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SOS REGIONALES !

Publie le lundi 22 février 2010 par Open-Publishing
16 commentaires

Je viens de regarder avec grande attention les débats organisés par la rédaction de france 3 : un débat nationnal accompagné de 22 débats régionaux.

Le sentiment qui domine est la peur pour moi ce soir. Je viens de voir Jean Luc Mélenchon, côte à côte avec celui qu’il appel "son ami Moscovici", critiquer le bilan sarkoziste nationnal comme tout le monde aujourd’hui je pense peut le faire même à droite, et donner une impression claire d’accord sur le fond du programme de gauche. Oui la gauche comme il le dit, s’est toujours rassembler et elle va encore le faire cette fois du NPA au Ps. Nous nous disons NON, le PS n’a rien à voir avec la gauche, son bilan est catstrophique, un bilan d’un parti libéral en gestion du capitalisme. C’est pourquoi d’ailleurs au NPA, nous avons souhaité l’union de la gauche mais SANS le PS. Nous avons affirmé haut et fort que nous ne voulions en aucun cas, nulle part en France, gérer les régions avec ce parti. Voila pourquoi les trois accords que nous avons avec le front de gauche, stipulent du moins il me semble, des accords démocratiques et uniquement démocratiques avec le PS au second tour. C’est à dire que le npa refuse de gérer les régions si le PS y est majoritaire et qu’il siègera dans l’opposition. Eh bien à aucun moment, je n’est entendu ni Jean Luc Mélenchon, ni René Revol qui conduit la liste d’union de la gauche en Roussillon, parler de cet accord uniquement technique, démocratique.

Alors je dis attention, et j’espère que les textes d’accord signés par le NPA sont clairs. J’espère fortement que nos convictions dans ces ttrois régions (pays de loire, limousin, roussillon) seront respectés comme il se doit. Je pense que nous sommes en droit de nous poser la question quand Mélenchon, représentant du front de gauche affirme que la gauche sera uni au second tour ! connait-il le prix et est-il comme il s’y est engagé, près à le payer ! si oui, alors pourquoi dans ses interventions publiques ne dit-il pas clairement les choses en calomniant le NPA

Cette attitude nous prouve là encore qu’un accord entre cette gauche ambigu et indécise qu’est le front de gauche n’est pas sur la bonne voie et ne le sera je l’espère jamais s’ils continu ainsi.

Fermeté, clareté ! Aucuns élu du NPA ne doit siègé dans des conseils régionnaux dominés par des capitalistes endurcis ! ou sinon nous seront nombreux je l’espère à quitter le parti. Le deuxième tour va être crutial et le NPA ne doit pas se tromper et pratiquer la stratégie politique qu’il à toujours dénoncé.

Messages

  • Salut camarade,

    Bien sur, le front de gauche fusionnera au second tour avec le ps (si le modem n’est pas présent). Pour battre la droite. tradition de la gauche depuis deux siècles. Tradition allant de Jaurés aux léninistes et aux trotkystes. La gauche. Le mouvement ouvrier. Notre histoire commune. NPA. PG. PC.

    L’histoire camarade.

    • ou est ce que je peux le trouver sur le net le debat ?

    • L’Histoire ça ne veut rien dire, camarade.
      Si pour toi la stratégie politique s’arrête à la répétition bête et méchante de ce qui a été fait pendant 2 siècles, on n’est pas sorti de l’auberge et on sera condamné à attendre l’arme au pied ou à se faire massacrer dans des révoltes sans espoir.
      L’histoire du mouvement ouvrier c’est aussi les trahisons des bureaucrates staliniens ou non, les accords contre nature avec le parti radical en 1936, un mai 68 étouffé par la bureaucratie légitimiste, et enfin les accords de co-gestion avec le PS pour faire au pouvoir le contraire de ce que l’on avait défendu pendant la campagne.

      Alors l’Histoire camarade...

      Par contre, précisons. La stratégie du NPA dans les accords régionaux c’est le refus de voir ses élus éventuels siéger dans les exécutifs dominés par le PS mais les accords laissent par contre la possibilité aux élus du FdG de le faire s’ils le veulent.
      Sans ça, il n’y aurait eut d’accord nulle part.

