Les habits neufs du mitterrandisme... une hypothèse
10 septembre 2011, 22:44, par mpagne
Bien , voilà de l’argumentation bien charpentée et évitant les faux procès.
Oui, nous avons le point commun de la lutte des classes (LDC) et de son rôle dans tout changement de rupture. Il reste la divergence du rapport aux élections mais il n’y a pas de vrai problème, la LDC tranchera mais pas nécessairement contre ceux qui auront su, dans les luttes mais aussi dans les institutions, garder le cap de la révolution. Y compris, comme en ce moment où les réformistes, dans toutes leurs variantes, tiennent le haut du pavé. Mais il ne s’agit que du pavé...électoral et, ni toi, ni moi, n’en faisons une boussole politique. Ton choix est de refuser de voter. Très légitime. Le mien c’est de mener campagne aux élections sur des bases antiélectoralistes : le travail politique antisystème aussi paradoxal que cela puisse paraître peut passer aussi par une intervention dans ledit système. Mais pas de manière propagandiste : je veux dire par là que les propositions en campagne électorale doivent souligner le rôle qu’un bon score des "radicaux" peut jouer...en faveur de la lutte des salariés et Cie et du changement visé.
Alors certes cette position peut parfois ne pas "percuter" et échouer, en particulier en période de pause du mouvement social, à mobiliser une fraction des "électoralistes" et les abstentionnistes ! C’est probablement ce qui se passe avec lancement de la candidature de P Poutou mais rien ne dit qu’elle est condamnée à ne pas ne prendre.
Concernant le second tour, je te propose qu’on en reparle tant pour ce qui est de l’effet, sur le premier tour, d’une probabilité d’appel du NPA à battre Sarko au 2d tour, que sur la question de fond elle-même : faut-il ou pas, sur la base d’une campagne résolument anticapitaliste, contribuer, d’une manière ou d’une autre, à battre la droite et donc à faire voter pour la "gauche". Le sujet est vaste et ne peut pas être traité en quelques lignes. On en reparle ?
Bien , voilà de l’argumentation bien charpentée et évitant les faux procès.
Oui, nous avons le point commun de la lutte des classes (LDC) et de son rôle dans tout changement de rupture. Il reste la divergence du rapport aux élections mais il n’y a pas de vrai problème, la LDC tranchera mais pas nécessairement contre ceux qui auront su, dans les luttes mais aussi dans les institutions, garder le cap de la révolution. Y compris, comme en ce moment où les réformistes, dans toutes leurs variantes, tiennent le haut du pavé. Mais il ne s’agit que du pavé...électoral et, ni toi, ni moi, n’en faisons une boussole politique. Ton choix est de refuser de voter. Très légitime. Le mien c’est de mener campagne aux élections sur des bases antiélectoralistes : le travail politique antisystème aussi paradoxal que cela puisse paraître peut passer aussi par une intervention dans ledit système. Mais pas de manière propagandiste : je veux dire par là que les propositions en campagne électorale doivent souligner le rôle qu’un bon score des "radicaux" peut jouer...en faveur de la lutte des salariés et Cie et du changement visé.
Alors certes cette position peut parfois ne pas "percuter" et échouer, en particulier en période de pause du mouvement social, à mobiliser une fraction des "électoralistes" et les abstentionnistes ! C’est probablement ce qui se passe avec lancement de la candidature de P Poutou mais rien ne dit qu’elle est condamnée à ne pas ne prendre.
Concernant le second tour, je te propose qu’on en reparle tant pour ce qui est de l’effet, sur le premier tour, d’une probabilité d’appel du NPA à battre Sarko au 2d tour, que sur la question de fond elle-même : faut-il ou pas, sur la base d’une campagne résolument anticapitaliste, contribuer, d’une manière ou d’une autre, à battre la droite et donc à faire voter pour la "gauche". Le sujet est vaste et ne peut pas être traité en quelques lignes. On en reparle ?