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Notre-Dame-des-Landes : un projet de 1967 pour répondre aux défis de notre temps

27 novembre 2012, 11:46, par pilhaouer

Salut Richard

Pour ma part et vu les chiffres de fréquentation de l actuel aéroport confirmé par ceux qui y travaillent , la présence d un aéroport DANS LA ReGION DE NANTES me sEMBLE indispensable


C’est le nombre de mouvements qui est à considérer d’abord.

1. Il y a beaucoup d’aéroports dans "la région " de Nantes et sous-utilisés. Par exemple, Angers, à une-demi-heure de Nantes en TGV est à 15% de sa capacité.

2. Question fondamentale : transports collectifs pour tous ou pour une élite ?

3 . En nombre de mouvements (pas de passagers) le trafic de Nantes était en 2000 de 43 416, en 2008 de 38 200 en 2011 de 48 469.

Par comparaison Gatwick (une seule piste plus longue ) : 280 000 mouvements pour 35 millions de passagers (Nantes 3 millions et en 1973 les prévisionnistes donnaient 6n millions pour 2000)

4. Il est peu probable que l’actuel aéroport soit supprimé (utilisé par Airbus)

Pour limiter les nuisances, quid de la construction d’une piste perpendiculaire à la piste existante (bcp - couteux que le projet NDD )et donc permettant d’éviter les zones les plus urbanisées .

A quoi sert un aéroport ? :

D’abord aux voyageurs d’affaire (IPSOS enquête 2000) pour 60 %, (mâles 79%), ensuite vacances aux antilles ou ailleurs (Lipietz Mamère, Voynet y vont !), low cost avec Ryan Air et consorts et le reste c’est pour les classes sup’ .

La vidéo-conférence, c’est pas pour les chiens ! (et ça évite les palaces, les bouffes hors de prix et les escort-girls (boys) (suppression d’emplois ?)
(Mais il y a sans doute plein de saloperies qu’on hésite à évoquer devant une caméra !)

Tout ça pour dire qu’il faudra bien que ça change, qu’on va toujours plus vite pour faire de l’inutile et des conneries et oublier de vivre.

Ça ne veut pas dire qu’il faut casser les avions et retourner à la mobylette mais qu’il faut (comme tu le dis pour NDD) réfléchir et débattre, seulement quand le débat biaisé ne convainc pas, l’oligarchie préfère toujours la matraque.

Faut-il tout défendre au nom de l’emploi ?

La production d’armes ? Les centrales nucléaires d’Ukraine, du Japon et donc de France ? La production de farines animales, de produits amiantés, etc ...

A mon sens, non, pour deux raisons :

1. Lorsque dans la société capitaliste, on nous parle de préserver l’emploi, c’est une plaisanterie. Henri Krasucki disait, je crois, que le chômage, c’était la pire des violences qu’on puisse exercer sur les travailleurs, par conséquent, les classes dominantes n’ont pas de raison de s’en priver.

2. Une société juste ne considérerait pas la suppression d’activités nuisibles comme un problème, (par définition c’est une partie de la solution) dans la mesure ou elle assumerait totalement l’avenir des salariés concernés.

Et donc, ce qu’il faut être capable d’exiger, ce n’est pas toujours le maintien de l’emploi, mais la prise en charge complète et autant que nécessaire des salariés concernés comme un devoir impératif de la société.

(Et, quand j’entends des "syndicalistes" utiliser l’expression abominable de "PLAN SOCIAL", j’ en déduis que ce sont des ennemis de classe ou des crétins et c’est pareil !)