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Pourquoi la fausse gauche envisage la suppression des notes en matière scolaire

29 juin 2014, 11:35

Tout le monde semble d’accord pour dire que l’école a toujours reproduit les inégalités.

Le débat ne porte donc pas sur la reproduction des inégalités par l’école, mais sur la manière de reproduire ces inégalités aujourd’hui : sur l’absence de transmission des connaissances par l’école, et le faux-semblant actuel consistant à duper les familles des catégories populaires en particulier, avec des notes et des diplômes sans valeur. En bout de course, le patronat est plus à son aise pour négocier, avec des syndicats jaunes, des conventions collectives au rabais pour les salariés, et donc écraser le salaire pour tous.

"dans certains domaines le niveau a baissé (l’orthographe, par exemple), dans d’autres il est en nette progression"...

L’orthographe est évidemment la partie la plus visible de la baisse du niveau.
La grammaire, la lgique de l’expression écrite et orales ont également été massacrées.
Mais le niveau a baissé en mathématiques (incapacité à faire un calcul sans machine, absurdité dans le raisonnement logique, incapacité à la démonstration) en histoire (perte de la chronologie, enseignement par "thèmes"), en géographie (ignorance de la cartographie, à commencer par celle de la France, et propagande honteuse pro-UE dans les programmes), en sciences économiques et sociales (depuis les nouveaux programmes depuis 2010, les conflits sociaux ont été effacés de l’enseignement, et là-aussi propagande honteuse pro-UE dans les programmes)....Il n’y a aucune discipline qui échappe à la baisse de niveau.

La capacité de concentration est limitée à quelques minutes, la capacité à prendre des notes exploitables tend vers zéro. La pédagogie en vogue consiste à essayer de divertir, de la jouer ludique, de tenter de maintenir le calme et bien souvent simplement tenter de maintenir l’ordre, en luttant le plus souvent contre certains parents, les chefs d’établissement, et les inspecteurs, et les rectorats...

Les campagnes médiatiques de dénigrement complètent l’agression sur l’école. En s’attaquant aux professerus en tant que fonctionnaires, ce sont les idées même du service public, de la gratuité de l’école, de l’égalité d’accès, des programmes et examens nationaux, que l’on voudrait voir disparaître, en conformité avec les projets du patronat et l’UE sur le "marché" de l’education.

Les conséquences sur la vie dans la classe ?

C’est une tâche démente, et dangereuse, qui incombe désormais à l’enseignant(e). Ce n’est pas là le rôle d’un(e) professeur(e). On ne parle même pas du salaire royalement octroyé pour accomplir ce travail devenu impossible.

Les progrès ?
Il est vrai que les élèves savent cliquer, et envoyer des SMS certes incompréhensibles mais tapés rapidement avec les deux mains.
Le niveau a donc augmenté dans "certains domaines".