      Evidemment, pour le NPA, il n’est pas question de renvoyer à ces élections le PS et la droite dos à dos. Une victoire de Sarkozy à ces élections le renforcerait encore plus et lui donnerait une vrai légitimité pour tapper encore plus fort sur nos acquis sociaux.
      Maintenant, c’est une question tactique qui ne dépend évidemment pas de ce que la gauche aurait fait ces 2 derniers siècles. Ce serait absurde !
      Cela dépend de l’analyse de la situation actuelle, des rapports de force sociaux et politiques et de ce que représente encore malgré lui le PS pour le mouvement ouvrier.

    • je suis tout à fait d’accord avec langue rouge,mais il reste un probléme avec la présidentielle de 2012 en effet ne pas renvoyer la droite et la gauche dos à dos signifierait de voter par exemple Strauss Kahn au 2eme tour.

      donc pour un communiste de voter pour un dirigeant d’une machine de guerre contre les salariés,le prolétariat ,à savoir le FMI.

      Dans ce cas il est hors de question de voter PS.

      tranchons une fois pour toute :la social démocratie est la roue de secours du capital,cela doit être systématiquement répeté .

    • Je suis tout à fait d’accord avec Langue-Rouge. Mélanchon a sans doute pris ses désirs pour des réalités, mais lorque je l’ai entendu parler du rapprochement au second tour cela confirmait ce que je pensais.

      Toutefois il a été un peu vite en besogne car au sein de son parti même tout le monde n’est pas de cet avis, c’est sans doute au PC que le rapprochement est le mieux vu afin de sauver les élus d’un parti exangue et vieillissant, c’est d’ailleur le plus inquiètant pour le PCF quand on voit le manque de jeune dans les réunions publiques.

      Ensuite, lorque l’on regarde les accord électoraux, je cite celui des Pays de loire que je connais bien, les candidats et partis seront libres au second tour de rejoindre ou pas le PS, voire les exécutifs.

      C’est d’ailleurs cette clause qui a permis que l’ensemble se fasse au premier, et pour tout dire, les raisons aussi de ma participation.

      Etant au contact avec les camarades du NPA, je peux dire que rien ne prouve qu’il feront cause commune avec le PS au second tour.

      D’ailleurs Mélanchon est gonflé de prendre de telle position quand on dénonce NDDL et que d’un autre coté il va préconiser une alliance avec Auxiètte qui dit haut et fort qu’il est pour le projet d’aéroport et qui, faux-cul comme d’habitude, rejette la responsabilité du projet sur l’Etat, qui naturellement va dire que cette initiative est en accord avec les désidérats des élus régionaux.

    • Camarades,
      La messe est d’une façon dite sur les accords de deuxième tour entre PS et Front de gauche.

       La première condition évoquée naguère par Mélenchon/Buffet tournait autour de l’absence du Modem dans la majorité régionale. La perspective d’un faible score des bayrouistes semble lever l’hypothèque. Bessac (PCF) et Coquerel (PdG) l’ont noté et publié des communiqués martiaux sur le thème : "Le PS devra choisir entre le Modem et nous".
       Mais Coquerel et Bessac se sont bien gardés d’évoquer les autres conditions mentionnées par le Front de gauche en matière de solidarité avec le PS dans les exécutifs. naguère Par exemple, ils restent taisants sur les points de leur propre programme qont l’absence justifierait une non-participation à l’exécutif régional...

      Mais finalement, tout cela n’est-il pas de la comédie quand on regarde les budgets 2010 d’ores et déjà votés en région et qui maintiennent ferme les subventions aux écoles et entreprises privées ?

      Fort heureusement, la lutte de classes vient percuter ce classique enchaînement électoral :
       Hollande confirme que le PS est favorable à l’augmentation de la durée de cotisation retraite ;
       la question de l’interdiction des licenciements réaffleurent malgré l’étouffoir consensuel au travers des luttes des travailleurs de Total, de Philips et d’ailleurs. Idem pour la question salariale ;
       dans la Fonction publique, la situation est catastrophique et les enseignants du 93 , par exemple, et à la base construisent une mobilisation sans les appareils syndicaux bien "inertes". Qui peut contester qu’un socle commun de problèmes aux racines identiques devrait permettre la convergence des luttes dans le service public ?
      Les élections exprimeront-ils un reflet même déformé de ces aspirations et mobilisations ?
      Quand on a entendu Mélenchon, on peut en douter. 2012 approche à grands pas...

