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C. CASTORIADIS : "Se reposer ou être libre" ("stopper la montée de l’insignifiance")

14 avril 2011, 20:39, par Copas

1) je n’ai jamais dis que les deux groupes politiques en question aient eu la bonne ligne politique

2) mais il ne faut pas confondre des erreurs politiques , des choses qui se discutent et la participation active au niveau de l’exécutif de l’état dans des politiques pro-capitalistes.

Sur LO et FO , c’est leur problème mais tu sais comme moi pourquoi ils y ont été (et ils ne sont pas que là par ailleurs , à la CGT aussi) et j’espère que tu n’as pas honte là dessus ...

Sur la candidature Juquin ce fut la connerie de toujours du courant LCR qu’on retrouve encore dans le NPA de vouloir des unités sans rivages ...

3) il n’est pas nécessaire que tu fasses le bête en pensant que ce que je te dis c’est un appel à passer au NPA, tu sais ce que j’en pense là dessus, mais tu fais le con sur le sujet.

Je suis comme toi pour un parti des révolutionnaires, ce qui veut dire qu’il faudra construire autre chose que tout ce qui existe.

Mais non, ça ne veut pas dire que tout se vaille et c’est à ses déclarations farfelues que j’ai répondu

L’engrenage qui parti du programme commun fut une mécanique terrible.

Et non tout le monde n’y adhéra pas et ce fut important que cela exista.

C’est comme de mélanger victimes et bourreaux ça.

4)sur la question de la "vieille histoire", la conception léniniste du parti, je ne pense pas que cela expliqua les dérives des partis communistes, malgré les critiques qu’on peut apporter .

Lénine n’y était pour rien là dedans , mais bien plus l’appareil de la social-démocratie allemande d’avant 14 qui fournit l’exemple qu’en fait suivirent les endroits où existèrent des PC puissants, après la révolution de 1917.

Autant Rosa Luxembourg est affutée sur la critique du phénomène bureaucratique , autant Lénine l’est moins sur cet aspect en louant la discipline de parti à cause de son admiration du parti allemand.

Le plus drôle c’est que les ruptures de discipline furent nombreuses dans le parti bolchévique jusqu’à la révolution, les débats houleux, bref la conception léniniste n’exista pas dans le parti de Lénine mais elle exista après la révolution.

Le problème n’est pas de la conception léniniste du parti mais dans la conception social-démocrate du parti qui, en même temps que le parti allemand se bureaucratisait exigeait d’autant plus de discipline des militants.

Le PCF des années 50, 60, 70 et début 80 ressemble beaucoup au Parti social-démocrate allemand des quelques années juste avant la guerre de 14 (après se rajoute la politique de la couche sociale dirigeant l’URSS qui avait au niveau international et étatique la même conception qu’au niveau du parti).

Mais tout cela c’est de l’histoire.

Je distingue la dernière période du PCF car on entre là dans une autre situation de bradage

et je considère toujours les vieilles fripouilles comme des camarades..