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Législatives, sénatoriales… : PG/PCF : une alliance sans merci !

30 juillet 2011, 03:43, par Copas

Tu as raison, mais l’effet est des fois malheureux pour certains qui ne voient de survie qu’en y retournant (en essayant de se faire ré-élire).

Mais c’est vrai qu’il y en a de couillonnés dans l’affaire.

Mais enfin, tu sais, sans pour autant avoir goutté des ors de la république, on en prend plein les dents des fois pour pas un rond.

On commence sa vie au taf, on lutte, on se bat, on se trouve interdit de boulot, et c’est encore plus dur que d’avoir un entre-lac de relations par des postes préalable dans les institutions.

C’est le lot des militants, sans pour autant avoir le répit qu’il y a d’avoir été élu ni les relations que ça donne pour survivre.

Maintenant il est exact que le PC a un vrai problème de recyclage et de faire survivre des membres nombreux de ce qui fut le feu grand appareil du parti.

Je ne m’étendrai pas là dessus, ce n’est pas le lieu, mais il y a là des camarades qui sont restés dans la semoule pendant que d’autres se recyclaient bien et très bien.

Il y a également une série de postes qui ont été obtenus par induction et quand tu perds une grosse municipalité ce n’est pas seulement des élus que tu perds.

Toujours est-il que cela a conduit à une pression supérieure sur le parti pour qu’il mette tellement d’eau dans son vin qu’on n’y voit plus grand chose de rouge.

et ça a obligé le PCF a participé activement aux privatisations jospinistes, avec l’addition salée à la sortie

C’est l’effet d’avoir un appareil important, non tournant, peu contrôlé par la base, ceux qui en vivent ne savent plus faire que ça, ce n’est pas parce qu’ils ont l’âme noire ou méchante qu’ils deviennent réformistes mais parce qu’ils se comportent en couche sociale de plus en plus autonome vis à vis des militants, et de plus en plus vulnérable à la pression des alliances (pour continuer de manger simplement) et de la bourgeoisie.

Il y a des hommes et des femmes qui n’ont jamais bossé de leur vie hors des emplois dus à l’appareil et de positions gagnées par le parti.

Tu comprends bien que si ça donne un attachement puissant au parti c’est pas seulement pour changer le monde.

C’est mécanique au delà d’un certain nombre et on est souvent loin du révolutionnaire professionnel. C’est comme cela que se sécrètent des couches sociales qui collectivement vont de plus en plus se battre pour leur survie comme couche sociale et moins pour les motifs d’origine qui les ont amené là.

Les hommes et femmes honnêtes là dedans, comme d’hab, sont les dindons de la farce quand il y a des ratatouilles électorales et que les subventions directes et indirectes de pays amis disparaissent.

Les négos actuelles entre PG et PCF ont une partie de la rage qui y existe due à une bataille pour avoir des postes et non pour faire une politique émancipatrice.

Du moins, dans certains pugilats on sent une formidable hargne qui parait plus une bataille pour garder ou gagner des postes qui ré-alimentent une couche nomenclaturiste qu’une bataille politique.

A méditer.