Accueil > ... > Forum 466361

PCF : l’idéal communiste de Vaclav Havel ????

23 décembre 2011, 12:33, par A.C

Je n’arrive pas à trouver un accord total avec les uns ou les autres.
Je m’en tiendrais pour donner mon opinion, à un des derniers échanges entre Roberto et un intervenant

R.F écrit

Le mot utilise en premier juste 24 heure avant été : "réprobation" mais la direction du PCF sous la pression soviétique a change rapidement en "désapprobation" et l’histoir n’est pas fini comca la suite a été bien pire de la "désapprobation" on est passe à la "approvation" de la "normalisation" impose par les soviétique et encore mieux a la "collaboration" avec la conférence
nternationale pour sceller "l’unité du mouvement communiste" qui se tiendra finalement à Moscou en juin 1969 et débouchera sur un resserrement des liens des PC face au bloc américain".

Personnellement-partir de son histoire est une façon d’analyser l’Histoire en intégrant du ressenti, du vécuu- j’ai une autre approche.

Tout est dans le coté"fusionnel" URSS / PCF.

En 68..(je venais donc d’adhérerau PC, tardivement)..) AG des Communistes du33

Jean Barrière , membre du CC , dirigeant de ma Fédé -un cheminot de cette génération de"couillus" "qui m’a fait décider que le Parti, même pour un "glandeur" nanar demon style, c’était mieux que l’impuissance de la solitude- explique la position du Parti après l’invasion.

Je comprends vite que, comme moi les copains sontplus que partagés.
Pas encorepréparé àl’ouvrir en permanence, j’attends lafin du meeting pour choper"mon" Jeannot à la sortie..

Touten finesse, et en "off" ce que me lâche amicalement Jean me permet aussitôt de piger que-lui y compris, dans sa majorité, le PARTI n’était pas en état d’esprit de CONDAMNATION de Brejnev !

Quand on lit l’extraordinaire travail réalisé par Gerard STREIFF, pour sa thèse sur KANAPA (1) , on vérifie que ce que je dis n’est pas en décalage avec ce qu’était la situation

 Les communistes français ont été certainement dans le monde ,les plus soviétophiles,

17 fut l’extraordinaire revanche sur les bouchers de Thiers..

Si, au retour du 20 Congrès, la direction du Parti tait le rapport K, fait acclamer le nom de Staline alors que le PCUS engage une campagne inouïe de "destalinisation " -hélasen faisait du stalinisme un simple crime du àStaline seul..) , c’est parce que le BP sait qu’à Paris on n’est pas en situation de passer du "culte" à la mise au pilori ..

En 1968, le PCF va tout faire-plus que d’autres , parce que sa "fidélité" àMoscou est plus franche que celle du PCI par exemple-..
pour éviter ledrame.

Le PARTI va aller très loin pour convaincre Brejnev - Waldeck-dit on- s’épuisa dans cecomabt , cequi ne futpas sans conséquance pour sa santé..

Quand l’invasion intervient quasiment tout le BP qui connait bien les moscoutaires , réagissent , en gros , par-"Ah les cons, les cons !"

Mais si les mots changent entre le texte du BP et la résolution ultérieure du C.C., c’est surtout pour ne pas trop prendre le Parti à rebrousse poil.
Pas pour un clin d’oeil de sympathie envers l’URSS

Si, parla suite, il est vrai que le PCF ne vapas montrer un souci permanent de volonté de mettre duse lsur la plaie ouverte , il faut aussi noter qu’en Tchéco..la contestation , l’opposition aus dirigeants communistes , va -c’était prévisible- se radicaliser surtout dans des milieux qui, contrairement à ce que fut le"Printemps de Prague" , on ne cachait pas l’intention de jeter le bébé "coco" avec l’eau sale d’un curieux Socialisme sous protection armée d’un S.o étranger...

Le temps viendra donc , pour certains , en France, intellectuels qui avaient été plus"staliniens" que pas mal de militants ouvriers des cellules d’entreprises, de tomber amoureux de tout ce qui pouvait les "guérir" de leur déviance de jeunesse...

Ils avaient léché les bottes de Joseph ?

Donc, ils décrêtèrent que les Havel, lesWalesa, voire les Ceaucescu,les Gardes rouges,... du moment qu’ils étaient en opposition avec les vieillards qui prétendaient , du Kremlin, diriger la marche vers le Communisme, étaient les nouvelles icones de leur engagement "révolutionnaire"..

Cordialement

A.C

(1)Je fais bien entendu référence à "Jean Kanapa, 1921-1978. Une singulière histoire du PCF" de Gérard Streiff

http://www.monde-diplomatique.fr/2002/07/DION/16712