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Pourquoi j’ai décidé de quitter le Parti communiste"

25 mars 2010, 22:14, par guevars81

Faut-il rappeler que P. Braouezec et plusieurs de ses amis autoproclamés "personnalités", en fait des bouffis d’orgueil et de prétention qui n’ont jamais rien prouvé sinon qu’ils étaient capables d’être à la gamelle en permanence depuis des décennies et de précipiter ce grand parti qu’était le PCF vers un déclin tragique (pour les militants, mais surtout pour notre peuple), sans jamais rien proposer d’autre qu’une fuite en avant vers les thèses social-démocrates et la course derrière les bobos petits-bourgeois et gauchistes.

Quelle est le niveau d’abstention dans ta ville, P. Braouezec ? Dans la Seine-Saint-Denis, où vous avez abandonné le combat de classe et la solidarité avec ceux qui souffrent le plus, et au final, en livrant le département aux socialistes ...

Leur position aujourd’hui par rapport à la nécessité d’un parti révolutionnaire - qu’ils nient - indique bien ce qu’ils sont : des arrivistes, carriéristes, qui cherchent une position plus confortable pour continuer leur bonhomme de chemin, sans les embûches, la répression, les difficultés quotidienne - ce que vivent des milliers de militants de base, syndicalistes, militants communistes aussi, qui ne flanchent pas, malgré la faillite de ces grands dirigeants - de Robert Hue, à Buffet en passant par Zarka ou Braouezec.

Oui, plus que jamais, notre peuple a besoin des communistes, d’un parti communiste, d’un parti de classe et de masse : et après tout, de ce point de vue, ce n’est pas plus mal que Braouezec et ses acolytes aillent faire un tour dans le sas de la Fase, avant d’aller rejoindre leurs copains Gatignon ou Perreux à Europe Ecologie ou leurs (autres) copains Hue et Gayssot, dans la niche à côté du Parti socialiste : Ils n’ont plus grand chose de communiste !
On pourrait d’ailleurs suggérer à Brouezec de convaincre encore quelques autres "grands dirigeants" de l’époque de la mutation ou de la "métamorphose", de l’accompagner !

Ce n’est pas avec des anticommunistes et des réformistes, qui fuient devant la lutte contre le capitalisme qu’on construit le parti révolutionnaire du XXIe siècle.

Nos camarades grecs, eux, ont la chance d’avoir un Parti communiste (le KKE) à l’offensive, qui sait mobiliser et rassembler son peuple dans le combat contre le capital : sans partis révolutionnaires, les peuples sont condamnés au déclin, aux régressions sans fin, à subir les populistes et démagogues réactionnaires ou sociaux-libéraux de tous poils.