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Comment fut inventé le peuple juif

24 mai 2021, 00:12, par Stirner

Une question m’a toujours trotté dans l’esprit :quelle était la composition de de la population en Palestine avant la fin du IVe siècle dans les royaumes de Juda et d’Israël ? Il me semble que l’immense majorité des habitants était de confession israélite : on se demande ce que sont devenus ces gens (des Juifs en majorité) après la décision de Théodose II en 392 ap.J.C. , de forcer tous les peuples de l’Empire romain (Afrique du Nord, Proche Orient,Grèce, Italie, et Espagne) à se convertir au christianisme ; i.e quel est le poucentage de la population de Palestine
(juive en majorité) qui a quitté sa patrie. Si 20% , 30% des habitants avaient fuit vèrs des territoires non-romains, (exception faite évidemment du peuplement européen issu des croisades) la majorité des Palestiniens d’aujourd’hui sont les véritables descendants de la majorité Juive de Palestine, qui a préféré se convertir au christianisme plutôt que d’abandonner sa terre. Ca donne à réfléchir...
En outre, contrairement à ce qui a été dit dans ce texte (admirable et instructif au demeurant), si c’est bien en effet une femme juive qui a dirigé la résistance berbère à l’invasion arabo-musulmane, il reste qu’en Espagne, ce sont les Arabo-musulmans qui imposent leur culture -issue d’ailleurs de plusieurs culrures précédentes - ; (On sait qu’aux environs du IVè s. , les Arabes entretenaient de très bons rapports avec des Israélites installés chez eux, que nombre d’Arabes de la péninsule s’étaient convertis au christianisme ou au judaïsme et que nombre de Juifs étaient installés en Arabie pour fuir les persécutions...)
Pour ce qui regarde l’Espagne, il reste que comme Isaac Israëli et Al-Baghdadi, à l’est, Maïmonides et Avicebron d’Almeria étaient des philosophes arabes mais de religion israélite, qui pensaient en Arabes ou même en Gréco-arabes, du moins tant qu’il s’agissait de considérations philosophiques (comme Averroès de Cordoue e.g, qui lui était musulman. La belle affaire ...) On a vraiment du mal à penser l’histoire en dehors de son interprétation occidentalo-européenne .