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La classe, remède à la tentation contre-révolutionnaire du syncrétisme de gauche

28 décembre 2011, 13:12, par Copas

Hum, hum, quelques grosses conneries quand même ...

A l’inverse, il n’existe plus non plus de « classe capitaliste » au vieux sens du terme, c’est-à-dire se définissant par la classique « propriété des moyens de production ». Que l’on considère l’appareil étatique avec ses infrastructures ou les grandes entreprises désormais transnationales, le capital semble être devenu d’une certaine façon socialisé et anonyme, et il n’est plus possible de mettre un visage sur la forme abstraite qu’il a revêtu. Aujourd’hui, « le capital » n’est pas une classe de propriétaires juridiques ; c’est le principe universel qui détermine la vie et les comportements de chacun des membres de la société, non seulement en tant que contrainte extérieure mais également jusque dans leur subjectivité même.

Oh que si ils sont toujours propriétaires, oh que si ils sont identifiables très aisément, on les voit circuler en Cayenne, en Panaméra, avoir des villas immenses parfaitement localisées, des yachts de luxe dument immatriculés et identifiés, des jets privés bien connus, etc.

Ces richesses sont le fruit direct de l’exploitation de l’homme par l’homme.

La classe bourgeoise est parfaitement identifiable et identifiée en France, ses noms sont bien répertoriés, leurs adresses aussi, leurs sources de richesse connues ou parfaitement identifiables.

Le dernier classement de Challenges sur les grandes fortunes l’indique clairement, même si une partie de ces fortunes sont planquées derrière des tas d’artifices respectés par les hommes politiques de paille qui dirigent nos sociétés.

C’est bien évidemment l’absence de mise du projecteur médiatique sur la classe parasite qui explique l’apparence d’anonymat du plus grand élevage au grain de milliardaires du monde : la France.

Par ailleurs, il est exact que le capital d’une partie de ces braves gens est bien plus mobile qu’avant , que les chefs d’entreprises et patrons sont bien plus des exécutants et serviteurs de leurs intérets.

C’est fini le patron direct d’usine qui avait son château à un jet de pierre des ateliers.

Mais la classe bourgeoise est elle toujours parfaitement identifiable et identifiée .

Comme les âneries sur la disparition de la classe ouvrière...