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Droits humains : Amnesty adresse un « carton rouge » à la France

7 avril 2021, 16:29, par JOclaude

La milice sur les plages...! Source:Vu du Droit
Un regard juridique sur l’actualité avec Régis de Castelnau

Pas de commentaires super-flux à ce qui suit : on aperçoit bien au fond sur la photo un milicien avec son arme. Sans doute celle en plastique du gamin pour jouer avec lui...le lieuVu du Droit
Un regard juridique sur l’actualité avec Régis de Castelnautenant aura son galon supplémentaire...

Il n’est pas interdit de faire suivre...et vite avant que la loi interdisant notamment de prendre en photo ces individus en uniforme dans leurs oeuvres ne soit inscrite dans le marbre du tombeau de la République !

On attend les commentaires du propagandiste de BFMwc Ulysse Gosset photographié lors des repas évoqués ci-après...peut-être était-il a la tablée qu’un général de la gendarmerie comme c’est le cas aux "dîners du siècle" présidés par Notat à 2 pas de l’Elysées...

Vu du Droit
Un regard juridique sur l’actualité avec Régis de Castelnau
Lutte contre le Covid et lutte des classes.
6 avril 2021Régis de Castelnau 13 Comments

Pendant ce premier week-end de reconfinement général, la polémique a fait rage. Le sujet diffusé par M6 à propos des présumés « restaurants clandestins » devenus secret de polichinelle, a provoqué de très vives réactions sur les réseaux derrière un mot dièse devenu viral : #OnVeutLesNoms. En réponse, la France d’en haut a fait bloc dans les médias en criant au « populisme », à la « délation », voire en justifiant les transgressions et le refus d’appliquer les règles communes. Dans le même temps circulaient sur les réseaux témoignages et photos de la répression bornée infligée aux couches populaires.

Depuis deux jours, polémique sur l’existence de restaurants de luxe clandestins aux menus à 500 balles fréquentés par des gens de « la haute » y compris par des ministres. Sur la participation ministérielle, nous ne savons pas encore si c’est vrai, mais l’existence de ces agapes réservées aux « élites », est notoire, avérée et jusqu’à présent ceux qui transgressent allègrement les règles communes d’enfermement imposées à tous les citoyens sont tranquillement passés entre les gouttes.

En revanche, pour les couches populaires c’est le grand jeu.

Il faut bien regarder cette photo qui circule abondamment sur les réseaux. On n’y voit sur une plage près de la ville de Montpellier un déploiement obscène, de 10 gendarmes (ils n’ont pas honte décidément) armés jusqu’aux dents (jusqu’au fusil d’assaut !) avec en face d’eux un couple avec leur petit garçon qui ont eu envie d’un peu de détente, d’un peu de plage et d’un peu du soleil du printemps après bientôt un an d’enfermement. Il faut voir comme ils sont mal habillés, ces « prolos », avec leurs survêtements au rabais, leurs bermudas moches, leurs vilains T-shirts, rien que du pas cher. Les provisions pour le pique-nique ont été achetées chez LIDL en low cost. Même leurs claquettes sont siglées LIDL !

Alors les gendarmes se mettent à 10 pour leur rappeler quelle est leur place dans la société, les humilier et les renvoyer à leur condition. Il va leur en coûter 450 € pour leur horrible crime, le prix d’un menu pour une personne dans le restaurant clandestin !

Cette image ne peut que nouer la gorge.

Tout le week-end sur les chaînes d’info, il fallait entendre les commentateurs à ronds de serviettes défendre « ces transgressions » des riches en condamnant les critiques contre les passe-droits qualifiées de « délations populistes ».

Alors, il nécessaire de préciser encore un peu le propos : ce déploiement policier obscène et cette répression humiliante sont INSÉPARABLES des restaurants clandestins pour « la haute ». Deux faces d’un même système de domination.

Être « indulgent » avec celui-ci, c’est choisir son camp.