    • Parce que tu te faisais des illusions sur Jospin en 1997 ?
      Strauss Kahn ne défend pas un programme fondamentalement différent que celui que défend son parti d’Aubry à Royal.

      Je ne vote pas pour le candidat le mieux placé (souvent PS) au second tour parce que son programme me plait ou parce que je me fais des illusions sur ce qu’il fera une fois au pouvoir.
      Je n’ai pas le choix des armes et je refuse de me désinterresser de ce qui arrivera si la droite réactionnaire arrive au pouvoir.

      Je le fais pour une simple et bonne raison : le rapport de force pour le mouvement ouvrier. Je considère qu’une victoire de la droite nous met dans une situation plus compliquée qu’une victoire de la gauche aussi sociale-libérale soit-elle.

       Une victoire de la droite c’est clairement la victoire du grand patronat et de la réaction. Le soutien d’une partie des classes populaires à la droite se fait généralement sur des bases sécuritaires, racistes et de replis individualiste et cela met les classes dirigeante de frapper beaucoups plus fort avec le soutien d’une partie des classes populaires.

       Une victoire de la gauche, c’est plus compliquée à analyser. Certes, une partie des classes dirigeantes peuvent jouer le jeu de l’alternance pour retrouver un second souffle dans les contre-réformes. Mais le basculement d’une partie des classes populaires vers la gauche, basculement sans lequel il ne peut y avoir de victoire de la gauche, se fait sur des revendications sociales. Même si le PS n’a absolument pas l’intention de mettre en avant des réformes sociales, il doit davantage que la droite prendre en compte qu’une partie essentiel de son électorat attend de lui qu’il rompt avec les politiques libérales et sa victoire suscite au sein des classes populaires l’espoir que de nouveau elles sont en mesure d’imposer des mesures sociales.
      Il est plus facile de construire un rapport de force sur cette base que dos au mur face à une droite triomphante. Encore faut-il évidemment que la gauche radicale joue son rôle et ne sert pas de caution au PS. L’indépendance politique est absolument indispensable si on ne veut pas connaitre un remake de l’après 81 avec un mouvement ouvrier anesthésié par un parti communiste qui ne voulait pas gêner les camarades ministres.

      Ce sont les contradictions soulevées par une victoire du PS qui permettent potentiellement d’ouvrir une brêche dans le consensus libéral et de redonner au moins partiellement confiance aux travailleurs dans leur capacité à renverser en leur faveur le rapport de force.

      Bref, tant que le PS jouera le rôle même par défaut et très partiellement d’un parti social-démocrate, c’est à dire d’un parti qui porte malgré lui les espoirs d’une majorité des travailleurs progressistes, on sera condamné à le soutenir au second tour contre la droite. Le tout est de le soutenir non pas servilement mais plutôt comme la corde soutient le pendu.

      Evidemment, si on pouvait détacher les travailleurs de l’influence du PS simplement en pointant du doigt ses multiples trahisons et en détaillant ses inconséquences, nous ne serions pas obligés de faire cela. Mais l’histoire nous montre que si la dénonciation des trahisons de la sociale-démocratie hier, du social-libéralisme aujourd’hui est nécessaire, elle est loin d’être suffisante.
      Se contenter de faire cela c’est se condamener à l’impuissance.

      Jouer sur les contradictions, les failles des classes dominantes mais aussi des directions traditionnelles du mouvement ouvrier, il n’y a que comme cela que nous pourrons avancer.
      L’extériorité totale est peut-être rassurante, elle permet peut-être à bon compte de se déclarer pur et sans tâches mais de cette pureté des éternels spectateurs qui n’osent jamais monter sur scène de peur d’avoir à se confronter à la réalité et qui du coups restent dans la salle à distribuer les bons et les mauvais points.

    • Pour ce qui est des Pays de la Loire, le NPA est très clair.
      Il n’est pas question de faire cause commune avec le PS, ni avec EE qui se dit ouvert au modem.

