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Retraites, lutte des classes, mondialisation : état des lieux et perspectives nécessaires

21 mai 2010, 17:39

Pourquoi m’insultes-tu en me conseillant du paramilitaire, du Grand Homme ou du Grande Femme ? Je ne suis pas désespéré, mais la "condition humaine", comme tu dis, oui, elle l’est. Moi, je m’en moque, je m’en sors pas trop mal et j’arrive au bout de ma vie : que le monde continue ses bêtises, je n’en vois que les conséquences présentes !

Mais il est vrai que si l’humain est désespérant, c’est parce qu’il refuse de se reconnaître... en baratinant sur un autre sujet que lui-elle.

Pour aussi beau qu’est la monde, le monde ne peut proposer que ce qu’il a et on ne peut lui reprocher de créer la misère humaine : c’est l’humain qui crée sa propre misère et de le savoir, de savoir pourquoi ne l’intéresse pas.

C’est à la même époque que Sigmund Freud propose la psychanalyse, ou qu’a eu lieu la découverte de la formation du gamète comme fusion des deux zygotes par Oscar Hertwige en 1875 (alors qu’on pensait, suivant la civilisation patriarcale que le fœtus était un petit homme déposé par le sperme du père dans le giron de la mère), que Karl Marx a proposé une solution : la fin du SALARIAT, et nous en somme toujours à des compromis de classe : tous ces gens étaient d’un même temps.

Si les syndicats ont véritablement permis à la classe ouvrière de progresser dans la constatation de SON état de SON point de vue, depuis les années 50, il ne s’agit plus que de "collaboration de classe", car sinon le monde va disparaître... et les syndicats avec lui !

Car depuis cette époque, ces syndicats n’avaient plus rien à dire qui aurait intéressé les masses sinon, effectivement, que la fin pratique des classes qui en étaient alors plus mures que maintenant. Mais ils s’en sont restreint à la "collaboration de classes", aux salaires, aux conditions de travail, etc. Et où cela nous a-t-il mené : à aujourd’hui, inévitablement, mais à ce monde qui pourrit sous les doses radioactives, PCB, plomb, mercure, plastiques en tous genres et le reste. Ce sont les ouvriers qui construisent ce monde, personnes d’autres.

Ce ne sont pas les capitalos qui construisent pratiquement le monde, ce sont les ouvriers, personne d’autre. Et ces ouvriers sont organisés par des syndicats, une idée du monde... et on voit où on en est arrivé : des gens immobiles devant les catastrophes comme s’ils étaient installés devant leur télé ou dans un siège de ciné, à ATTENDRE la suite.

Que disent les syndicats sur la LIBERTÉ ? Rien : c’est un truc de bourge, nous il faut qu’on travail. Que disent les syndicats sur LES libertés ? Rien : nous il nous faut du travail. Mais du travail, y’en a marre, il y en a TROP, il y a trop de production dans ce monde fini, fermé, circonscrit à UNE planète. Si tout le monde travaillait, la planète explose ! Et qui travaille ? Les ouvriers, abêtis par le travail, dès la maternelle. Trop vieille habitude d’un autre temps que ce travail qui pourrit le monde !

Maintenant, ce qu’il nous reste à faire, c’est à ne plus travailler , à s’organiser pour supprimer le travail, que la vie redevienne vivante et gaie, sans les bruits des moteurs à explosion et leur satanée puanteur, à trouver des solutions comme ensemble. C’est à cela que les syndicats doivent s’employer et non pas à "collaborer en classe" et à "donner" du travail pour tous !