DSK (Nafi aussi) 20 06 2011. 38e jour de détention aux USA : Comme une odeur de forfaiture (zaz)
20 juin 2011, 13:19
Les 3 niveaux assurément embarrassants de l’affaire DSK :
–1. Le niveau moral du cul
–2. Le niveau éventuellement judiciaire du cul
–3. Le niveau politique et diplomatique indépendamment du cul.
Normalement ces trois niveaux sont avec un peu de chance distincts et pas forcément en superposition ou en double ou triple emploi. Rappelons toutefois d’extrêmes banalités utiles.
Le niveau moral est normalement l’affaire de chacun, il relève du quant à soi. Il peut déborder, devenir de notoriété publique il est dans ce cas de l’ordre du Shame on you mais pas encore de la justice. La sanction c’est qu’on rougit de honte.
Le niveau judiciaire nous installe bien sûr dans le délit (ou au moins le débat sur le délit), l’excès change la faute de nature elle devient crime. DSK ne s’est apparemment pas dérobé à ce niveau, où il était mis en cause. Si la bonne foi de la partie plaignante est reconnue il est susceptible de sanction lourde pénale ou financière.
Le niveau diplomatique nous installe dans un ordre du droit peu susceptible de passions. Il est de l’ordre de la règle absolue et de la réciprocité, il est peu vulnérable à la morale et pas du tout au judiciaire. C’est comme ça. C’est la règle de Vienne mais pas la valse.
Le niveau politique, il caractérise en démocratie tous les mécanismes d’autodécision d’un peuple. Le choix démocratique n’implique pas objectivement que la morale ou même la justice aient un droit hiérarchique valant objection. Le choix du peuple est souverain, il accorde, objecte ou absout. Ca se discute pour le moins, ce champ est peu clair !.
L’intervention judiciaire américaine, judiciairement défendable dans son principe à la réserve près de ses erreurs éventuelles a franchi un pas d’éléphant dans un magasin de porcelaine qui n’est qu’assez mal assuré dans son principe.
Table provisoire d’orientation :
Légalité morale de la récompense ou de la sanction morale.
Légalité judiciaire de la sanction de justice.
Illégalité et déni ici de la décision diplomatique.
Déni de démocratie évident à l’égard du peuple Français.
Tout cela n’est pas "grave" (euphémisme !) Américains et Français doivent se démerder avec ça s’ils veulent rester amis.
Vous vous démerdez comment pour votre part ?
Je rappelle la solution de l’Ocséna : Le procès est suspendu jusqu’à l’après printemps 2012 passé les élections en France. DSK est en tout cas libéré illico en attendant.Américains et Français restent dans le pacte réciproque d’amitié
Les 3 niveaux assurément embarrassants de l’affaire DSK :
– 1. Le niveau moral du cul
– 2. Le niveau éventuellement judiciaire du cul
– 3. Le niveau politique et diplomatique indépendamment du cul.
Normalement ces trois niveaux sont avec un peu de chance distincts et pas forcément en superposition ou en double ou triple emploi. Rappelons toutefois d’extrêmes banalités utiles.
Le niveau moral est normalement l’affaire de chacun, il relève du quant à soi. Il peut déborder, devenir de notoriété publique il est dans ce cas de l’ordre du Shame on you mais pas encore de la justice. La sanction c’est qu’on rougit de honte.
Le niveau judiciaire nous installe bien sûr dans le délit (ou au moins le débat sur le délit), l’excès change la faute de nature elle devient crime. DSK ne s’est apparemment pas dérobé à ce niveau, où il était mis en cause. Si la bonne foi de la partie plaignante est reconnue il est susceptible de sanction lourde pénale ou financière.
Le niveau diplomatique nous installe dans un ordre du droit peu susceptible de passions. Il est de l’ordre de la règle absolue et de la réciprocité, il est peu vulnérable à la morale et pas du tout au judiciaire. C’est comme ça. C’est la règle de Vienne mais pas la valse.
Le niveau politique, il caractérise en démocratie tous les mécanismes d’autodécision d’un peuple. Le choix démocratique n’implique pas objectivement que la morale ou même la justice aient un droit hiérarchique valant objection. Le choix du peuple est souverain, il accorde, objecte ou absout. Ca se discute pour le moins, ce champ est peu clair !.
L’intervention judiciaire américaine, judiciairement défendable dans son principe à la réserve près de ses erreurs éventuelles a franchi un pas d’éléphant dans un magasin de porcelaine qui n’est qu’assez mal assuré dans son principe.
Table provisoire d’orientation :
Légalité morale de la récompense ou de la sanction morale.
Légalité judiciaire de la sanction de justice.
Illégalité et déni ici de la décision diplomatique.
Déni de démocratie évident à l’égard du peuple Français.
Tout cela n’est pas "grave" (euphémisme !) Américains et Français doivent se démerder avec ça s’ils veulent rester amis.
Vous vous démerdez comment pour votre part ?
Je rappelle la solution de l’Ocséna : Le procès est suspendu jusqu’à l’après printemps 2012 passé les élections en France. DSK est en tout cas libéré illico en attendant.Américains et Français restent dans le pacte réciproque d’amitié