Quand "la RIPOSTE"... léche les bottes de MELANCHON : Tragi-comique !!!
9 janvier 2012, 15:46, par flora tristan
Salut Alain,
Encore une fois, que faire ?
Si je partage pour une bonne part tes impressions il n’en reste pas moins que la question demeure quant à nos moyens d’agir pour changer, je sais très bien à quoi correspond le prolétariat, je me revendique moi-même comme appartenant à cette classe car objectivement mes conditions de salariée et de subordination par mon contrat de travail qui plus est peut m’être ôté du jour au lendemain fait de moi une prolétaire mais ce qui ne me pose aucun problème d’identité, ce qui est même le fondement de mon engagement, en pose un autre plus sérieux aux fameuses masses et surtout à la classe moyenne, le secrétaire de section m’a dit au cours d’une réunion encore très agitée : tu ne diras jamais à un ingénieur que c’est un prolétaire...patience mon gars, le capitalisme lui va s’en charger très vite et maintenant il commence à pleurer sur bientôt feue la classe moyenne j’en ris mais jaune car je suis sur le terrain et je constate de plus en plus de souffrances qui ne sont pas uniquement monétaires mais on assiste à une réelle régression civilisationnelle et nous ne sommes pas très loin de la barbarie mais j’espère me tromper. Eh oui je suis encore membre du parti communiste malgré mes difficultés et celles d’autres camarades d’ailleurs mais à tous ceux qui en sont partis peuvent-ils me dire comment ils ont continués à oeuvrer pour le changement révolutionnaire ? ont-ils voté socialiste, se sont-ils abstenus, ont-ils déclenché une grève de la consommation, ont-ils...ont-t-ils...J’ai déjà quitté le PCF de 2001 à 2007, pour autant et c’est ça le drame, les communistes quittant à juste titre leur organisation ne vont pas ailleurs malgré les appels du pied du NPA ou même du PG parce que en fait ils ne sont jamais au service d’une organisation malgré les apparences, alors, ils préfèrent le silence mais finalement cela sied bien au capital alors que faire ! flora tristan
Salut Alain,
Encore une fois, que faire ?
Si je partage pour une bonne part tes impressions il n’en reste pas moins que la question demeure quant à nos moyens d’agir pour changer, je sais très bien à quoi correspond le prolétariat, je me revendique moi-même comme appartenant à cette classe car objectivement mes conditions de salariée et de subordination par mon contrat de travail qui plus est peut m’être ôté du jour au lendemain fait de moi une prolétaire mais ce qui ne me pose aucun problème d’identité, ce qui est même le fondement de mon engagement, en pose un autre plus sérieux aux fameuses masses et surtout à la classe moyenne, le secrétaire de section m’a dit au cours d’une réunion encore très agitée : tu ne diras jamais à un ingénieur que c’est un prolétaire...patience mon gars, le capitalisme lui va s’en charger très vite et maintenant il commence à pleurer sur bientôt feue la classe moyenne j’en ris mais jaune car je suis sur le terrain et je constate de plus en plus de souffrances qui ne sont pas uniquement monétaires mais on assiste à une réelle régression civilisationnelle et nous ne sommes pas très loin de la barbarie mais j’espère me tromper. Eh oui je suis encore membre du parti communiste malgré mes difficultés et celles d’autres camarades d’ailleurs mais à tous ceux qui en sont partis peuvent-ils me dire comment ils ont continués à oeuvrer pour le changement révolutionnaire ? ont-ils voté socialiste, se sont-ils abstenus, ont-ils déclenché une grève de la consommation, ont-ils...ont-t-ils...J’ai déjà quitté le PCF de 2001 à 2007, pour autant et c’est ça le drame, les communistes quittant à juste titre leur organisation ne vont pas ailleurs malgré les appels du pied du NPA ou même du PG parce que en fait ils ne sont jamais au service d’une organisation malgré les apparences, alors, ils préfèrent le silence mais finalement cela sied bien au capital alors que faire ! flora tristan