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Oussama ben Strauss-Kahn éliminé ! (zaz)

17 mai 2011, 21:44

"Les Etats-Unis ne plaisantent pas avec le sexe"

"Aux Etats-Unis, ils ne plaisantent pas avec les histoires de sexe, c’est très violent", soulignait une source gouvernementale française au moment de la comparution du président du FMI. "C’est comme si Dominique Strauss-Kahn était un criminel de guerre, ils ne vont pas le lâcher", ajoutait-on. (dans l’Express)

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 ¤ On comprend les Américains ; ils ont parfaitement le droit d’être américains, d’avoir une justice, la leur, longuement élaborée, à laquelle ils tiennent très fort. Personne ne le leur conteste vraiment.

Dans l’article concerné, une allusion est faite à l’anti-américanisme supposé des Français : en 2011, cette allusion est une pure connerie.

Sans doute faut-il comprendre aussi en vérité dans la foulée que les Français sont français, c’est leur nature c’est leur droit intime, ils ne songent pas réellement à s’en dispenser même par amitié raisonnée pour les Ricains des Etats-Unis d’Amérique, première puissance au monde. Qui discute rarement beaucoup et ne plaisante pas plus relax avec les histoires de sexe qu’avec les histoires de non-sexe.

Ce qui est certainement sociologiquement notable c’est que les Français n’ont pas aimé, globalement parlant, le spectacle de DSK menotté, chose qui ne se fait pas chez nous ! Ils en ont globalement très mal reçu l’image, même si les gardiens des choses saintes ici parmi nous, criaient volontiers pour leur part : "Qu’on le traite comme il doit l’être le criminel, le pourri, l’infâme, le salaud !

Nous pensons qu’à ce stade quelque chose n’a pas été pleinement compris encore . Nous pensons que les Français ne sont pas d’exubérants malades coupables de compassion pour DSK.

La France s’est, on ne le dit pas, perçue enchaînée, d’autant plus gravement enchaînée qu’elle s’est perçue, c’est le plus grave, coupable possiblement.

Cela est-il purement verbal comme observation, factice, superficiel ? cela va-t-il rapidement passer comme tout passe toujours. Une rupture grave selon nous s’est immiscée. Bien frappé, elle tient dans les mots inadmissibles de prétention ci-après : Les Français ne sont pas et ne voudrons sans doute jamais être les Pakistanais de nos amis américains.

Tout est dit peut-être. Nous doutons que cela soit facilemnt réparable ! On n’en prend pas le chemin en tout cas et notre gouvernement ne fait rien( ce qui, il est vrai, le connaissant, est au moins rassurant un peu.