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> LE BRUIT CRISTALLIN D’UN TALON AIGUILLE SUR LE MACADAM

26 janvier 2005, 01:18

Sacralisée ou méprisée, "la" femme et "sa" sexualité, n’en sont pas moins socialement construites pour répondre aux exigences d’une société dominée par des hommes (quand bien même cette société adorerait une déesse).
Les religions monothéistes sacralisent la mère, la vierge : sont-elles libres pour autant ? Ne sont-elles pas au contraire, enfermées dans une identité qui les réduit à un genre et à une forme de sexualité (ou non-sexualité) imposée ?

Derrière son lyrisme et ses figures de style, l’article est révélateur d’un certain essentialisme : l’auteur y parle des prostituées ou travailleuses, toujours au féminin, comme si cela relevait de l’évidence ; l’auteur y parle de La Femme, comme si une telle créature existait... et non des êtres concrêts, enculturés pour correspondre à ce mythe. Enfin, n’oublions pas cette comparaison malheureuse qui y est faite, entre consommer du porc - ah non, pardon, de la TRUIE, Eternel Féminin oblige - et consommer de la "putain".

Artemis

P.-S. : ce qui ne m’empêche pas de penser que cette loi sur le raccolage passif est mauvaise !

P.P.-S. : à ma connaissance, la prostitution n’a pas (encore ?) de statut légal en Belgique...