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Ramón Mercader et le destin tragique de Sylvia Ageloff

7 janvier 2012, 09:57, par Copas

AC mélangé
AC oublié
AC d’amnésie
, Rrrrrévolutionnaires authentiques, nous devons, avec CHARLES e...t J.LANG, FABIUS et BHL, , toujours rappeler que les"STALINIENS CASTRO, Ho, GUEVARA, c’est de l’ENNEMI à COMBATTRE. !

Ca me rappelle les nombreuses attaques que subissait notre cercle de JC Che Guevarra, quand les stals enlevaient discernement du local le poster du Che, attaquaient sans cesse Guevarra, la révolution, etc.

Depuis les bidons se sont ornés de la figure du Che mais je me demande toujours si ça fait partie des résistants de la 25eme heure ou si ça indique que le Che est entré au patrimoine de l’humanité dans bien des consciences.

Une autre fois ils nous avaient piqué le portrait de Ho Chi Minh qu’on avait fait à l’encre chinoise évidemment....

AC ne devrait pas être amnésique de ce climat qui régnait alors et mélanger des choses.

La révolution cubaine était un vivant exemple d’une révolution populaire par les armes, en partant d’un petit groupe de départ , alors que c’était à un moment où cette image ne correspondait pas à celle souhaitée par une partie de l’appareil du PCF d’une stratégie électorale qui rentrait progressivement comme colonne vertébrale poire changer la société.

Il y avait là une contradiction explosive entre une partie de la jeunesse qui rongeait
son frein, se sentait dopée par les révolutionnaires indochinois , d’Amérique latine, et une partie de l’appareil du PCF qui trainait les pieds, qui se masturbait devant les posters des chapeaux mous et gris des vieux cons réacs et séniles, surchargés de médailles de batailles auxquelles ils n’avaient pas participé qui dirigeaient l’URSS.
Bref ces derniers nous filaient du blé, ils étaient casher, quand à Cuba, oui, Cuba si, mais révolution cubaine non, les révolutionnaires ça a le ventre creux et des bouches affamées. Et ça donne mauvais exemple.

Rien de bien neuf là dedans , ça c’est vu dans toute l’Amérique Latine où les plus anti-guevarristes se trouvaient en partie dans les PC de ce continent (pour de justes et de mauvaises raisons).

Maintenant ça me fait toujours rigoler de revoir des anciens avec des tee-shirts guevarra sur le ventre alors qu’ils nous cassaient les... à l’époque où la question de la révolution cubaine était un débat ayant quelque chair, en se contorsionnant dans tous les sens pour dire que la révolution c’est fini...

En fait dans l’appareil du PCF il y a toujours eu un puissant conservatisme au sens premier du terme : conserver et se méfier de toute stratégie pouvant renverser l’ordre des choses, à fortiori une stratégie révolutionnaire.

Maintenant ce climat a gagné plus largement dans la gauche et chaque nouvel événement , révolte populaire, etc, est regardé avec méfiance et paranoïa puissante.

Ce qui est actuel en Europe c’est la partie morte de la gauche paranoïaque essentiellement dans la vieille Europe d’ailleurs. Et l’analyse qu’on peut en faire.

D’une part.

Et de l’autre Cuba qui ne s’est jamais confondu avec la bureaucratie réactionnaire russe.

Sur la question de Cuba qui est différente des postures des uns et des autres ici, on a là un régime qui a ses difficultés et bien sur l’épisode de Mercader que j’ai découvert fait partie d’errements bien plus qu’un problème de régime à Cuba.

Pour le moins ils auraient dû lui montrer la porte (surtout que cette question, non du trotskysme mais de l’assassinat de Trotsky avait été un très grand traumatisme à Mexico ).

Il n’y a rien de plus anti-cubain, anti-castriste, anti-guevarriste qu’un Mercader sur une plage cubaine.

Ca ne signifie en rien en soi que le régime cubain était stalinien, comme ça ne signifie pas que le régime français soit nazi parce que des vieux fachos se bronzent le cul sur les côtes de l’hexagone.

Disons qu’ils auraient pu, au nom du fait que les trotskystes étaient compagnons d’armes avec les guevaristes en Amérique Latine, sans oublier d’autres espèces de révolutionnaires de l’époque (des maos, Miristes, Tupas,, etc) ( les branleurs staliniens de l’époque, sauf certains maos, n’étaient pas révolutionnaires) coller au mur le dénommé Mercader et dire, si ils le souhaitaient, qu’il a fait un arrêt du cœur.

Ce qui est différent de l’analyse en termes de classes du régime de Cuba qui a une nomenclatura à sa tête, de puissantes conquêtes sociales et un ennemi très proche surpuissant.

Il s’agit bien de défendre les conquêtes populaires de la révolution cubaine face à l’impérialisme américain, la question de ce qu’est devenue la couche sociale dirigeante est différente et constitue maintenant un auxiliaire de la pénétration du capitalisme sur l’île .

Mais bon on s’égare...