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IRAN -"Contre deux pôles, nous devons être clairs dans notre lutte"(Azar Majedi)

16 décembre 2011, 12:16, par pilhaouer

"Progrès ou régression ? Ni l’un ni l’autre."

Eh bien, quand on voit l’état de l’Irak, de la Libye sans parler du Bahreïn ou l’opposition se fait arracher les ongles, difficile d’affirmer qu’il n’y a pas régression.
Sauf à admettre que la seule disparition des autocrates justifie largement que le populo soit ramené pour longtemps à l’âge de pierre et condamné à s’entretuer pour longtemps avec encore moins de perspectives.
On ne refera pas le film mais il y avait d’autres possibilités.

Kadhafi AUSSI était devenu un allié sympathique de l’impérialisme.

L’impérialisme le trouve sympathique au point de décider de l’éliminer dès le début de la révolte. Pourquoi rejette-t-il l’hypothèse d’une entente discrète avec Kadhafi ? (Parce que le rastaquouère est dingue nous dit la propagande ! Non ! On sait bien qu’on a déjà essayé de le dézinguer mais il n’a pas mis assez d’eau dans son thé )
L’OTAN était pressé sinon il aurait attendu un vrai bain de sang qui rendrait l’intervention moins suspecte mais on avait trop peur des propositions de l’Afrique du Sud ou de Chavez pour un cessez-le-feu . Les Lybiens ne devaient pas s’entendre et il fallait couper court à toute esquisse de démocratisation quitte justement à réaliser le bain de sang par bombardements otanesques entre autres.

(Mon commentaire ne traite pas de l’Iran.)

Il ne s’agit pas non plus de ni-ni ou de campisme.

Je répète seulement qu’il y a deux phases dans l’épisode libyen :

Une première phase ou l’on peut être, a priori, favorable à la révolte, avec, bientôt, la découverte de ce que sont les "révoltés" et leurs appuis.

Et une seconde phase d’agression impérialiste encouragée de l’intérieur.
Dans la seconde phase, avec un déséquilibre des forces évident, une partie du peuple résiste plus de 6 mois à une offensive puissamment armée, Khadafi a perdu son pouvoir mais est resté.
Et là, soutenir ceux qui résistent n’équivaut pas à justifier les actes antérieurs de Khadafi.