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Mélenchon, brute encagée

8 novembre 2010, 18:55, par Roberto Ferrario

lui qui a scrupuleusement appliqué les méthodes du journaliste "chien de garde"

Pour le pro-Melenchon tous est bon même les mensonges et tous les "ruses" sont admise...

Daniel Schneidermann "chien de garde" on vérifie si c’est aussi vrai cet affirmation...

 a été licencie de "Le Monde" le 29 septembre 2003

 a été licencie de "France 5" le 31 juin 2007 et son émission "Arrêt sur images" annule

dans le deux cas le motif de licenciement sont bien plus proche d’un attaque en règle a la liberté d’expression, nous de bellaciao on a donne a l’époque notre soutien et signé la pétition en soutien de Daniel Schneidermann que a récolté 143 000 signatures...

En plus cet commentaire est mensongère aussi a propos de Acrimed voila ce que a ecrit Acrimed a propos de Daniel Schneidermann :

"Les menaces sur « Arrêt sur images » ont été exécutées. Les préposés au maintien de l’ordre sur France 5 ont décrété, sans discussion, sans motifs et sans recours qu’il fallait en finir. Nous avons déjà dit ici qu’il s’agissait d’un coup de force inacceptable.

Redisons-le. Quoi que l’on pense de cette émission qu’il nous est arrivé de critiquer, parfois sans ménagement (mais sur laquelle il nous est arrivé aussi de nous appuyer quand elle fournissait des éléments qui nous semblaient indispensables), quels que soient les différences et les différends entre Acrimed et l’animateur d’ « Arrêt sur images », nous ne saurions accepter une suppression d’autant moins tolérable qu’elle est le fait du Prince (qui exerce un pouvoir discrétionnaire et arbitraire) et qu’elle recourt à des arguments (de façade) d’une totale désinvolture. Plutôt le conflit que le silence !"

http://www.acrimed.org/article2649.html

A propos du "chien de garde" voila d’autres prise de position :
 
A propos du licenciement de "Le Monde" en 2003 :
 
La section CFDT des journalistes du Monde
Au Monde, comme au conseil des ministres....
 
Sans attendre la parution du livre Le cauchemar médiatique et de son chapitre consacré au Monde que peu d’entre nous avaient lu, la direction a engagé une procédure de licenciement individuel pour « cause réelle et sérieuse » à l’encontre de Daniel Schneidermann. Elle invoque l’article 3b de notre convention collective sur la liberté d’opinion en lui reprochant des écrits susceptibles de « porter atteinte aux intérêts de l’entreprise ».
 
La CFDT considère que cette sanction, disproportionnée, doit être suspendue :
 
- L’article 3 de la convention collective prévoit que « les litiges provoqués par l’application - de cet article - seront soumis à une commission paritaire amiable ». Les représentants de la CFDT, du SNJ et du SNJ-CGT ont donc demandé à leurs représentants nationaux de saisir cette commission de conciliation. En aucun cas, la convention collective n’a prévu le licenciement immédiat en guise de sanction à tout manquement éventuel. Cette règle commune s’applique à tous, y compris au Monde.
 
- Cette décision, exceptionnelle dans l’histoire du journal, introduit un précédent en instituant une forme de « délit d’opinion ». A l’inverse d’autres entreprises de presse, Le Monde est doté de structures représentatives où le débat reste ouvert. Mais Le Monde n’est pas le conseil des ministres où, selon une formule célèbre, « on ferme sa gueule ou on démissionne ».
 
En son temps, la CFDT avait attiré l’attention sur les restrictions à la liberté d’opinion imposées par le Livre de style. Nous vérifions aujourd’hui que l’exercice - limité - de cette liberté, dont la direction serait seule juge, peut être sanctionné par un licenciement.
 
- Cette procédure est enfin un message inadéquat adressé l’égard de tous nos confrères du groupe Le Monde, spécialement ceux du groupe PVC inquiets des projets de fusion accélérée actuellement en cours.
 
