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Qui est donc ce « révolutionnaire par les urnes » ?

7 décembre 2011, 08:22, par Copas

Moi je constate surtout que tout en critiquant le Mélanchon il dézingue Morales et Chavez et surtout que personne, ici, ne le relève.

Et ça c’est exactement ce que fait la Méluche qui encense Chavez et les Latinoaméricains là-bas, qui tentent de changer les choses, et qui ici achève d’assassiner le seul parti qui aurait pu et du en faire autant.

Vous me direz qu’il y a du "vrai" dans les choses négatives qu’il attribue au Vénézuéla ou à la Bolivie, mais force est de constater que la richesse y est bien mieux distribuée que chez nous malgré leur passé tumultueux et dramatique, même si c’est pas parfait et que le "Grand bond en avant" on sait ou ça a mené. Et qu’on peut être contents qu’ils s’opposent aux USA et à leur clique au lieu de sucer les Yankees comme ici.

Le texte invite surtout pour le passage secondaire évoqué à regarder de plus près les contradictions des processus en cours en Bolivie et au Venezuela, qui sont toujours des états capitalistes où la bourgeoisie n’a pas été virée, où le système fonctionne au fond sans bouleversement du pouvoir.

Les travailleurs n’ont pas le pouvoir, la révolution n’est pas faite , les batailles sont devant et on ne sait, au point où en sont les choses, finalement de quel côté seront les dirigeants dans l’avenir.

Ce qui ne change rien aux solidarités qu’on puisse exprimer envers de nombreux aspects des batailles qui sont menées dans ces pays. Ni aux batailles à mener contre les tentatives de l’impérialisme américain (la meilleure réponse à ces tentatives est la révolution socialiste).

Mais toujours, c’est le mouvement de la classe populaire qui est la boussole d’un processus, pas des dirigeants dans un processus spécifique électoral où rien n’est au final réglé et la révolution toujours devant.

Pour ce qui est de Mélenchon, évidemment, il nous joue le Che revenu des Amériques sur ces sujets, mais bon...

On a l’habitude, un peu comme à une époque des dirigeants du PS faisaient le voyage de Cuba, ou du Mexique, histoire de se repeindre en rouge, où Jack Lang faisait frémir l’hémicycle en venant avec un col mao .

Tout ça...