Affaire Elysée-LeMonde Mandraud-Ménat ex-ambassadeur de France à Tunis -suite 2e (zaz)
6 février 2011, 16:15
"De la technique du meurtre journalistique et politique"
La technique du meurtre journalistique et/ou politique (politico-journalistique, quoi !) suppose du savoir-faire, peu de scrupules, elle présuppose naturellement que le lecteur de son côté est massivement un peu thon.
Aujourd’hui donc 6 février, il était question à Londres de la possible lapidation, expulsion vers la Suède ou salvation de Julian Assange, père de WikiLeaks comme on sait, et accusé selon la sensibilité de nos informateurs de presse de viol sur deux Suédoises ou, pour ceux qui préfèrent plus délicatement, de "sexe par surprise."
La vraie surprise finalement ne nous est pas encore définitivement connue puisque la justice britannique se prononcera pour de bon sur le sujet lundi 7 et mardi 8.
Néanmoins l’affaire est étrangement préparée, sans vouloir un seul instant chercher à y voir à mal. On s’explique : toute la presse française en tout cas répète ici abondammant cette phrase sans doute objective super-excitante et mystérieuse à la fois, piquée dans une dépêche d’agence de presse, on ne sait laquelle : "des documents confidentiels de la police jetant une lumière crue sur les accusations de viol le fondateur de WiliLeaks ont été publiés."
Waho ! Force est de reconnaître que pour le moment nous n’avons pas encore vu Le Monde (mais seulement tous les autres) se lancer dans ce mystère, dans cette insinuation juicy, etc.
Force est donc de reconnaître par extension logique l’indiscutable moralité du Monde et d’isabelle Mandraud dans l’affaire de Pierre Ménat. Il suffisait pourtant des mêmes mystérieux trois mots : "des documents confidentiels (sans précision) jettent une "lumière crue" sur les accusations contre Pierre Ménat." Le Monde n’a pas mangé de ce pain-là ni même l’Agence nationale Franche Tronche.
Ouf ! Pierre Ménat s’en sort au mieux, souhaitons-lui conséquemment bon fromage et bonne tulipes de Hollande !
"De la technique du meurtre journalistique et politique"
La technique du meurtre journalistique et/ou politique (politico-journalistique, quoi !) suppose du savoir-faire, peu de scrupules, elle présuppose naturellement que le lecteur de son côté est massivement un peu thon.
Aujourd’hui donc 6 février, il était question à Londres de la possible lapidation, expulsion vers la Suède ou salvation de Julian Assange, père de WikiLeaks comme on sait, et accusé selon la sensibilité de nos informateurs de presse de viol sur deux Suédoises ou, pour ceux qui préfèrent plus délicatement, de "sexe par surprise."
La vraie surprise finalement ne nous est pas encore définitivement connue puisque la justice britannique se prononcera pour de bon sur le sujet lundi 7 et mardi 8.
Néanmoins l’affaire est étrangement préparée, sans vouloir un seul instant chercher à y voir à mal. On s’explique : toute la presse française en tout cas répète ici abondammant cette phrase sans doute objective super-excitante et mystérieuse à la fois, piquée dans une dépêche d’agence de presse, on ne sait laquelle : "des documents confidentiels de la police jetant une lumière crue sur les accusations de viol le fondateur de WiliLeaks ont été publiés."
Waho ! Force est de reconnaître que pour le moment nous n’avons pas encore vu Le Monde (mais seulement tous les autres) se lancer dans ce mystère, dans cette insinuation juicy, etc.
Force est donc de reconnaître par extension logique l’indiscutable moralité du Monde et d’isabelle Mandraud dans l’affaire de Pierre Ménat. Il suffisait pourtant des mêmes mystérieux trois mots : "des documents confidentiels (sans précision) jettent une "lumière crue" sur les accusations contre Pierre Ménat." Le Monde n’a pas mangé de ce pain-là ni même l’Agence nationale Franche Tronche.
Ouf ! Pierre Ménat s’en sort au mieux, souhaitons-lui conséquemment bon fromage et bonne tulipes de Hollande !