La procédure engagée contre Daniel Schneidermann n’est pas isolée. Malgré des tentatives de conciliation, les syndicats n’ont pas pu s’opposer au licenciement de Jean-Jacques Sévilla, correspondant permanent à Rio de Janeiro. Officiellement, il est victime d’une mesure économique de restructuration du réseau de correspondants à l’étranger qui doit se traduire par un redéploiement des moyens à Varsovie. Venu au siège, à ses frais, pour régler un contentieux financier, il est reparti licencié une semaine plus tard.
 
Cette décision, tout aussi rapide et brutale, ne saurait se justifier uniquement par la situation économique de l’entreprise, certes passablement dégradée. Que pèsent les 2 500 euros mensuels alloués à ce correspondant face aux frais imprévus de commission bancaire (1,2 million d’euros) engagés dans l’opération PVC et aux 150 000 euros de frais de justice en prévision des procès contre les auteurs de « La Face cachée du Monde » !
 
Le 1er octobre 2003
La section CFDT des journalistes du Monde
 
- La section SNJ des journalistes du Monde
Le licenciement de Daniel Schneidermann et notre convention collective.
 
Le lundi 29 septembre à 11h30, la direction du Monde représentée par Fabrice Nora et Denise Decornoy a convoqué Daniel Schneidermann pour un entretien préalable à l’envoi d’une lettre de licenciement. Ce rédacteur était accompagné de trois représentants syndicaux de la rédaction (CFDT, CGT et SNJ). Fabrice Nora a déclaré que la procédure de licenciement était motivée par la publication imminente d’un livre signé Daniel Schneidermann, dont un chapitre « contient des critiques à l’égard du Monde et de ses dirigeants ». Selon lui, ce texte « porte atteinte aux intérêts de l’entreprise », en accréditant les attaques du livre de MM. Cohen et Péan que le Monde poursuit en justice. La direction a estimé qu’elle était en droit de licencier Daniel Schneidermann pour « une cause réelle et sérieuse » et a dit vouloir respecter le préavis et les indemnités prévus par la Convention collective.
 
Les représentants syndicaux ont fait valoir que la direction faisait une interprétation excessive de l’article 3 de la Convention collective des journalistes sur la liberté d’expression et ses restrictions (*) et que le dit article 3 prévoit le recours à une Commission paritaire amiable en cas de divergence à son sujet. Ils ont ajouté que le licenciement annoncé causerait beaucoup de tort à l’image du Monde, à l’extérieur, et risquait de diviser profondément la rédaction. Ils ont donc demandé de surseoir à tout licenciement dans l’attente de la saisine de la Commission paritaire pour laquelle une lettre a été adressée au Syndicat de la Presse parisienne, mercredi 1er octobre, par les instances nationales des trois syndicats de la rédaction.
 
Le SNJ tient par-dessus tout à la préservation du droit des journalistes à l’expression publique de leur liberté d’opinion et espère qu’une solution amiable obtenue dans le cadre des règles du dialogue social permettra de le consolider au journal Le Monde.
 
Paris, le 2 octobre 2003
La section SNJ des journalistes du Monde.
 
* Art.3-b. Les organisations contractantes rappellent le droit pour les journalistes d’avoir leur liberté d’opinion, l’expression publique de cette opinion ne devant en aucun cas porter atteinte aux intérêts de l’entreprise de presse dans laquelle ils travaillent. Les litiges provoqués par l’application de ce paragraphe seront soumis à la commission paritaire amiable prévu à l’article 47.
Art.47. Les parties sont d’accord pour recommander, avant le recours à la procédure prévue par les articles L.761-4 et L.761-5 du code du travail, de soumettre les conflits individuels à une commission paritaire amiable, ayant uniquement mission conciliatrice, composée de deux représentants des employeurs et de deux représentants des journalistes désignés par les organisations patronales et de salariés en cause. (...).
 
