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Lettre à Jean-Luc M.

24 juin 2012, 01:38, par Copas

L’ennemi ne nous a pas trahit, il est toujours à sa place et fait son boulot.

Nos faiblesses sont nos erreurs collectives.

Par exemple, penser qu’une campagne sectaire et sur le seul terrain electoral sur la question de l’antifascisme puisse repousser le fascisme fait partie de ces conneries.

Plutôt que de s’en prendre aux masses qui ne comprennent pas un programme génial, il serait utile se se poser la question des actes et de ce programme finalement.

Et pour le FdG c’est vraiment pas fameux, à peine les lampions éteints, les dirigeants du FdG nous jouent les divas vis à vis du PS, style un pied dedans un pied dehors, plutôt que d’avoir une orientation clairement contre le gouvernement des patrons, et ses agressions antisociales .

Des vagues de licenciements s’abattent, des plans d’agression des postiers frappent les travailleurs de la poste, les hôpitaux et la santé sont agressées, les cheminots voient se lever de nouvelles agressions contre leurs retraites... et le FdG fait dodo, n’a rien de bien clair à dire, et surtout n’a pas de stratégie adaptée à la riposte nécessaire.

Si on veut faire reculer le fascisme c’est sur le terrain que cela se fait, c’est d’éviter que le terreau des défaites sociales nourrisse la désespérance et que des travailleurs se jettent à la gorge d’autres travailleurs.

Les illusions électorales n’ont aucun sens quand les travailleurs n’arrivent pas à gagner leurs batailles.

C’est donc de cela qu’il faut partir, de la mobilisation des travailleurs et de la classe populaire, de la jeunesse, de la reconstruction d’un camp, ce qui ne se fait pas avec des murs en carton et des planchers en bulletins de vote.

La dureté de l’époque nécessite autre chose que ces dirigeants du FdG les jours pairs qui hésitent et se disent faire partie de la majorité de gauche avec le PS et les jours impairs jouent aux faux durs, sans pour autant travailler à une stratégie à hauteurs des enjeux, à part de dire voter pour nous et on fera le reste.

Ce positionnement ouvre des boulevards au fascisme.