Je salue la mémoire du résistant , du militant anti-fasciste et de l ’intellectuel qui s ’est élevé contre toute les formes de barbarie .
Certes son itinéraire politique est critiquable mais doit être replacé dans son contexte, SEMPRUN adhérent du PCE depuis 1942 a sacrifié sa jeunesse pour ce qu’il croyait être son idéal : le communisme : résistant , déporté à BUCHENWALD, torturé , puis membre de la direction clandestine du PCE pendant 25 ANS , il dénonce le stalinisme et la direction autoritaire de SANTIAGO CARRILLO , ainsi en 1959 CARRILLO contre l avis de LA PASSIONARIA et de SEMPRUN lance un mot d ’ordre de grève générale qui non seulement s’avère être un echec mais permet à la police espagnole d ’ arrêter de nombreux militants et dirigeants du PCE clandestin .
Au fil des ans l’opposition avec CARRILLO qui demeure stalinien devient plus forte et finalement SEMPRUN est exclu pour dissidence en 1964 avec d’autres militants comme FERNANDO CLAUDIN .
Par la suite , dès l’avènement de la démocratie CARRILLO effectue un virage à 190 degré , l’ex-stalinien participe à l adoubement du roi , devient un chantre de l’eurocommunisme participe à la liquidation du PCE et à son intégration dans la nébuleuse IZQUIERDA UNIDA .
SEMPRUN se consacre essentiellement à l écriture , de romans et de scénarios( la guerre est finie , Z , L aveu ...) ou il se sert des fragments de sa mémoire pour témoigner sur l’ignominie nazie et pour dénoncer les dictatures .
Tout comme son adversaire CARRILLO il devient pro-européen et se laisse tenter par la politique politicienne en acceptant le poste de ministre de la culture de FELIPE GONZALEZ , poste qu’il occupera un peu plus de deux ans et qu’il quitte écoeuré par la corruption et les magouilles qui règnent avec l assentiment du PSOE , il s’ en prend notamment à GUERRA le vice -président " une sorte de DSK avant l’heure " ...
SEMPRUN savait également se montrer critique avec lui-même , ainsi il se reconnaissait une seule trahison celle de l idéal de sa jeunesse , il disait également que sa vie est comme un fleuve et qu’ un fleuve est toujours différent , jamais le même ...
Comme d’autres qui ont été acteurs des évènements politiques de cette période , SEMPRUN s’est parfois trompé , mais son intégrité , son courage et ses combats contre le fascisme , les atteintes aux droits de l’homme et contre tout ce qui lui semblait porter atteinte à la dignité humaine mérite le respect .
Je salue la mémoire du résistant , du militant anti-fasciste et de l ’intellectuel qui s ’est élevé contre toute les formes de barbarie .
Certes son itinéraire politique est critiquable mais doit être replacé dans son contexte, SEMPRUN adhérent du PCE depuis 1942 a sacrifié sa jeunesse pour ce qu’il croyait être son idéal : le communisme : résistant , déporté à BUCHENWALD, torturé , puis membre de la direction clandestine du PCE pendant 25 ANS , il dénonce le stalinisme et la direction autoritaire de SANTIAGO CARRILLO , ainsi en 1959 CARRILLO contre l avis de LA PASSIONARIA et de SEMPRUN lance un mot d ’ordre de grève générale qui non seulement s’avère être un echec mais permet à la police espagnole d ’ arrêter de nombreux militants et dirigeants du PCE clandestin .
Au fil des ans l’opposition avec CARRILLO qui demeure stalinien devient plus forte et finalement SEMPRUN est exclu pour dissidence en 1964 avec d’autres militants comme FERNANDO CLAUDIN .
Par la suite , dès l’avènement de la démocratie CARRILLO effectue un virage à 190 degré , l’ex-stalinien participe à l adoubement du roi , devient un chantre de l’eurocommunisme participe à la liquidation du PCE et à son intégration dans la nébuleuse IZQUIERDA UNIDA .
SEMPRUN se consacre essentiellement à l écriture , de romans et de scénarios( la guerre est finie , Z , L aveu ...) ou il se sert des fragments de sa mémoire pour témoigner sur l’ignominie nazie et pour dénoncer les dictatures .
Tout comme son adversaire CARRILLO il devient pro-européen et se laisse tenter par la politique politicienne en acceptant le poste de ministre de la culture de FELIPE GONZALEZ , poste qu’il occupera un peu plus de deux ans et qu’il quitte écoeuré par la corruption et les magouilles qui règnent avec l assentiment du PSOE , il s’ en prend notamment à GUERRA le vice -président " une sorte de DSK avant l’heure " ...
SEMPRUN savait également se montrer critique avec lui-même , ainsi il se reconnaissait une seule trahison celle de l idéal de sa jeunesse , il disait également que sa vie est comme un fleuve et qu’ un fleuve est toujours différent , jamais le même ...
Comme d’autres qui ont été acteurs des évènements politiques de cette période , SEMPRUN s’est parfois trompé , mais son intégrité , son courage et ses combats contre le fascisme , les atteintes aux droits de l’homme et contre tout ce qui lui semblait porter atteinte à la dignité humaine mérite le respect .