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Le jour d’après : Besancenot

6 avril 2012, 21:08, par Cops

C’est d’autant plus lamentable que lui et ceux qui jouent ce jeu fratricide trouvaient justement ces pratiques lamentables lorsque elles émanaient de Picquet et de la GU et qu’eux étaient dans la majorité.

Hummm,

Je ne pense plus qu’on a là des querelles fratricides, et cela dure maintenant depuis un moment, mais à des divergences de fond.

Qui regarde au fond de l’épuisette d’une série de glissades, de textes torturés et alambiqués de ces dernières années, sans trop se laisser aller à une nostalgie de ceux qui ont partagé la LCR pendant longtemps, se rend compte qu’on se trouvait là devant les mêmes phénomènes déjà vus dans le PC à une époque, dans le PSU à une autre époque, d’une série d’animateurs politiques profondément gangrénés par le réformisme.

Peut-être ce sont des mots cruels pour certains qui se voient encore trotskystes, révolutionnaires, ou ce qu’on veut, mais oui, ce sont des réformistes, oui ils soutiennent un mec favorable aux ventes d’armes, keynésien, qui ne veut pas faire peur aux investisseurs, etc.

Une partie du NPA depuis longtemps négocie un autre parti avec, les alternatifs et, si possible, avec le PG. Ce n’est pas un scoop, on a entendu les braillements de douleur de certains mais il faut constater les actes et également les écrits de ces animateurs de courants.

Alors évidemment on pourrait penser que cela est une guerre minuscule entre courants issus de la LCR.

Mais ce qui se joue là ne ressort pas de cela.

C’est un des nombreux combats qui parcourent les courants politiques organisés ou pas, en France ou ailleurs, sur la question d’un réformisme de l’impuissance qui n’y arrive jamais, et, d’autre part, la recherche d’une dynamique sociale de la classe ouvrière pour faire reculer le capitalisme, ce dont la vieille stratégie usée au FdG est totalement incapable.

Cette recherche de la riposte sociale ne peut en rester à un front populaire dont on se souvient les combats des travailleurs malgré l’union de la gauche, mais moins que l’acceptation du réformisme et du retour au boulot sous les fourches caudines du capitalisme signifia la course vers Pétain et l’abime fasciste.

Les questions posées nécessitent un parti révolutionnaire, on l’appelle comme on veut, qui poursuit l’objectif d’une unité des travailleurs avec des organisations que ces derniers contrôlent de bout en bout.

Pour cela, il faut ce parti, mais surtout il faut enfoncer les crampons dans le sol pour repousser ensemble le capitalisme.

Il est improbable que cela se joue dans la soumission au nomenclaturisme et aux politiciens bourgeois, jusqu’à envisager un parti commun, même pour rire.

Toutes ces questions renvoient à des problèmes de fond et, après, pour la petite histoire, on voit des pratiques sordides construites. Tous les moyens sont bons...

Le NPA a beau avoir prise des coups mais il semble toujours utile de s’en réclamer pour dealer avec le FdG et troubler la population.

Tout cela ne nous permet pas d’avancer des solutions ouvrières, sociales et populaires pour repousser le capitalisme de crise.