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A PARTIR DU 24 JUIN : LES OREILLES ET LA QUEUE !!!

3 juin 2010, 11:29, par Copas

Constater comme Copas que nous souffrons d’un manque d’organisation des masses et essayer d’y remédier, mais ça prend du temps et nous n’en avons pas beaucoup.

Il n’y a pas de raccourcis, c’est indispensable (l’organisation) , il n’y a pas à dire que puisqu’on n’a pas le temps on ne fait pas. C’est indispensable. mais ça se fait comment ?

Ca ne se fait pas à plat, mais dans les grèves de masse face aux patrons et le patron des patrons qu’est l’état.

Ca se fait en tirant conclusions de chaque lutte pour être plus fort à la suivante, ça se fait en ayant conscience de la necessaire unité organisationnelle non verrouillée par une couche sociale hésitant entre peuple et bourgeoisie.

Mais ça se fait en y "allant"

Dans le feu de l’action, c’est également ce que dit La Louve, en mettant des provisions de côté, en préparant les choses réellement le plus tôt possible.

La préparation d’une offensive généralisée du camp de la liberté et de la classe populaire ce sont des actes concrets.

Le 24 Juin ? Comme d’hab il faut y aller, ça ne se discute même pas.

Maintenant il faut concevoir les choses autrement que comme un rush de 24 heures (ne faisons pas ça !), comme le début d’une mobilisation populaire prolongée .

Le 24 juin ? ce n’est pas pour faire pression sur le gouvernement c’est un simple début à rendre le plus efficace possible.

Un dernier mot, La Louve bat le tocsin, elle a raison.

Il faut bien qu’il y en ait qui le fassent et on doit lui en faire grâce des mots qu’elle trouve à cette fin .

Nous sommes attaqués, agressés, par une minuscule classe parasite, encore plus petite qu’avant .

La classe popualire est devenue encore plus puissante qu’avant numériquement, il n’y a plus de classes moyennes , de paysannerie, la petite bourgeoisie a été laminée par l’appétit féroce de la bourgeoisie.

Les couches hautes de la classe ouvrière, celles qui souvent étaient du côté du système ont été passées à l’attendrisseur, passées au rouleau à pâtisserie.
Les fonctionnaires et agents de l’état qui, historiquement, sauf ces dernières trente ans, avaient eu un sort relativement plus doux, sont maintenant passés au sort commun.

Jamais le prolétariat ne fut aussi puissant, même dans les vieux pays riches.
Jamais la bourgeoisie n’a été aussi concentrée et petite.

C’est pour cela que , malgré les défaites que nous nous sommes pris depuis 20 ans, le pouvoir de la bourgeoisie est instable,

En plus que la crise va précipiter des crises institutionnelles qui peuvent avoir des points de départ variés (karachisme gâté, ...).

Il nous faut donc travailler la question de la conscience d’appartenir à une classe sur-puissante, ça fait partie des munitions idéologiques nécessaires.

La grande crise et les réflexes permanents de la bourgeoisie et ses chefs de chercher des solutions qui aggravent celle-ci et précipitent toujours plus bas notre société oblige chacun à se débusquer et sortir du bois.

Il n’y a pas, il n’y a plus de terrier pour attendre que ça se passe et ça se tasse.

Tous le 24 Juin !