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Grande-Bretagne : suppression de 290000 postes de fonctionnaires pour renflouer les banques

Publie le mardi 9 mars 2010 par Open-Publishing
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Ces postes seront supprimés d’ici 2014. Les grands médias britanniques ont caché cette information jusqu’à ce jour. Ces suppressions d’emplois accentueront les disparités entre le Nord et le Sud du pays, et entre les grandes villes elles-mêmes. Les cinq agglomérations les plus touchées seront Newcastle, Swansea, Ipswich, Hastings et Barnsley. Newcastle est le siège de deux importantes organisations non gouvernementales remplissant des missions d’intérêt public (quango) qui seront rayées de la carte en cas de victoire des conservateurs lors des prochaines élections nationales. 8000 postes seront supprimés. Swansea perdra environ 3000 postes associés à l’agence qui délivre les permis de conduire.

Les grandes villes universitaires seront moins touchées grâce, si l’on peut dire, à l’augmentation des frais d’inscription qui permettra de limiter le licenciement des enseignants, mais peut-être pas des administratifs.

Source : Tribune.

Messages

  • Portugal : les syndicats rejettent le plan d’austérité du gouvernement

    LISBONNE, 9 mars 2010

    Les principales centrales syndicales du Portugal ont vivement critiqué mardi le plan d’austérité dévoilé la veille par le gouvernement pour réduire les déficits, jugeant "inacceptable" le gel pendant quatre ans des salaires de la fonction publique.

    Reçus mardi par le Premier ministre socialiste José Socrates, les dirigeants des deux grandes centrales, la CGTP et l’UGT, ont dénoncé un "déséquilibre" dans les efforts exigés par le gouvernement.

    "Ce programme est totalement déséquilibré et les propositions faites dans le secteur social confirment que ce sont encore les mêmes qui vont payer la facture", a déclaré à l’issue de la rencontre le leader de la CGTP (proche des communistes), Manuel Carvalho da Silva.

    Lundi, le gouvernement socialiste a dévoilé les grandes lignes du programme de croissance et de stabilité qui doit permettre de ramener le déficit public de 8,3% en 2010 à 2,8% en 2013 et sera discuté le 25 mars au parlement avant d’être soumis à Bruxelles.

    Ce plan prévoit une réduction drastique des dépenses, avec un gel des salaires réels des fonctionnaires jusqu’en 2013, le plafonnement des aides sociales et la suppression des mesures exceptionnelles accordées l’an dernier en faveur de l’emploi des jeunes et des chômeurs longue durée.

    Il prévoit également d’augmenter l’impôt sur les plus hauts revenus, la création d’une taxe sur les profits boursiers ainsi qu’une relance des privatisations.

    "Les sacrifices doivent être mieux distribués", a réagi mardi Joao Proença, dirigeant de l’UGT (centre-gauche) qui a mis en garde contre une "augmentation de la contestation" alors que les fonctionnaires ont déjà prévu une grande manifestation nationale fin mai, après une première grève diversement suivie la semaine dernière.

    A l’issue de la rencontre avec les partenaires sociaux, le ministre des Finances Fernando Teixeira dos Santos a affirmé que le gouvernement était "prêt à affronter" une éventuelle grogne sociale, assurant que "rien ne pourrait affaiblir sa détermination et sa volonté de faire ce qui s’impose".

    "Il faut nous convaincre que si nous ne menons pas à bien, avec succès, cette correction des finances publiques, le scénario que nous avons devant nous est bien pire. C’est le blocage du financement de l’économie portugaise, ce sont des difficultés énormes pour les entreprises, c’est compromettre la croissance, c’est compromettre l’emploi", a-t-il lancé.

    Il a par ailleurs annoncé que le gouvernement souhaitait "anticiper de deux ou trois ans" l’augmentation de l’âge de la retraite des fonctionnaires à 65 ans, dont l’entrée en vigueur était prévue en 2015. "C’est une proposition que nous allons faire aux partenaires sociaux", a-t-il déclaré à la presse.

    Dans une première réaction mardi matin aux mesures d’austérité annoncées par les autorités, l’agence de notation financière Fitch avait jugé insuffisant le rythme auquel le Portugal réduisait son déficit, n’excluant pas une dégradation de la note de crédit du pays.

    Depuis l’automne, le Portugal a été placé sous surveillance négative par les principales agences de notation internationales, provoquant le renchérissement de l’intérêt de sa dette.

    http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=241195

    • Nous ne pouvons pas nous étonnés de ce qui se passent :
      les sommes raflées par les banques, dans tous les pays, l’ont été pour ""sauver"" le capitalisme...............l’UE est une construction ultra-capitaliste (si j’ose dire) donc, les gvts font le "nécessaire" pour sauver ce capitalisme...............et bien évidemment ce sont les travailleurs qui vont trinquer, ceux du publique .....et du privé.........
      lorsque j’entendais en 2009, certains prolos dire que "sauver" les banques c’était sauver "leurs emplois", je me mettais en colère.............
      j’espère qu’aujourd’hui, ce-sont-eux qui sont en colère !!