- La section CGT des journalistes du Monde
 
La direction du journal a engagé une procédure de licenciement à l’encontre de Daniel Schneidermann en vertu de l’article 3b de notre convention collective qui stipule que l’expression publique des journalistes ne doit « en aucun cas porter atteinte aux intérêts de l’entreprise dans laquelle ils travaillent. » Avec les autres organisations syndicales, le SNJ-CGT a demandé la saisine de la commission paritaire amiable -prévue à l’article 47- pour que celle-ci estime si le livre de Daniel Schneidermann, Le Cauchemar médiatique, porte ou non atteinte aux intérêts du Monde.
 
Par cette démarche, le SNJ-CGT entend rappeler que le droit de critique, y compris à l ’égard de sa direction, fait partie de la liberté d’opinion reconnue aux journalistes, qu’elle doit être respectée et qu’elle n’est pas négociable. Elle regrette, en revanche, que Daniel Schneidermann ait préféré exercer ce droit de critique à l’extérieur du journal avant d’avoir entrepris de l’exercer dans les différents espaces de débat du journal : conférences et comités de rédaction, SRM, syndicats…
 
Par ailleurs, les journalistes CGT du Monde rappellent qu’ils s’étaient opposés au double statut (pigiste mensualisé et producteur de télévision) accordé à Daniel Schneidermann par Jean-Marie Colombani et qui est, selon nous, à l’origine de la crise actuelle. Nous pensons qu’elle aurait été évitée si la direction avait proposé à Daniel Schneidermann de suspendre son contrat de travail pendant la durée de son émission avec clause de retour au journal.
 
La CGT journaliste estime que dans la situation difficile que connaît actuellement la presse, tant la publication du livre de Daniel Schneidermann que la décision de le licencier, par leurs répercussions médiatiques, sont de nature à porter préjudice au journal.
 
La CGT a vocation à défendre les salariés, leurs droits d’expression collectifs et individuels, leurs emplois et leurs conditions de travail. C’est ainsi qu’elle continuera également à se battre pour Jean-Jacques Sevilla, correspondant permanent du Monde au Brésil depuis 8 ans, dont le licenciement en cours n’a pas suscité la même émotion.
 
Paris, le 2 octobre 2003
La section CGT des journalistes du Monde.
 
 
A propos du licenciement de "France 5" en 2007 :
 
 
Télévision, « Arrêt des images » - Radio, « Suppression de la bande... »
 
Les directions de deux services publics des médias, France Télévisions et Radio France, viennent de décider la suppression des émissions « Arrêt sur Images » et « La bande à Bonnaud » de leurs grilles de programme dès la rentrée. Deux émissions, utiles et appréciées, singulières et critiques, viennent d’être rayée de la carte médiatique et du service public.
 
Une logique d’épuration qui n’est pas nouvelle puisqu’avant elles, plusieurs émissions d’information ou d’analyse des médias se sont retrouvées dans le collimateur d’une censure inavouée mais au contenu très clair : la mise au pas des journalistes et personnels du service public et peut-être, l’anticipation des désirs présumés du nouveau pouvoir.
 
Ces deux émissions assuraient pourtant des rôles essentiels qui incombent aux services publics de la télévision et de la radio et relèvent des missions que lui prescrivent la loi et leurs cahiers des charges.
 
Alors que le paysage audiovisuel français est de plus en plus dominé par les puissances de l’argent, englué dans les stratégies de concentration et de financiarisation, il n’a jamais été aussi urgent que le service public fasse entendre « sa différence » et qu’il donne aux citoyens les moyens de décrypter le monde, et notamment celui des médias.
 
Le Parti Communiste Français condamne ces pratiques lourdes de menace pour l’indépendance et le travail des journalistes à commencer par ceux de Radio France dont il soutien l’action qui vient d’être engagée. Nous appelons le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel à intervenir avec fermeté auprès des directions des entreprises publiques pour qu’elles respectent leurs missions et reconsidèrent, en concertation avec les salariés, leurs décisions.
 
Au-delà, nous appelons à un grand débat national qui se donne l’objectif de libérer les médias, c’est à dire d’affronter avec courage les tutelles politiques ou financières qui asphyxient l’esprit critique et la diversité culturelle.
 
Parti communiste français
Paris, le 28 juin 2007.