Accueil > ... > Forum 468558

Mélenchon en grande forme sur France dit 2...

13 janvier 2012, 23:26, par La Louve

Dénonciation de cette mascarade autour et dans les "agences de notation". Comme si elles étaient la cause de nos problèmes.

Comme si il n’y avait pas des politiciens, des technocrates...derrière, au-dessus, en-dessous, prenant leurs ordres de telle ou telle fraction du capitalisme, pour agir vraiment !

LA politique qu’il nous faut, il faudra l’imposer par en bas, par les mobilisations sociales. Il faudra l’imposer aux capitalistes. C’est LE point fondamental si aujourd’hui on veut se rapprocher de la révolution. On doit le dire. L’écrire. Essayer de le mettre en œuvre avec nos maigres forces. Partout.

Des cahiers de revendications dans toutes les boîtes. Des points à l’ordre du jour des AG... Avec les vraies questions, avec les demandes qui font mal genre : " Où sont les livres de compte, on veut les voir" !

Dans quelques mois les ahuris (je dis ça au sens strict, sans ironie ni méchanceté) de la " révolution par les urnes ", de la "démondialisation"... reviendront sur terre. Les capitalistes eux-mêmes auront continué à créer les contradictions qui nous serviront à démontrer qui est quoi.

Et puis on ne fera pas l’impasse, non plus sur un programme d’alter-gestion du capitalisme (suivez mon regard..... ;)), mais sur un projet. Un projet de société qui propose, par exemple, qui, aujourd’hui doit être "citoyen". Je propose que l’on déchoie Bernard Arnault, Liliane Bettencourt, Jean-Luc Lagardère etc... de la citoyenneté française et qu’on l’ouvre à tous les copains travailleurs sans papiers, tiens. Un projet de démolition de l’Etat -bourgeois. Un projet où les élus seraient 5000 fois plus nombreux, la "démocratie" serait prolétarienne et la plus directe possible, et où nous ne gagnerons pas plus que ce que nous gagnions dans la vie civile, avec interdiction du cumul des mandats, refonte du financement des partis, rotation des responsabilités et des mandats. Par exemple.

On n’est pas là pour faire les garde-vaches des Gros bourgeois en espérant pouvoir leur prendre quelques gouttes de leur lait s’ils nous laissent faire ! On n’est pas là pour garde-chiourmer la classe ouvrière à la place des tauliers en attendant que ces derniers se refassent une santé pour ensuite, nous jeter au trou ou nous foutre une balle dans la nuque.

C’est la guerre. C’est comme ça. Ce n’est pas nous qui l’avons voulue, mais il faut la mener. Bref, on n’est pas là pour sauver le capitalisme. Le capitalisme souffre ? Aidons-le à mourir !

Pas de bouche à bouche dans les cadavres à la renverse !