      La règle est simple, fusion démocratique (pas d’accord politique), car le systéme électoral nous y contraint. Pas de fusion si Modem en la demeure. Pas de participation à l’exécutif PS/EE.
      Les autres composantes de la liste unitaire "Tous ensemble, la gauche vraiment !" iront probablement à l’ exécutif, mais bon on le savait dés le départ, comme eux savaient que le NPA n’y irait pas. C’est aussi ce respect du choix des composantes qui a permis de mener une campagne unitaire qui au-dela des divergences créer des liens entre les militants sur le terrain pour mener les luttes à venir et qui permet de démystifier le mythe du NPA sectaire entretenue entre autre par les directions nationales du PC et du PG.

      Les élections ne résoudront rien sur le fond, mais elles auront au moins le mérite (en PDL) de faire tomber certains a-priori, voire certaines frontières hermétiques entre les différentes organisations, c’est toujours çà de pris. On avance en avançant...à petits pas, mais on avance

    • Tu as raison pour les liens sur le terrain c’est ce dont on s’aperçoit de plus en plus. D’ailleurs c’est probablement la solution si on peut faire remonter la véritable demande du peuple.

  • Pour en revenir à la médiatisation de l’événement c’est un véritable scandale.... Puisque après le débat national il y aeu un débat en région et on a assisté à un formatage bien déterminé de l’info. C’est à dire que les intervenants avec un long temps de parole, furent l’UMP, le PS, le Modem, les Verts,(en Pays de Loire) les autres n’étant même pas inivité à débattre et n’eurent que quelques courtes minutes pour donner un avis condensé sur les questions posées. La sélection pour les électeurs est en route et l’on s’aperçoit que sont mis sur le devant ceux qui entrent dans le moule capitaliste.

    C’était à la télé, je ne parle pas de Ouest-france où systématiquement les partis ayant pignons sur rue font la une des pages politiques où régionales alors que les autres partis (LO, Le Parti Breton, le FN, Tous ensemble, la Gauche vraiment !) sont relégués en infos locales.

    • Franchement, je suis bien content que le FN soit passé au second plan, mais si on veut un peu d’équité ce n’est pas normal. En effet ce sont l’ensemble des "petits partis" qui sont passé au second plan, mais dans une véritable démocratie cette ségrégation entre les soi-disant petits et grands partis ne devrait pas exister, tous devraient être sur un pied d’égalité...

  • la seule question qui vaille ce n est pas celle des alliances mais c’est se demander pourquoi les partis anticapitalistes font un score minable alors que la crise est immense avec des millions de chômeurs , pauvres , précaires...

    bref , pourquoi ces partis n’arrivent pas à parler à cette population ?

    • Peut-être que les trois à quatre heures de télé quotidiennes n’y sont pas étrangères.

    • Peut-être qu’une partie de la réponse réside dans les voltes-faces permanentes de certains.

      En Bretagne (à Brest hier), un député européen Front de Gauche de Juin dernier, P. LE HYARIC (également Directeur de l’Humanité), est venu soutenir une candidate de la liste PCF-PS.

      Comment voulez-vous que l’électeur Front de Gauche de Juin dernier ne se sente pas trahi ?

      OUEST FRANCE de ce jour :

      Distribution de tracts sur le marché Saint-Louis, puis prise de parole devant les militants à la salle des syndicats. Hier dimanche, Patrick Le Hyaric, directeur du journal l’Humanité, est venu à Brest soutenir les communistes brestois engagés dans la campagne pour les élections régionales sur la liste conduite par Jean-Yves Le Drian.

      Pour Patrick Le Hyaric, cette stratégie d’alliance au premier tour avec le Parti socialiste ne dilue pas les « spécificités » communistes. « C’est ainsi que nous créons les conditions de la présence communiste au sein du conseil régional et de son exécutif. Faire autrement, cela conduirait à ne pas être dans l’exécutif régional au service des gens. »
      Au-delà des enjeux régionaux, les élections des 14 et 21 mars devraient constituer un test national. « On va mesurer le degré d’approbation de la politique sarkozyste dans le pays et la volonté de changement », estime Patrick le Hyaric.

      http://www.ouest-france.fr/elections/elections-regionales-2010-bretagne_-Regionales-le-directeur-de-l-Humanite-a-Brest_44819-1272837_actu.Htm