le but d’associer les acteurs locaux qui travaillent la qualité alimentaire et de les dissocier des pouvoirs des hobby industriels.

    Cette association se réalisera à partir des trois pôles représentatifs de l’Economie d’Existence Alimentaire : les Producteurs, les intermédiaires : commerçants-cuisiniers et les consommateurs pour faire avancer le développement du concept des circuits courts.
    Les intérêts des uns et des autres ne peuvent être séparés et dirigés de l’extérieur ( comme c’est le cas actuellement ) pour cette raison la gouvernance doit être travaillée par les 3 pôles précédemment énoncés, c’est cette animation responsable que nous proposerons dans cet évènement .