Le paradoxe veut que la position et le travail de Filoche sur les retraites aide bien mieux au travail de résistance sur la question des retraites que les zigzags de JLM là dessus.
La question de fond posée c’est qu’on ne sait toujours pas de quel côté est le FdG . Des déclarations contradictoires, une ligne coté cours, une ligne coté jardin ?
Que le FdG suscite des espérances dans une petite partie des travailleurs c’est un fait. Mais ce rassemblement est étroitement tenu par des appareils qui n’ont pas le même entendement que celui que porte l’intérêt des travailleurs.
Dans les entreprises, il y a depuis un moment une remontée des tensions et des colères après le recul de l’automne 2010 (recul aidé par le FdG).
Cette poussée et ce désir d’en découdre trouve sur son chemin les élections et des directions syndicales alignées sur l’électoralisme .
Il y a donc d’un côté atonie des directions syndicales se rangeant de fait derrière un débouché électoral impossible et de l’autre un désir de radicalité d’une partie des travailleurs.
Le tout porte à un petit soutien de certaines factions de travailleurs envers le FdG.
Le FdG ne sert à rien dans les batailles des travailleurs sur le terrain.
Bien pire, le désir de croire en la baguette magique électorale crée un attentisme pénible à l’intérieur des organisations syndicales par la faction pro-FdG.
Ces espérances électorales désarment une partie des travailleurs militants. C’est unn gros problème alors que les attaques ont continué de fuser tout le long du règne de Sarko.
Ce qui va être très difficile cela va être d’aider ces militants sympathisants du FdG à progresser au delà des élections et passer vraiment à une stratégie d’action s’attaquant aux choses sérieuses.
La pression permanente des révolutionnaires pour que le FdG ne s’allie pas au PS porte un peu ses fruits par les proclamations de JLM et sa pression sur l’appareil du PCF pour que ce dernier ne se précipite pas aux affaires.
Cette minuscule avancée n’aurait pu se faire sans une pression d’une gauche révolutionnaire indépendante du FdG car on constate bien, que de ce point de vue, les ralliés au FdG ne servent à rien.
Mais l’après élections (après les législatives) et les attaques à attendre de Hollandréou nécessiteront bien autre chose que de faire sa pelote en terme d’appareil et de FdG jusqu’à d’autres improbables élections, surtout avec un FdG aussi copain avec des conceptions bourgeoises , hierarchistes et pro-patronales aux moments décisifs.
Il n’y a rien de plus important en ce moment que de renforcer le flanc gauche du mouvement "ouvrier" ("ouvrier" là pris au sens large du terme) , aider à construire des organisations révolutionnaires afin d’être plus fort dans les affrontements à venir.
Le paradoxe veut que la position et le travail de Filoche sur les retraites aide bien mieux au travail de résistance sur la question des retraites que les zigzags de JLM là dessus.
La question de fond posée c’est qu’on ne sait toujours pas de quel côté est le FdG . Des déclarations contradictoires, une ligne coté cours, une ligne coté jardin ?
Que le FdG suscite des espérances dans une petite partie des travailleurs c’est un fait. Mais ce rassemblement est étroitement tenu par des appareils qui n’ont pas le même entendement que celui que porte l’intérêt des travailleurs.
Dans les entreprises, il y a depuis un moment une remontée des tensions et des colères après le recul de l’automne 2010 (recul aidé par le FdG).
Cette poussée et ce désir d’en découdre trouve sur son chemin les élections et des directions syndicales alignées sur l’électoralisme .
Il y a donc d’un côté atonie des directions syndicales se rangeant de fait derrière un débouché électoral impossible et de l’autre un désir de radicalité d’une partie des travailleurs.
Le tout porte à un petit soutien de certaines factions de travailleurs envers le FdG.
Le FdG ne sert à rien dans les batailles des travailleurs sur le terrain.
Bien pire, le désir de croire en la baguette magique électorale crée un attentisme pénible à l’intérieur des organisations syndicales par la faction pro-FdG.
Ces espérances électorales désarment une partie des travailleurs militants. C’est unn gros problème alors que les attaques ont continué de fuser tout le long du règne de Sarko.
Ce qui va être très difficile cela va être d’aider ces militants sympathisants du FdG à progresser au delà des élections et passer vraiment à une stratégie d’action s’attaquant aux choses sérieuses.
La pression permanente des révolutionnaires pour que le FdG ne s’allie pas au PS porte un peu ses fruits par les proclamations de JLM et sa pression sur l’appareil du PCF pour que ce dernier ne se précipite pas aux affaires.
Cette minuscule avancée n’aurait pu se faire sans une pression d’une gauche révolutionnaire indépendante du FdG car on constate bien, que de ce point de vue, les ralliés au FdG ne servent à rien.
Mais l’après élections (après les législatives) et les attaques à attendre de Hollandréou nécessiteront bien autre chose que de faire sa pelote en terme d’appareil et de FdG jusqu’à d’autres improbables élections, surtout avec un FdG aussi copain avec des conceptions bourgeoises , hierarchistes et pro-patronales aux moments décisifs.
Il n’y a rien de plus important en ce moment que de renforcer le flanc gauche du mouvement "ouvrier" ("ouvrier" là pris au sens large du terme) , aider à construire des organisations révolutionnaires afin d’être plus fort dans les affrontements à venir.