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Fissures d’arrière-cuisine dans le Front de gauche ?

11 janvier 2012, 23:44, par Cop

Je suis certain ..car quelques temps plus tard, le secrétaire fédéral, membre duCN, Michel Dubertrand demanda par FAX à HUE-sans avoir de réponse- ce qui expliquait la non application de l’accord sur le SMIC-(de mémoire ce dernier ne futrevalorisé que de près de 4 pour cent.)
Si je mens, l’intéressé , qui nous lit....viendra démentir. ; _ :)
non, dudu, tu passeraspas parce que tu sais que jenemens pas..

Depuis -mais on peut contester ma version car je ne ne donnerais pas ma source, proche alors du secrétaire national..je peux dire..qu’il.il n’y a jamais eu d’accord formel.
De vagues promesses de JOSPIN.. à un PCF qui de toutes façons voulait participer..

Rappelons que le SMIC augmenta de 40% en 68 et qu’une sainte trouille saisit le capital tellement longtemps que le petit en éprouve toujours de sérieux épanchements de haine au souvenir de travailleurs en mouvement.

Tractations en coulisse loin de travailleurs en mouvement... Ca finit toujours pareil.

La démarche de participation gouvernementale n’aurait eu de sens que si le PARTI COMMUNISTE avait pris des engagements avec les travailleurs sur la base de :

Ou, comme en 36 vous vous OCCUPEZ aussi des patrons , et de tout ce qui freine le changement radical et nous serons de cette lutte des classes

ou vous en décidez autrement-ce qui est votre DROIT- et nous quitterons alors le gouvernement
Car, même si le PCF faisait 40 pour cent des voix et avait 12 ministres sur 20, sans les LUTTES, il n’ ya pas de victoire sur le Capital !

C’est cette position que j’ai expliqué devant le Parti, mais j’ai acté que ça n’éveillait pas grand intérêt..

Effectivement, que ce soit pour un bon salaire minimum, ou pour foutre une sainte trouille à la bourgeoisie, ou pour renverser le capitalisme, c’est quand les travailleurs se bougent, occupent, font grève générale, à un tel niveau que leur mouvement social devient en soi une menace politique, une alternative politique.

Une participation gouvernementale, une participation électorale n’ont de sens qu’avec au fond une stratégie concrète, réelle, vérifiable, qui vise à aider les travailleurs, les jeunes, les vieux, les quartiers à se mettre en mouvement pour développer leurs organisations démocratiques de lutte pour atteindre leurs objectifs par occupations, grèves, manifs, et tous autres moyens de mobiliser.

On a l’impression que tout cela est loin maintenant, hors de portée, abstrait.

Il faut rappeler qu’il y a un an à peu près ces forces sociales existaient et étaient en mouvement, sans organisation à hauteur, et qu’une préparation à cette bataille, qu’une organisation offensive et unifiée a manqué pour aller au delà de la résistance, faire reculer les patrons et Sarko, qu’il a manqué d’un ou de partis politiques travaillant réellement et concrètement à préparer de la résistance sociale jusqu’au renversement du capitalisme.

La situation n’est pas toute noire, elle est lourde de menaces mais elle n’est pas irrémédiable.

Des peuples de par le monde montrent qu’on peut rester debout et se lancer à l’assaut de la tyrannie. Rien n’est écrit de cela.