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> OMC - AGCS : comment lutter ? questions sans réponses

6 décembre 2004, 08:55

Bonjour,

Un ami vient de m’adresser ce message. Nous sommes le 6 décembre. Les 4 réunions annoncées dans l’article sont passées.

Que faire aujourd’hui, quand on est un citoyen lambda interpellé haut plus au point par ces questions, mais vivant dans une région où les élus locaux auraient plutôt tendance à voir d’un très bon oeil OMC, et compagnie ?

S’engager, dans des mouvements divers et variés, prendre position dans ses actes de consommation quotidiens : boycoter les marques réputées "sales" (celles que l’on connaît, mais les autres...) prilégier le commerce équitable (tous les produits de consommation courante n’y sont pas disponibles...) opter pour l’agriculture bio de proximité, (encore faut-il connaître des producteurs bio...) etc... C’est un début, certes, mais cela changera t’il grand chose ?

Si tout le monde, je dis bien TOUS LES CONSOMMATEURS ne prennent pas conscience des enjeux de l’OMC ou de l’AGCS, si TOUS ne font pas l’effort de résister aux tentations et autres facilités de la société de surconsommation dans laquelle nous évoluons, que feront une poignée de convaincus résistants dans leur coin ?

Ors, l’OMC, tout le monde en a entendu parler, mais qui sait ce que cela signifie, qui sait ce que cela implique ? alors l’AGCS...

Le pouvoir des firmes, sociétés internationales ou autres institutions n’existe que parce qu’il pèse sur l’ensemble des populations. Que deviendrai COCA COLA si plus personne n’achetait la moindre boisson, le moindre bibelot, le moindre vêtement commercialisé sous la marque ou sous une filiale ? Le problème, outre l’identification des produits ou services à boycotter par exemple, il y a la sensibilisation des publics et cela me paraît perdu d’avance... Hélas !

Cela ne m’empêche pas de continuer à agir dans mon petit coin, mais je suis bien consciente que parfois je me casse un peu la tête, me prive beaucoup (même si c’est sans difficultés) enquiquine ou inquiète quelquefois mon propre entourage, pour pas grand chose, si ce n’est (au combien précieuse) une certaine quiétude vis vis de ma conscience...