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Législatives, sénatoriales… : PG/PCF : une alliance sans merci !

29 juillet 2011, 11:47, par cop

Le Parti de gauche s’apprête à présenter des listes aux élections sénatoriales, indépendantes de celles de la gauche unie, dans six départements d’Ile-de-France : L’Essonne, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, le Val d’Oise, Paris et la Seine-et-Marne. La raison : l’accord PS, EELV et PCF ne leur laisse aucun siège éligible. Il faut dire que le PG ne pèse pratiquement rien en nombre de grands électeurs.

les bonnes petites souplettes...

La réélection de deux ou trois sénateurs communistes n’est pas leur problème.

Plus que jamais, la question est posée : combien de temps les communistes vont-ils accepter de se laisser manœuvrer, caricaturer, dépouiller par ceux que la direction du PCF est allée chercher ?

Ce n’est pas qu’une question d’organisation. C’est une question de perspective politique.

ah...

Vous ne mettez pas le débat et les délimitations où il faut là.

Le problème n’est pas du PG, l’appareil du PCF , au nom des militants, ne vaut pas mieux dans cette affaire.

Il faut re-délimiter tout cela , aucune alliance politique ne doit se faire avec les partis de la bourgeoisie (PS, EEV, ..), vous pouvez éventuellement avoir un accord de partage des postes mais ça ne peut se faire avec la moindre obligation politique.

Ensuite, ben, le sénat, franchement...

Franchement les gars... et les filles... Ce ne sont pas les postes réservés ou pas à des personnes qui ont la carte au PC qui comptent, ça c’est du nomenclaturisme .

Vous le reconnaissez vous-même, mais vous remettez des pièces dans le bandit manchot en parlant des conseillers municipaux, etc...

Apparemment il y a là un gros problème qu’il vous faut trancher. Vous savez très bien que ce qui compte c’est la politique menée et les questions qui font progresser ou pas l’organisation des travailleurs dans sa bataille de résistance au capitalisme.

Les places dans ces morceaux de l’appareil d’état que sont les conseils municipaux et le Sénat sont des questions périphériques au combat essentiel des communistes.

Bien plus grave sont les questions du type d’alliance et du terrain choisi.

Une alliance conçue pour changer la société par les institutions de l’état capitaliste ça n’a jamais marché.

Les bonnes questions sont :

 cette alliance renforce-t-elle les capacités d’organisation et de résistance de la classe populaire ?

 cette alliance affaiblit-elle les capacités d’organisation et d’agression de la bourgeoisie ?

Quand les communistes quittent ces questions là, ils quittent le terrain de la lutte des classes.

Le front de gauche marginalise ces questions au profit d’une logique d’enkistage dans l’état.

Les communistes doivent plier les questions électorales aux objectifs de fond de la classe populaire.

On sait ce que ne fait pas le Front de Gauche, et ça ne se situe qu’accéssoirement dans l’utilisation par mélenchon du courage des militants communistes pour obtenir des repas gratuits.

Il s’agit maintenant de se définit positivement et pas seulement théoriquement, dans la lutte des classes réelle, définir les objectifs, les faiblesses de la classe populaire et de travailler à y remédier.