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Pierre Laurent, nouveau secrétaire national du Parti communiste

20 juin 2010, 19:07, par Copas

La candidature de pierre Laurent au secrétariat national acceptée par les délégués du congrès d’étape ne me convient pas car elle continue d’accréditer l’idée de la puissance d’un seul homme sur un parti révolutionnaire composé de militants libres qui se lèvent chaque matin avec au coeur l’idée de voir enfin la nouvelle société communiste se construire sans personnage charismatique . Le peuple responsable dans toutes ses composantes sociologiques est mon seul moteur révolutionnaire . Et je n’ai besoin de personne au dessus de moi et de mes copains pour décider ce que je dois faire ou pas faire . Le conditionnement bourgeois traverse encore le PCF dans sa façon de s’organiser et cela nuit à ses idées émancipatrices de liberté totale des citoyens .

C’est exact, sous des tas de charabias annoncés sur le type d’organisation le PCF demeure concentré , hiérarchique jusqu’en haut , incapable de distinguer ce qui relève d’un porte-parolat de la direction effective de l’organisation.

C’est ce qui le rapproche du parti de Mélenchon et c’est ce qui crée un vide immense de ce point de vue avec LO, le NPA, qui peuvent avoir des problèmes de démocratie mais pas de problèmes de contrôle par une personne de l’organisation, les directions étant collégiales.

D’ailleurs ils limitent à la notion de porte-paroles les figures publiques de l’organisation (pas de chefs).

Sur la personne elle-même de Pierre Laurent, elle est relativement similaire à Marie-George, c’est un homme de l’appareil (une femme) qui a fait sa carrière dans l’appareil, ne connaissant pratiquement pas le monde du travail, ne s’étant pas illustrés dans des batailles sociales.

Avec un peu plus de caricature que Marie-George puisqu’il a été sur une trajectoire professionnelle comme membre d’appareil très proche de son papa.

Ce sont de purs produits de l’appareil (ça peut arriver, mais quand ça se répète c’est grave), cooptés l’une comme l’autre par leurs prédécesseurs.

Il ne représente pas du tout le type de dirigeants qu’un parti de classe doit porter à sa tête pour le représenter.

Mais c’est un pur produit hierarchiste d’une forme de fonctionnement interne non démocratique, car ne tolérant pas un débat et des modalités d’organisation de celui-ci permettant d’organiser de la façon la plus égale possible les expressions internes du parti.