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SOUS PEINE DE MORT : la lutte idéologique et politique, à mener d’urgence contre la réaction fascisante

14 juin 2010, 09:23, par Philippe MEONI

Bonjour Nico, merci d’avoir pris le temps de répondre et surtout de lire mon témoignage...

Car, mon commentaire n’est effectivement qu’un simple témoignage démontrant qu’il est possible de bien vivre hors du consumérisme... Après, chacun fait comme il veut, mais, je pense aussi que la "révolution" requiert des sacrifices, posant la question de savoir combien de révolutionnaires y seraient prêts...

Ensuite, je ne propose pas de supprimer ni banque ni sécurité sociale... Je n’ai effectivement pas pris le temps de développer ce volet mais pour résumer mon idée, je prône la nationalisation du système bancaire dans la monnaie souveraine du pays, la nationalisation de la production des énergies, de l’eau, des communications et du secteur médical...

Dans l’optique du système bancaire, le contrôle des crédits à la consommation aux particuliers ne serait exécuté QUE par la banque de france sous conditions drastiques d’évaluation de la capacité de remboursement... A mon avis, mieux ne vaut pas obtenir de crédit plutôt que se retrouver en commission de surrendettement devant payer à vie une dette trop importante.

Ce crédit à la consommation s’entend dans le cadre de l’achat ou du renouvellement des matériels électro domestiques, du mobilier, moyen de transport...

Le tout serait agrémenté d’un plafonement des prix, sans TVA, sur les besoins de première nécessité, sans oublier le logement social, meublé, à moindre coût qui devrait être un droit universel.

Pour faire court, dans nos pays fortement industrialisés, nous aurions les moyens d’établir que les dépenses globales de première nécessité ne puissent dépasser 50% du revenu salarial minimum ce qui permettrait à une arge fange de la population smicarde de ne plus avoir à racler les fonds de tiroirs en fin de mois pour donner à bouffer à ses gosses...

Il n’est pas obligé de descendre dans la rue avec violence pour paralyser le système, il suffirait qu’une majorité de la population arrète de consommer le superflu, se passer du crédit, ne plus confier ses économies aux banques et assurances privées se contentant du strict minimum, pour achever la bête capitaliste...

Ce que je veux surtout mettre en avant, c’est que pour faire céder l’establishment capitaliste, seul le BOYCOT me paraît efficace... NE PLUS CONSOMMER, rejettant le keynesisme, jusqu’à ce que les politiques, ce pourquoi nous les payons avec nos contributions, directes et indirectes, fassent enfin leur boulot en faveur du peuple et non plus en faveur des grands argentiers...

Bon, enfin, j’arrête là car il me faudrait plusieurs centaines de pages pour développer une telle thèse... Pardon si tout ça paraît confus...

Passe une bonne journée, amicalement,

Philippe